De gauche à droite, Dominique Hallier directeur des ventes France (il était en charge des ventes pour les régions ouest et sud-ouest), Baher Ghabbour, directeur gérant de STI et Agathe Roussey directrice de Production - Photo M.S.
Caisse renflouée, dettes épongées, nouvelle production sortie... Il reste à savoir quelle sera la réponse que la distribution réserve à STI.
La confiance indispensable au partenariat aurait-elle été perdue ? La regagner serait, dans ce cas, le nouveau challenge de STI.
Baher Ghabbour a rappelé les chiffres de STI France durant les deux dernières années. En 2010 le TO avait réalisé un volume d’affaires de 35 millions d'euros avec 72 collaborateurs.
En 2011 (année de la révolution égyptienne qui débutait le 25 janvier), son CA était tombé à 20 millions d'euros avec 47 collaborateurs. A fin 2012, il table sur 10,5 millions d'euros alors que l’entreprise n’emploie plus que 25 collaborateurs.
Le trafic touristique sur l’Egypte qui représentait avant la révolution plus de 60 % de son activité s’est réduit en peau de chagrin. Et la reprise se fait toujours attendre.
Néanmoins, durant ce creux de vague qui dure depuis août 2012 et en dépit d’un plan social qui a réduit l’effectif de moitié, STI présente, en même temps que ses comptes, une nouvelle brochure, de nouveaux projets.
La confiance indispensable au partenariat aurait-elle été perdue ? La regagner serait, dans ce cas, le nouveau challenge de STI.
Baher Ghabbour a rappelé les chiffres de STI France durant les deux dernières années. En 2010 le TO avait réalisé un volume d’affaires de 35 millions d'euros avec 72 collaborateurs.
En 2011 (année de la révolution égyptienne qui débutait le 25 janvier), son CA était tombé à 20 millions d'euros avec 47 collaborateurs. A fin 2012, il table sur 10,5 millions d'euros alors que l’entreprise n’emploie plus que 25 collaborateurs.
Le trafic touristique sur l’Egypte qui représentait avant la révolution plus de 60 % de son activité s’est réduit en peau de chagrin. Et la reprise se fait toujours attendre.
Néanmoins, durant ce creux de vague qui dure depuis août 2012 et en dépit d’un plan social qui a réduit l’effectif de moitié, STI présente, en même temps que ses comptes, une nouvelle brochure, de nouveaux projets.
L’argent transféré en France… par avion !
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Baher Ghabbour avait donné, sans doute un peu vite et avec trop d’optimisme, la date limite du 30 octobre 2012 pour payer ses créanciers. C’était sans prévoir les conséquences de la révolution égyptienne sur les transferts de fonds et les taux de change.
Ce matin, 4 décembre 2012, pour montrer sa bonne foi, il a présenté en exemple et entre autres documents, la photocopie d’un chèque certifié de 12 millions de livres (1,6 M€) à l’ordre de STI Voyages daté du 31 octobre 2012. Ce chèque prendra un mois pour être encaissé.
Finalement, les fonds bloqués en Egypte sont arrivés tant bien que mal, certains quasiment par petites coupures, pour s’approcher des 3,5 millions d'euros annoncés et attendus.
Pour renflouer les caisses de STI France la famille Ghabbour a vendu les parts qu’elle détenait dans des sociétés étrangères implantées en Egypte.
Afin de contourner la réglementation révolutionnaire, cet argent est arrivé en France, pour partie, en espèces, en plusieurs voyages.
Dans des valises ? "Non, dans des enveloppes et n’y voyez pas de blanchiment d’argent", dit tranquillement Baher Ghabbour en précisant pour qui pourrait en douter que cet argent fut transporté en toute légalité, déclaré à sa sortie d’Egypte comme à son entrée en France.
Ce matin, 4 décembre 2012, pour montrer sa bonne foi, il a présenté en exemple et entre autres documents, la photocopie d’un chèque certifié de 12 millions de livres (1,6 M€) à l’ordre de STI Voyages daté du 31 octobre 2012. Ce chèque prendra un mois pour être encaissé.
Finalement, les fonds bloqués en Egypte sont arrivés tant bien que mal, certains quasiment par petites coupures, pour s’approcher des 3,5 millions d'euros annoncés et attendus.
Pour renflouer les caisses de STI France la famille Ghabbour a vendu les parts qu’elle détenait dans des sociétés étrangères implantées en Egypte.
Afin de contourner la réglementation révolutionnaire, cet argent est arrivé en France, pour partie, en espèces, en plusieurs voyages.
Dans des valises ? "Non, dans des enveloppes et n’y voyez pas de blanchiment d’argent", dit tranquillement Baher Ghabbour en précisant pour qui pourrait en douter que cet argent fut transporté en toute légalité, déclaré à sa sortie d’Egypte comme à son entrée en France.
500 000 euros de dettes fournisseurs
Il insiste : "Nous avons respecté nos engagements. Nous avons commencé à payer nos dettes sociales qui s’élevaient à un total de 410 000 euros et nos dettes fournisseurs, pour l’essentiel nos réceptifs étrangers qui représentaient un total de 500 000 euros".
Entre les fournisseurs et les dettes sociales, il lui reste encore près de 700 000 euros à payer.
"Notre famille tient à STI France. Elle continuera de faire le nécessaire pour que STI revienne plus fort qu’avant."
En accord avec l’URRSAF, le TO échelonne les versements. "Les notifications seront enlevées dès que tout sera payé".
Pour les fournisseurs, après les premiers versements, des protocoles ont été signés avec échelonnement des paiements. "Nous leur avions donné l’option d’aller chercher cet argent directement en Egypte.
Certains l’ont fait. Tous ont compris nos difficultés et l’aspect exceptionnel de notre situation."
Entre les fournisseurs et les dettes sociales, il lui reste encore près de 700 000 euros à payer.
"Notre famille tient à STI France. Elle continuera de faire le nécessaire pour que STI revienne plus fort qu’avant."
En accord avec l’URRSAF, le TO échelonne les versements. "Les notifications seront enlevées dès que tout sera payé".
Pour les fournisseurs, après les premiers versements, des protocoles ont été signés avec échelonnement des paiements. "Nous leur avions donné l’option d’aller chercher cet argent directement en Egypte.
Certains l’ont fait. Tous ont compris nos difficultés et l’aspect exceptionnel de notre situation."
Les bureaux parisien, bien personnel, mis en vente à 2,5 M€
Afin de solder ses dettes et de faire face aux frais fixes et aux incertitudes du marché, la famille Ghabbour continue à engager ses biens propres à l’instar du siège parisien de STI.
"Ce bien immobilier nous appartient. Il est évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros. Nous l’avons mis en vente et nous recherchons de nouveaux bureaux sur un seul niveau et plus petits compte tenu de la réduction du personnel." Une promesse de vente serait d’ores et déjà en cours.
Baher Ghabbour est par ailleurs revenu sur la garantie financière de l’APST où sa caution s’élevait à 400 000 euros.
"Au vu de la baisse du chiffre d’affaires, nous avions envoyé plusieurs courriers en demandant de réduire cette caution. Nous avions eu un accord oral qui n’avait pu être concrétisé par écrit.
Il fallait une réunion des administrateurs pour acter la réduction de cette caution de 400 000 à 200 000 euros."
Finalement c’est auprès de la Banque franco-egyptienne MISR que STI s’est engagé avec une caution de 200 000 euros. De son côté Atout France a confirmé l’immatriculation de l’entreprise.
STI se dit prêt à remet tout en œuvre pour regagner la confiance qui pourrait être perdue par certains distributeurs.
"De très nombreux vendeurs ont gardé confiance en nous. Les clients sont partis et revenus aux dates et conditions fixées", tient à souligner Baher Ghabbour.
Et quand on évoque un "souci" survenu auprès d’un réceptif indien, il a sa réponse en nous montrant un courrier de remerciement du client, un groupe de médecins.
Quant au réceptif en question qui n’aurait pas procédé aux réservations demandées il a été remplacé par la filiale STI en Inde.
"Ce bien immobilier nous appartient. Il est évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros. Nous l’avons mis en vente et nous recherchons de nouveaux bureaux sur un seul niveau et plus petits compte tenu de la réduction du personnel." Une promesse de vente serait d’ores et déjà en cours.
Baher Ghabbour est par ailleurs revenu sur la garantie financière de l’APST où sa caution s’élevait à 400 000 euros.
"Au vu de la baisse du chiffre d’affaires, nous avions envoyé plusieurs courriers en demandant de réduire cette caution. Nous avions eu un accord oral qui n’avait pu être concrétisé par écrit.
Il fallait une réunion des administrateurs pour acter la réduction de cette caution de 400 000 à 200 000 euros."
Finalement c’est auprès de la Banque franco-egyptienne MISR que STI s’est engagé avec une caution de 200 000 euros. De son côté Atout France a confirmé l’immatriculation de l’entreprise.
STI se dit prêt à remet tout en œuvre pour regagner la confiance qui pourrait être perdue par certains distributeurs.
"De très nombreux vendeurs ont gardé confiance en nous. Les clients sont partis et revenus aux dates et conditions fixées", tient à souligner Baher Ghabbour.
Et quand on évoque un "souci" survenu auprès d’un réceptif indien, il a sa réponse en nous montrant un courrier de remerciement du client, un groupe de médecins.
Quant au réceptif en question qui n’aurait pas procédé aux réservations demandées il a été remplacé par la filiale STI en Inde.
Une nouvelle brochure et une nouvelle signature « Maîtres voyageurs »
STI qui était référencé dans la quasi-totalité des réseaux espère-t-il retrouver, par exemple, sa place dans le Top 14 de AS Voyages, le plus important réseau du marché ?
"Tous nos contrats courent jusqu’au 31 décembre 2012. Ensuite cela dépendra des rémunérations." Et quand on évoque le "différend" qui l'oppose à TourCom, Baher Ghabbour se plait à dire que l’initiative de mettre fin au contrat est venue de lui.
Depuis ce fameux courrier du 14 août 2012 où le TO demandait "aide et compréhension" à ses fournisseurs réceptifs et clients agents de voyages, au siège de la rue Brune,l l’équipe réduite n’a pas chômé.
Valable jusqu’au 31 octobre 2013, la nouvelle brochure vient de sortir avec une nouvelle signature « Maître voyageur ». Dans 16 pays, de l’Asie Centrale à l’Afrique de l’Inde à l’Egypte bien entendu elle met en page une programmation plus recentrée .
Cette brochure de 320 pages éditée à 15 000 exemplaires propose des prix d’appel, le cahier des prix pouvant être consulté sur www.stivoyages.biz.
STI en Méditerranée aura droit à deux brochures. Celle de l’hiver, de 16 pages sera en lecture directe accessible sur le site. La brochure Méditerranée Eté en cours de préparation sortira à la mi-février. 8 destinations seront proposées : la Turquie, l’Italie, l’Espagne et les Canaries, le Portugal et Madère, Chypre et Malte.
"Tous nos contrats courent jusqu’au 31 décembre 2012. Ensuite cela dépendra des rémunérations." Et quand on évoque le "différend" qui l'oppose à TourCom, Baher Ghabbour se plait à dire que l’initiative de mettre fin au contrat est venue de lui.
Depuis ce fameux courrier du 14 août 2012 où le TO demandait "aide et compréhension" à ses fournisseurs réceptifs et clients agents de voyages, au siège de la rue Brune,l l’équipe réduite n’a pas chômé.
Valable jusqu’au 31 octobre 2013, la nouvelle brochure vient de sortir avec une nouvelle signature « Maître voyageur ». Dans 16 pays, de l’Asie Centrale à l’Afrique de l’Inde à l’Egypte bien entendu elle met en page une programmation plus recentrée .
Cette brochure de 320 pages éditée à 15 000 exemplaires propose des prix d’appel, le cahier des prix pouvant être consulté sur www.stivoyages.biz.
STI en Méditerranée aura droit à deux brochures. Celle de l’hiver, de 16 pages sera en lecture directe accessible sur le site. La brochure Méditerranée Eté en cours de préparation sortira à la mi-février. 8 destinations seront proposées : la Turquie, l’Italie, l’Espagne et les Canaries, le Portugal et Madère, Chypre et Malte.