Eyal Bompuis, commissaire général de SalonsCE, devant l'affiche de la Nuit des CE. La prochaine édition aura lieu le 16 sept. 2015, Porte de Versailles, à Paris - DR
TourMaG.com - Au cours de l’année, vous organisez une trentaine de salons à travers la France. Pourquoi sont-ils aussi nombreux ?
Eyal Bompuis : Nous organisons 36 salons dans 26 villes de France, afin d’offrir aux élus des services et des opportunités de proximité.
Ce sont des bénévoles qui assument des mandats difficiles. Ils disposent légalement de 20 heures de délégation par mois sur leur temps de travail pour mener à bien leur mission.
Aussi préfèrent-ils acheter et négocier là où ils vivent, dans un site proche de leur lieu de travail.
Sur SalonsCE, ils trouvent dans une unité de lieu, une offre diversifiée qui les aidera à améliorer le dialogue social, la qualité de la vie au travail, le bien-être et le pouvoir d’achat des salariés.
TourMaG.com - Quelle est la part de SalonsCE Paris qui vient de fermer ses portes ?
E.B. : A Paris ainsi qu’à Lille, Rouen, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille et Toulouse, nous organisons deux salons par an.
Le premier en début d’année, le second courant septembre, qui concerne plus particulièrement les fêtes et cadeaux de fin d’année.
Paris est le salon le plus important, un peu le navire amiral. Il réunit plus de 400 exposants représentant 90 secteurs d’activités différents et accueille entre 6 000 et 7 000 responsables.
Nous y proposons un vaste programme de conférences gratuites dédiées aux nouveaux élus ou portant sur les réformes en cours ou le dialogue social.
Cette année 2015 a une résonance particulière puisqu’elle fête les 70 ans de la création des Comités d’Entreprises.
Nous attendons beaucoup du prochain salon parisien qui se déroulera les 15, 16 et 17 septembre à la Porte de Versailles et non plus au CNIT La Défense.
Nous innoverons en présentant le meilleur des spectacles parisiens au cours de la Nuit des CE. C’est pour nous un nouveau et important challenge.
Eyal Bompuis : Nous organisons 36 salons dans 26 villes de France, afin d’offrir aux élus des services et des opportunités de proximité.
Ce sont des bénévoles qui assument des mandats difficiles. Ils disposent légalement de 20 heures de délégation par mois sur leur temps de travail pour mener à bien leur mission.
Aussi préfèrent-ils acheter et négocier là où ils vivent, dans un site proche de leur lieu de travail.
Sur SalonsCE, ils trouvent dans une unité de lieu, une offre diversifiée qui les aidera à améliorer le dialogue social, la qualité de la vie au travail, le bien-être et le pouvoir d’achat des salariés.
TourMaG.com - Quelle est la part de SalonsCE Paris qui vient de fermer ses portes ?
E.B. : A Paris ainsi qu’à Lille, Rouen, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille et Toulouse, nous organisons deux salons par an.
Le premier en début d’année, le second courant septembre, qui concerne plus particulièrement les fêtes et cadeaux de fin d’année.
Paris est le salon le plus important, un peu le navire amiral. Il réunit plus de 400 exposants représentant 90 secteurs d’activités différents et accueille entre 6 000 et 7 000 responsables.
Nous y proposons un vaste programme de conférences gratuites dédiées aux nouveaux élus ou portant sur les réformes en cours ou le dialogue social.
Cette année 2015 a une résonance particulière puisqu’elle fête les 70 ans de la création des Comités d’Entreprises.
Nous attendons beaucoup du prochain salon parisien qui se déroulera les 15, 16 et 17 septembre à la Porte de Versailles et non plus au CNIT La Défense.
Nous innoverons en présentant le meilleur des spectacles parisiens au cours de la Nuit des CE. C’est pour nous un nouveau et important challenge.
« Les élus se professionnalisent »
Autres articles
-
La liaison Paris-Berlin par le train sur les rails : découvrez le nouveau trajet
-
Réouverture Notre-Dame de Paris : un rebond économique attendu
-
Le Lutetia bientôt dans le giron de Mandarin Oriental ?
-
Tout savoir sur la réouverture de Notre-Dame de Paris
-
La tour Eiffel accueille gratuitement les écoliers parisiens
TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer le secteur des comités d’entreprises en général ?
E.B. : Les comités d’entreprises sont de plus en plus exigeants.
Quant aux élus, ils se professionnalisent. Ils s’informent, ils se forment pour représenter les salariés et les défendre au mieux auprès de la direction générale.
Ils veillent aux bonnes conditions de vie au travail. Ils ont des budgets à gérer.
Issus de collèges « employés », ils n’ont pas toujours les formations adaptées pour faire face à ces missions.
SalonsCE leur donne l’opportunité de trouver l’offre la plus large possible d’interlocuteurs susceptibles de répondre à leurs attentes et ceci sans couleur ou dimension politique.
TourMaG.com - Et celui du tourisme et des voyages ?
E.B. : Les élus ont aussi un rôle d’acheteur et de négociateur auprès des entreprises et des opérateurs de voyages et de croisières. Ils recherchent les bons plans.
Sans les négociations de tarifs et surtout les participations financières des CE, beaucoup de salariés n’auraient jamais eu la possibilité de voyager.
Ils voyagent d’ailleurs de plus en plus loin. D’après une enquête réalisée à chaud auprès de la quarantaine de prescripteurs voyages qui exposaient au SalonsCE de Paris, les deux premières destinations sollicitées étaient le Japon et l’Afrique du Sud !
E.B. : Les comités d’entreprises sont de plus en plus exigeants.
Quant aux élus, ils se professionnalisent. Ils s’informent, ils se forment pour représenter les salariés et les défendre au mieux auprès de la direction générale.
Ils veillent aux bonnes conditions de vie au travail. Ils ont des budgets à gérer.
Issus de collèges « employés », ils n’ont pas toujours les formations adaptées pour faire face à ces missions.
SalonsCE leur donne l’opportunité de trouver l’offre la plus large possible d’interlocuteurs susceptibles de répondre à leurs attentes et ceci sans couleur ou dimension politique.
TourMaG.com - Et celui du tourisme et des voyages ?
E.B. : Les élus ont aussi un rôle d’acheteur et de négociateur auprès des entreprises et des opérateurs de voyages et de croisières. Ils recherchent les bons plans.
Sans les négociations de tarifs et surtout les participations financières des CE, beaucoup de salariés n’auraient jamais eu la possibilité de voyager.
Ils voyagent d’ailleurs de plus en plus loin. D’après une enquête réalisée à chaud auprès de la quarantaine de prescripteurs voyages qui exposaient au SalonsCE de Paris, les deux premières destinations sollicitées étaient le Japon et l’Afrique du Sud !