Si l’augmentation du nombre de rendez-vous individuels préprogrammés entre professionnels, vendeurs et acheteurs, à l’ILTM de Cannes (85 000 versus 82 000, l’an dernier) est le signe de l’euphorie qui règne dans le monde du luxe, l’intervention de Sebastien Bazin, devant la presse internationale, mardi 3 décembre 2024, est, elle aussi, venue confirmer l’optimisme ambiant.
« Nous sommes dans une industrie très privilégiée et dont la croissance va s’accélérer », a t-il expliqué, mettant en avant deux des principales raisons de cette accélération : la démographie, d’une part ; l'émergence d’une « middle class » (termes à traduire plutôt par classe aisée) qui voyage d’abord dans son pays, puis à l’étranger, et donc va fournir un nombre considérable de clients supplémentaires à l’industrie mondiale du voyage de luxe.
Dans la foulée, Sébastien Bazin a dressé, en substance, le constat suivant : « aujourd’hui, les opérateurs américains contrôlent 90% du marché américain ; les opérateurs chinois contrôlent déjà 50% du marché chinois et en contrôleront dans quelques années 70% ». Et d’ajouter en plaisantant à moitié qu’il revenait à Accor de contrôler le reste.
Cible de choix, le marché des touristes indiens en pleine expansion car il est servi par une démographie en pleine croissance et l’émergence de la fameuse « middle class ».
Pour réussir le challenge, encore faudra-t-il relever de nombreux défis et notamment ceux que pose le développement exponentiel de l’intelligence artificielle (IA). « Comme nous allons faire ? Je n’ai pas encore la réponse », a répliqué Sébastien Bazin, avant d’assurer que « la relation avec les consommateurs va être contrôlée par des chatbots ».
Autre atout, pour l’avenir, dans le jeu de Accor : le développement de ses nombreuses marques lifestyle et luxe, et notamment de Orient-Express qui est « l’âme du voyage de luxe ». Et qui sera déclinée par Accor dans des hôtels, des trains et de somptueux bateaux à voiles.
En marge de l’IlTM, a d’ailleurs été annoncé que le chef multi-étoilé Yannick Alléno serait à la tête des cuisines du train et du voilier Orient Express lancé par Accor pour une mise en service en 2026.
« Nous sommes dans une industrie très privilégiée et dont la croissance va s’accélérer », a t-il expliqué, mettant en avant deux des principales raisons de cette accélération : la démographie, d’une part ; l'émergence d’une « middle class » (termes à traduire plutôt par classe aisée) qui voyage d’abord dans son pays, puis à l’étranger, et donc va fournir un nombre considérable de clients supplémentaires à l’industrie mondiale du voyage de luxe.
Dans la foulée, Sébastien Bazin a dressé, en substance, le constat suivant : « aujourd’hui, les opérateurs américains contrôlent 90% du marché américain ; les opérateurs chinois contrôlent déjà 50% du marché chinois et en contrôleront dans quelques années 70% ». Et d’ajouter en plaisantant à moitié qu’il revenait à Accor de contrôler le reste.
Cible de choix, le marché des touristes indiens en pleine expansion car il est servi par une démographie en pleine croissance et l’émergence de la fameuse « middle class ».
Pour réussir le challenge, encore faudra-t-il relever de nombreux défis et notamment ceux que pose le développement exponentiel de l’intelligence artificielle (IA). « Comme nous allons faire ? Je n’ai pas encore la réponse », a répliqué Sébastien Bazin, avant d’assurer que « la relation avec les consommateurs va être contrôlée par des chatbots ».
Autre atout, pour l’avenir, dans le jeu de Accor : le développement de ses nombreuses marques lifestyle et luxe, et notamment de Orient-Express qui est « l’âme du voyage de luxe ». Et qui sera déclinée par Accor dans des hôtels, des trains et de somptueux bateaux à voiles.
En marge de l’IlTM, a d’ailleurs été annoncé que le chef multi-étoilé Yannick Alléno serait à la tête des cuisines du train et du voilier Orient Express lancé par Accor pour une mise en service en 2026.
Ponant, champion des « clean ships »
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Sur un registre un peu différent, Hervé Gastinel, le CEO de Ponant s’est lui aussi posé en champion d’avenir dans le domaine des croisières de luxe et d’expéditions.
Partie prenante du groupe Artemis, Ponant est la seule compagnie de croisières appartenant à un groupe aussi diversifié, a-t-il dit.
Cette compagnie qui propose déjà des « voyages inspirés par la culture et la découverte » dans 110 « destinations exclusives », en inscrit de nouvelles, chaque année, à son catalogue.
Il vient d’ajouter les îles Galápagos, archipel où elle n’allait pas jusqu’ici.
Dans les deux années à venir, ce seront de nouvelles destinations en Asie, Micronésie, Afrique du Sud, Namibie, Tanzanie, Océan indien qui compléteront l’offre de Ponant.
Bien que Ponant fasse naviguer seulement des bateaux de petite taille (surtout comparé aux géants des mers, si décriés aujourd’hui par les défenseurs de l’environnement), cette compagnie spécialisée dans les croisières d’expéditions notamment en zones polaires, a bien compris que son avenir passerait aussi par des navires zéro émissions. D’où déjà son « Commandant Charcot » qui est, a souligné Hervé Gastinel, « à 100% cleanship ».
Par ailleurs, son projet Swap2Zero, premier navire transocéanique qui vise la neutralité carbone a été sélectionné par le Fonds européen pour l’innovation.
Ainsi, depuis deux ans, ce projet bénéficie d’une aide de l’Union européenne pour développer une combinaison innovante d‘énergies renouvelables et ainsi atteindre ses ambitieux objectifs de décarbonation.
Des propos qui ne pouvaient qu’être reçus 5 sur 5 par les professionnels du luxe qui, réunis à Cannes, affichent un souci grandissant de la « durabilité » des voyages très haut de gamme.
Partie prenante du groupe Artemis, Ponant est la seule compagnie de croisières appartenant à un groupe aussi diversifié, a-t-il dit.
Cette compagnie qui propose déjà des « voyages inspirés par la culture et la découverte » dans 110 « destinations exclusives », en inscrit de nouvelles, chaque année, à son catalogue.
Il vient d’ajouter les îles Galápagos, archipel où elle n’allait pas jusqu’ici.
Dans les deux années à venir, ce seront de nouvelles destinations en Asie, Micronésie, Afrique du Sud, Namibie, Tanzanie, Océan indien qui compléteront l’offre de Ponant.
Bien que Ponant fasse naviguer seulement des bateaux de petite taille (surtout comparé aux géants des mers, si décriés aujourd’hui par les défenseurs de l’environnement), cette compagnie spécialisée dans les croisières d’expéditions notamment en zones polaires, a bien compris que son avenir passerait aussi par des navires zéro émissions. D’où déjà son « Commandant Charcot » qui est, a souligné Hervé Gastinel, « à 100% cleanship ».
Par ailleurs, son projet Swap2Zero, premier navire transocéanique qui vise la neutralité carbone a été sélectionné par le Fonds européen pour l’innovation.
Ainsi, depuis deux ans, ce projet bénéficie d’une aide de l’Union européenne pour développer une combinaison innovante d‘énergies renouvelables et ainsi atteindre ses ambitieux objectifs de décarbonation.
Des propos qui ne pouvaient qu’être reçus 5 sur 5 par les professionnels du luxe qui, réunis à Cannes, affichent un souci grandissant de la « durabilité » des voyages très haut de gamme.
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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