Le dernier né de la flotte SeaFrance affiche sa différence. Le plus long ferry sur le transmanche marque les esprits par sa ligne fine et épurée... pour combien de temps encore ? photo Seafrance
La SNCF ne manque pas de culot !
Sa filiale Seafrance vient en effet d’envoyer un mail commercial tout à fait incitatif proposant des tarifs défiant toute concurrence pour traverser le Channel.
Jugez plutôt : 29 euros pour la traversée d’une voiture, 39 euros pour la remorque, 49 euros pour le camping car et ce, pour tout voyage dans la période entre le 4 janvier 2012 et le 3 août.
A condition que la réservation soit passée en direct (call center et internet) entre le 17 octobre et le 6 novembre.
Comme si de rien n’était. Comme si le 23 octobre, date à laquelle le tribunal de commerce de Paris doit examiner le dossier de Seafrance pour trancher au plus tard le 28 octobre, entre un projet de reprise ou la liquidation pure et simple de cette entreprise en déficit chronique.
Sa filiale Seafrance vient en effet d’envoyer un mail commercial tout à fait incitatif proposant des tarifs défiant toute concurrence pour traverser le Channel.
Jugez plutôt : 29 euros pour la traversée d’une voiture, 39 euros pour la remorque, 49 euros pour le camping car et ce, pour tout voyage dans la période entre le 4 janvier 2012 et le 3 août.
A condition que la réservation soit passée en direct (call center et internet) entre le 17 octobre et le 6 novembre.
Comme si de rien n’était. Comme si le 23 octobre, date à laquelle le tribunal de commerce de Paris doit examiner le dossier de Seafrance pour trancher au plus tard le 28 octobre, entre un projet de reprise ou la liquidation pure et simple de cette entreprise en déficit chronique.
La CFDT propose la création d’une coopérative
Trois ou quatre dossiers sont en concurrence pour la reprise de la compagnie de ferries.
Celui d’un partenariat entre le groupe danois DFDS et Louis Dreyfus Armateurs (LDA) qui opèrent déjà quelques lignes sur le transmanche et notamment le Dunkerque-Douvres.
Les associés prévoient de reprendre trois navires (Berlioz, pas de Calais et Rodin) et 460 employés, le tout pour un euro symbolique.
Il y aurait également une proposition de la part d’un mystérieux groupe américain : Being Bang …
Plus sérieux, des représentants de la CFDT, syndicat majoritaire chez Seafrance proposent la création d’une coopérative contrôlée à 51% par les employés qui verseraient chacun 100 euros et 2% de leurs salaires bruts pour constituer les fonds nécessaires.
Dans ce dossier, l’intégralité des emplois et des quatre navires seraient sauvegardés.
La SNCF propose de son côté un nouveau plan industriel avec le maintien de trois navires mais la suppression de 200 emplois.
Celui d’un partenariat entre le groupe danois DFDS et Louis Dreyfus Armateurs (LDA) qui opèrent déjà quelques lignes sur le transmanche et notamment le Dunkerque-Douvres.
Les associés prévoient de reprendre trois navires (Berlioz, pas de Calais et Rodin) et 460 employés, le tout pour un euro symbolique.
Il y aurait également une proposition de la part d’un mystérieux groupe américain : Being Bang …
Plus sérieux, des représentants de la CFDT, syndicat majoritaire chez Seafrance proposent la création d’une coopérative contrôlée à 51% par les employés qui verseraient chacun 100 euros et 2% de leurs salaires bruts pour constituer les fonds nécessaires.
Dans ce dossier, l’intégralité des emplois et des quatre navires seraient sauvegardés.
La SNCF propose de son côté un nouveau plan industriel avec le maintien de trois navires mais la suppression de 200 emplois.