Prudence et scepticisme sont de mise face aux annonces de Baher Ghabbour pour les dirigeants des réseaux d'agences de voyages français - Capture d'écran
Rangez les cotillons, faites taire les flonflons et fermez les brochures.
On ne peut pas dire que l'annonce, ce mardi 4 décembre 2012, du renflouement des caisses de STI et du paiement des créances du voyagiste ait été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par les acteurs de la distribution.
Certains réseaux, comme AS Voyages, préfèrent s'abstenir de réagir à cette information afin, certainement, de ne pas jeter encore un peu plus d'huile sur le feu.
"Nous n'avons jamais commenté les affaires de STI depuis le début, affirme Sophie Orivel du service presse d'AS Voyages. Nous ne souhaitons donc pas réagir à cette annonce."
Une réserve également prudemment observée par Adriana Minchella, présidente du Cediv. Mais, de son côté, ce serait plutôt le manque de temps qui justifierait son silence.
On ne peut pas dire que l'annonce, ce mardi 4 décembre 2012, du renflouement des caisses de STI et du paiement des créances du voyagiste ait été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par les acteurs de la distribution.
Certains réseaux, comme AS Voyages, préfèrent s'abstenir de réagir à cette information afin, certainement, de ne pas jeter encore un peu plus d'huile sur le feu.
"Nous n'avons jamais commenté les affaires de STI depuis le début, affirme Sophie Orivel du service presse d'AS Voyages. Nous ne souhaitons donc pas réagir à cette annonce."
Une réserve également prudemment observée par Adriana Minchella, présidente du Cediv. Mais, de son côté, ce serait plutôt le manque de temps qui justifierait son silence.
TourCom ne retravaillera plus avec STI
Mais tout le monde n'en fait pas autant. Et certains n'hésitent pas à commenter les dernières déclarations de Baher Ghabbour.
C'est le cas, notamment de Richard Vainopoulous, Président de TourCom, réseau volontaire d'agences de voyages en conflit ouvert avec STI.
"Nous ne retravaillerons plus avec" Baher Ghabbour, explique-t-il sans même vouloir prononcer le nom du Directeur du tour-opérateur.
Richard Vainopoulos doute de la "réalité" des annonces de ce dernier. "Ils se sont mis en procédure de sauvegarde en août 2012 en promettant de payer rapidement.
Or, ils n'ont procédé à aucun paiement, ni en septembre, ni en octobre, ni en novembre 2012", ajoute le Président de TourCom, visiblement encore énervé par la nature de ses relations avec M. Ghabbour.
C'est le cas, notamment de Richard Vainopoulous, Président de TourCom, réseau volontaire d'agences de voyages en conflit ouvert avec STI.
"Nous ne retravaillerons plus avec" Baher Ghabbour, explique-t-il sans même vouloir prononcer le nom du Directeur du tour-opérateur.
Richard Vainopoulos doute de la "réalité" des annonces de ce dernier. "Ils se sont mis en procédure de sauvegarde en août 2012 en promettant de payer rapidement.
Or, ils n'ont procédé à aucun paiement, ni en septembre, ni en octobre, ni en novembre 2012", ajoute le Président de TourCom, visiblement encore énervé par la nature de ses relations avec M. Ghabbour.
Regagner la confiance des distributeurs
Il se félicite, par ailleurs, que STI ait choisi de dénoncer le contrat que liait le voyagiste et le réseau et qu'il n'ait plus à collaborer de nouveau avec l'entreprise.
"On ne travaille pas avec des agences de voyages comme on achète des piles", conclut amèrement Richard Vainopoulos.
De con son côté, la direction de Manor n'a pas répondu aux sollicitations de TourMaG.com sur le sujet.
Mais tout porte à croire que, malgré les efforts consentis et la bonne volonté affichée par Baher Gabbour, la profession risque de rester méfiante envers STI dans les mois à venir.
Le TO va devoir (re)faire ses preuves et nul doute que le chemin sera long avant de reconquérir la confiance des agents de voyages. Chat échaudé craint l'eau froide !
"On ne travaille pas avec des agences de voyages comme on achète des piles", conclut amèrement Richard Vainopoulos.
De con son côté, la direction de Manor n'a pas répondu aux sollicitations de TourMaG.com sur le sujet.
Mais tout porte à croire que, malgré les efforts consentis et la bonne volonté affichée par Baher Gabbour, la profession risque de rester méfiante envers STI dans les mois à venir.
Le TO va devoir (re)faire ses preuves et nul doute que le chemin sera long avant de reconquérir la confiance des agents de voyages. Chat échaudé craint l'eau froide !