La nouvelle proposition comprend le passage automatique de la catégorie A à B au bout de douze mois - DR : DepositPhotos.com, Sabelskaya
Les négociations concernant la revalorisation des salaires minima dans le tourisme vont-elles enfin aboutir ?
Alors que les échanges entre le patronat (EDV, SETO) et les cinq organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC) durent depuis juillet 2022, une ultime proposition sera discutée le 5 avril 2023.
Que contiendra-t-elle de plus par rapport à la précédente proposition ? "En plus d'une revalorisation des salaires minima de 7% en moyenne - elle sera plus importante sur les 3 premiers groupes (A, B, C) -, elle comprend le passage automatique de la catégorie A à B au bout de douze mois, comme le demandaient les organisations syndicales.
Ceci ne figure pas dans la convention collective aujourd'hui et il y aura un impact pour certaines entreprises, c'est pour cela que cette mesure sera mise en place en janvier 2024 pour laisser le temps aux entreprises de se préparer", indiquait le week-end dernier Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage (EDV), lors de la Convention des EDV Grand Est à Chypre.
LIRE AUSSI : Salaires minima agences de voyages : une nouvelle proposition dans les tuyaux 🔑
Alors que les échanges entre le patronat (EDV, SETO) et les cinq organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC) durent depuis juillet 2022, une ultime proposition sera discutée le 5 avril 2023.
Que contiendra-t-elle de plus par rapport à la précédente proposition ? "En plus d'une revalorisation des salaires minima de 7% en moyenne - elle sera plus importante sur les 3 premiers groupes (A, B, C) -, elle comprend le passage automatique de la catégorie A à B au bout de douze mois, comme le demandaient les organisations syndicales.
Ceci ne figure pas dans la convention collective aujourd'hui et il y aura un impact pour certaines entreprises, c'est pour cela que cette mesure sera mise en place en janvier 2024 pour laisser le temps aux entreprises de se préparer", indiquait le week-end dernier Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage (EDV), lors de la Convention des EDV Grand Est à Chypre.
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L'accord pourrait être mis en œuvre début mai
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La proposition comprend également la déconnexion du calcul de la prime d'ancienneté de celui du calcul des minima, avec un rythme de négociations à part, avec un montant à part.
"Nous avons soumis cette proposition au Conseil d'administration des EDV, qui l'a validée. Nous sommes arrivés au maximum de ce que nous pouvons faire", ajoute Valérie Boned.
A l'issue de cette réunion, les partenaires sociaux seront amenés à se prononcer. Si plusieurs organisations, représentant la majorité de la représentativité du secteur, y sont favorables, alors la négociation aboutira à un accord qui ne pourra pas être dénoncé.
En cas de représentativité inférieure à 50%, les autres organisations syndicales auront la possibilité de dénoncer l'accord, dans le cadre du délai légal de notification et d'opposition de 15 jours. "Nous espérons des signatures d'organisations syndicales sur cet accord, et que cette proposition trouvera écho dans la négociation", poursuit la Secrétaire générale des EDV.
Si toutes les conditions sont réunies, l'accord pourrait être mis en œuvre début mai. Les dirigeants devront alors modifier leurs paramètres sous peu.
En attendant qu'un accord soit trouvé, la Direction Générale du Travail continue "à mettre une pression très forte" sur les EDV, témoigne Valérie Boned. "Ils veulent savoir où nous en sommes", mais "nous avons beaucoup de mal à négocier avec les partenaires sociaux", ajoute-t-elle.
Avec cette ultime proposition, les EDV estiment "faire un pas très important en termes de montant des minima par rapport à ce qu'était l'usage habituel, c'est-à-dire une augmentation de 2 à 3% lors des NAO (négociation annuelle obligatoire, ndlr)".
Il faut dire que la majorité des salariés du tourisme figurent dans les groupes A, B et C, dont les salaires minima sont passés en-dessous du SMIC, tandis que ce dernier a augmenté de trois fois en un an...
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"Nous avons soumis cette proposition au Conseil d'administration des EDV, qui l'a validée. Nous sommes arrivés au maximum de ce que nous pouvons faire", ajoute Valérie Boned.
A l'issue de cette réunion, les partenaires sociaux seront amenés à se prononcer. Si plusieurs organisations, représentant la majorité de la représentativité du secteur, y sont favorables, alors la négociation aboutira à un accord qui ne pourra pas être dénoncé.
En cas de représentativité inférieure à 50%, les autres organisations syndicales auront la possibilité de dénoncer l'accord, dans le cadre du délai légal de notification et d'opposition de 15 jours. "Nous espérons des signatures d'organisations syndicales sur cet accord, et que cette proposition trouvera écho dans la négociation", poursuit la Secrétaire générale des EDV.
Si toutes les conditions sont réunies, l'accord pourrait être mis en œuvre début mai. Les dirigeants devront alors modifier leurs paramètres sous peu.
En attendant qu'un accord soit trouvé, la Direction Générale du Travail continue "à mettre une pression très forte" sur les EDV, témoigne Valérie Boned. "Ils veulent savoir où nous en sommes", mais "nous avons beaucoup de mal à négocier avec les partenaires sociaux", ajoute-t-elle.
Avec cette ultime proposition, les EDV estiment "faire un pas très important en termes de montant des minima par rapport à ce qu'était l'usage habituel, c'est-à-dire une augmentation de 2 à 3% lors des NAO (négociation annuelle obligatoire, ndlr)".
Il faut dire que la majorité des salariés du tourisme figurent dans les groupes A, B et C, dont les salaires minima sont passés en-dessous du SMIC, tandis que ce dernier a augmenté de trois fois en un an...
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