« Je retrouve le Top Resa d’il y a 25 ans. Et j’ai rajeuni d’à peu près autant ! ». Jean-François Alexandre exulte. L’organisateur du Ditex était en effet attendu au tournant : après une première édition perturbée par des mouvements de grèves qui ont valu l’indulgence de la profession, « nous devions confirmer notre essai de l’année dernière.
Sans fausse modestie, c’est chose faite : 2007 apparaît bien comme l’année du décollage », souligne l’organisateur du Ditex, un lieu de rencontre entre les agences de voyage et leurs fournisseurs (TO, transporteurs, hôteliers, loueurs, réceptifs, GDS, internet, etc.), à mi-chemin entre le concept de salon et l’ambiance « workshop ».
Un outil de travail efficace, une ambiance de réseau
Comment faut-il entendre cette opinion, attendu que la fréquentation du Ditex est quasi stable ? « La vraie préoccupation, c’est la satisfaction des exposants qui représentaient cette année 110 à 120 marques. Le seul indicateur pertinent pour la mesurer, ce n’est pas d’organiser une grande fiesta mais de constater que les gens se rencontrent vraiment et que l’on met en place des réseaux ».
Sans fausse modestie, c’est chose faite : 2007 apparaît bien comme l’année du décollage », souligne l’organisateur du Ditex, un lieu de rencontre entre les agences de voyage et leurs fournisseurs (TO, transporteurs, hôteliers, loueurs, réceptifs, GDS, internet, etc.), à mi-chemin entre le concept de salon et l’ambiance « workshop ».
Un outil de travail efficace, une ambiance de réseau
Comment faut-il entendre cette opinion, attendu que la fréquentation du Ditex est quasi stable ? « La vraie préoccupation, c’est la satisfaction des exposants qui représentaient cette année 110 à 120 marques. Le seul indicateur pertinent pour la mesurer, ce n’est pas d’organiser une grande fiesta mais de constater que les gens se rencontrent vraiment et que l’on met en place des réseaux ».
Havas, Beachcomber, Sabre, Cediv ou Tourcom, tous ont invité à des déjeuners, dîners ou soirées pour faciliter les relations d’affaire et approfondir des contacts directs qualifiés. « Nous sommes des exposants heureux », résume-t-on chez Beachcomber.
Les motifs de satisfaction sont nombreux. Et pas seulement dans le cénacle des petits groupes qui échangent activement. Ainsi, chez Air Mauritius, Yves Quesada, délégué régional, souligne l’opportunité de rencontrer sur les stands les agents « que l’on n’a pas l’occasion de voir autrement ».
Même son de cloche auprès de « petits » TO, comme Havana Tour qui a organisé son planning, en amont du Ditex, pour optimiser les rendez-vous de travail. « Nous créons un lien en faisant le point sur notre offre sur notre stand», explique Leonel Luis Guillot.
L’absence des grands TO…
Côté agents, beaucoup regrettent que les grands TO (Fram, Look, etc.) qui brillent encore par leur absence au Ditex. « Il faut voir que les TO très structurés rendent visite régulièrement aux agences et n’ont peut-être pas les mêmes besoins et moyens que les TO spécialistes qui sont présents», relativise Jean-François Alexandre.
« On aurait aussi pu avoir davantage d’agents de voyage », relève Jean-François Alexandre, mais « le regain d’activité dans les points de vente n’a pas permis, à beaucoup d’entre eux, de se libérer pour nous rendre visite ».
Sans doute plus fondamentale, la critique de Valérie Gabas (Antibes Voyages) lauréate du prix « Ditexpert » : « si l’on veut comprendre la demande de nos clients et mieux répondre à son évolution, il faut absolument diversifier nos sources d’information. La présence d’OT et de réceptifs est vraiment importante pour innover » sur un salon comme le Ditex. Manquerait-il encore un peu d’animation ?
C’est ce que confirme à sa façon Philippe Mugnier, directeur régional d’Abu Dhabi Tourism Authority. Avec Macau, Abu Dhabi est incontestablement l’une des grandes nouveautés de l’offre touristique sur le marché français. Or, « je suis un peu intrigué par le fait que nous n’ayons pas suscité plus de curiosité » indique Philippe Mugnier.
L’année prochaine
En 2008, le Ditex aura lieu une semaine plus tard, en raison des vacances de Pâques (les 29 et 30 mars). Pour répondre à une demande largement exprimée, une salle de réunion jouxtera le « Club Ditex » pour proposer des formations et permettre justement des présentations concernant de nouveaux produits.
La surface d’exposition totale (1 600 m2) ne devrait pas changer. Ni l’implantation de cet événement, un peu enclavé selon certains. « Jean-Michel Couve est non seulement le maire de Saint-Tropez et un professionnel du tourisme, mais il est aussi un vrai partenaire du Ditex » rappelle Jean-François Alexandre.
Coup de chapeau
L’Egypte l’an dernier, le Sri Lanka cette année. Le Ditex fait place aux destinations en difficulté et les défend en les invitant.
Ruvan de Alwis, directeur de Sri Lanka Tourism, s’en félicite. « Nous voulons être présents malgré la crise actuelle qui nous empêche d’être proposé aux voyageurs français, suite à l’avis du ministère des affaires étrangères. Le Ditex nous permet d’expliquer la réalité du problème aux professionnels et nous donne de bonnes raisons d’être optimistes.»
Les motifs de satisfaction sont nombreux. Et pas seulement dans le cénacle des petits groupes qui échangent activement. Ainsi, chez Air Mauritius, Yves Quesada, délégué régional, souligne l’opportunité de rencontrer sur les stands les agents « que l’on n’a pas l’occasion de voir autrement ».
Même son de cloche auprès de « petits » TO, comme Havana Tour qui a organisé son planning, en amont du Ditex, pour optimiser les rendez-vous de travail. « Nous créons un lien en faisant le point sur notre offre sur notre stand», explique Leonel Luis Guillot.
L’absence des grands TO…
Côté agents, beaucoup regrettent que les grands TO (Fram, Look, etc.) qui brillent encore par leur absence au Ditex. « Il faut voir que les TO très structurés rendent visite régulièrement aux agences et n’ont peut-être pas les mêmes besoins et moyens que les TO spécialistes qui sont présents», relativise Jean-François Alexandre.
« On aurait aussi pu avoir davantage d’agents de voyage », relève Jean-François Alexandre, mais « le regain d’activité dans les points de vente n’a pas permis, à beaucoup d’entre eux, de se libérer pour nous rendre visite ».
Sans doute plus fondamentale, la critique de Valérie Gabas (Antibes Voyages) lauréate du prix « Ditexpert » : « si l’on veut comprendre la demande de nos clients et mieux répondre à son évolution, il faut absolument diversifier nos sources d’information. La présence d’OT et de réceptifs est vraiment importante pour innover » sur un salon comme le Ditex. Manquerait-il encore un peu d’animation ?
C’est ce que confirme à sa façon Philippe Mugnier, directeur régional d’Abu Dhabi Tourism Authority. Avec Macau, Abu Dhabi est incontestablement l’une des grandes nouveautés de l’offre touristique sur le marché français. Or, « je suis un peu intrigué par le fait que nous n’ayons pas suscité plus de curiosité » indique Philippe Mugnier.
L’année prochaine
En 2008, le Ditex aura lieu une semaine plus tard, en raison des vacances de Pâques (les 29 et 30 mars). Pour répondre à une demande largement exprimée, une salle de réunion jouxtera le « Club Ditex » pour proposer des formations et permettre justement des présentations concernant de nouveaux produits.
La surface d’exposition totale (1 600 m2) ne devrait pas changer. Ni l’implantation de cet événement, un peu enclavé selon certains. « Jean-Michel Couve est non seulement le maire de Saint-Tropez et un professionnel du tourisme, mais il est aussi un vrai partenaire du Ditex » rappelle Jean-François Alexandre.
Coup de chapeau
L’Egypte l’an dernier, le Sri Lanka cette année. Le Ditex fait place aux destinations en difficulté et les défend en les invitant.
Ruvan de Alwis, directeur de Sri Lanka Tourism, s’en félicite. « Nous voulons être présents malgré la crise actuelle qui nous empêche d’être proposé aux voyageurs français, suite à l’avis du ministère des affaires étrangères. Le Ditex nous permet d’expliquer la réalité du problème aux professionnels et nous donne de bonnes raisons d’être optimistes.»