En cette fin d 'été, parfois il pleut, parfois il fait soleil. Cela dépend des heures et des jours. Mais vient-on en Irlande pour le soleil ?
Même lorsque la pluie gagne la partie, la "verte Irlande" s’avère délicieuse à découvrir.
Souvent, les Français préfèrent Dublin, la capitale ou le Connemara, à l’ouest du pays, dans le comté de Galway. C’est dommage : Cork, la deuxième ville de la République d'Irlande, et sa région, sont tout aussi intéressantes.
A lire aussi : L'Irlande met le cap sur le tourisme de luxe
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Séjour de charme en Irlande : Hayfield Manor, un 5 étoiles raffiné
Pour réussir son séjour, on prendra soin de bien s’installer. A Cork même, non loin du centre-ville, se trouve un cinq étoiles assez luxueux, dénommé Hayfield Manor.
Etonnant, Hayfield Manor ! Comme son nom le suggère, l’établissement a l’allure d’un vieux manoir. Il n’en est rien. Certes, sur ce domaine de 1,8 hectare longtemps propriété des Musgrave, de célèbres marchands de Cork, existait bel et bien un vieux manoir.
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Cependant, lorsque la famille Scally a racheté le domaine dans les années 1990, le manoir a été rasé et remplacé par le bâtiment moderne -et plus grand- qui a bel et bien l'allure de manoir. C'est lui qui abrite le tout premier cinq étoiles de Cork. Au vrai, on s’y tromperait tant tout paraît authentique, décoré pour créer une ambiance plus que cosy, et même un tantinet classique, malgré quelques touches contemporaines.
Hayfield Manor propose plus de 80 chambres et suites. Compter à partir de quelque 400 € la nuit pour une chambre, à 1200 ou 1500 € pour une suite.
Le service, raffiné et personnalisé, est à la hauteur des attentes d'une clientèle très haut de gamme. L’établissement possède aussi un Spa, un bar, une piscine, un jardin couvert et depuis peu un bar sous verrière où l’on peut boire un verre ou s’offrir un brunch.
Cet établissement qui, tradition oblige, sert volontiers en Irish coffee en guise de cocktail de bienvenue, possède aussi deux restaurants. Autant que nous ayons pu en juger, ils servent une cuisine raffinée qui, faite de produits frais et locaux, revisite les classiques de la gastronomie irlandaise.
Etonnant, Hayfield Manor ! Comme son nom le suggère, l’établissement a l’allure d’un vieux manoir. Il n’en est rien. Certes, sur ce domaine de 1,8 hectare longtemps propriété des Musgrave, de célèbres marchands de Cork, existait bel et bien un vieux manoir.
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Cependant, lorsque la famille Scally a racheté le domaine dans les années 1990, le manoir a été rasé et remplacé par le bâtiment moderne -et plus grand- qui a bel et bien l'allure de manoir. C'est lui qui abrite le tout premier cinq étoiles de Cork. Au vrai, on s’y tromperait tant tout paraît authentique, décoré pour créer une ambiance plus que cosy, et même un tantinet classique, malgré quelques touches contemporaines.
Hayfield Manor propose plus de 80 chambres et suites. Compter à partir de quelque 400 € la nuit pour une chambre, à 1200 ou 1500 € pour une suite.
Le service, raffiné et personnalisé, est à la hauteur des attentes d'une clientèle très haut de gamme. L’établissement possède aussi un Spa, un bar, une piscine, un jardin couvert et depuis peu un bar sous verrière où l’on peut boire un verre ou s’offrir un brunch.
Cet établissement qui, tradition oblige, sert volontiers en Irish coffee en guise de cocktail de bienvenue, possède aussi deux restaurants. Autant que nous ayons pu en juger, ils servent une cuisine raffinée qui, faite de produits frais et locaux, revisite les classiques de la gastronomie irlandaise.
De Cork, par « la grâce de Dieu »
Hayfield Manor est une base idéale pour découvrir Cork. Cette ville de 210 000 habitants a énormément à offrir. Ce n’est pas pour rien que ses habitants qui sont un peu chauvins, disent volontiers qu’ils « sont Irlandais par la naissance, mais de Cork par la grâce de Dieu ! ».
Pour commencer, cette ville située à l’embouchure de la Lee qui la traverse -une île au milieu de ce fleuve abrite même le coeur de la cité- peut s’enorgueillir de sa géographie .
Autre sujet de fierté, elle est bâtie au bord de la seconde plus grande baie naturelle au monde, après celle de Sydney en Australie bien sûr. Vocation portuaire oblige, sa prospérité a longtemps reposé sur la construction navale et le commerce maritime. C'est cependant grâce à la pétrochimie et à l’électronique que son économie est repartie dans les années 2000.
Aujourd’hui, Cork s’épanouit aussi en ville universitaire pleine du dynamisme et de jeunesse. On n’a donc que l’embarras du choix pour y trouver un pub où boire une Guinness en écoutant de la musique irlandaise.
Dans cette ville réputée être la capitale gastronomique de l’Irlande, les excellents restaurants ne manquent pas non plus. En tous cas, il ne faut pas rater l’English Market ! C’est un des plus anciens marchés municipaux au monde.
Sur ses étals, de l'excellent fromage artisanal au poisson fumé admirablement travaillé, la variété de produits est phénoménale. Difficile de ne pas se laisser tenter.
Pour commencer, cette ville située à l’embouchure de la Lee qui la traverse -une île au milieu de ce fleuve abrite même le coeur de la cité- peut s’enorgueillir de sa géographie .
Autre sujet de fierté, elle est bâtie au bord de la seconde plus grande baie naturelle au monde, après celle de Sydney en Australie bien sûr. Vocation portuaire oblige, sa prospérité a longtemps reposé sur la construction navale et le commerce maritime. C'est cependant grâce à la pétrochimie et à l’électronique que son économie est repartie dans les années 2000.
Aujourd’hui, Cork s’épanouit aussi en ville universitaire pleine du dynamisme et de jeunesse. On n’a donc que l’embarras du choix pour y trouver un pub où boire une Guinness en écoutant de la musique irlandaise.
Dans cette ville réputée être la capitale gastronomique de l’Irlande, les excellents restaurants ne manquent pas non plus. En tous cas, il ne faut pas rater l’English Market ! C’est un des plus anciens marchés municipaux au monde.
Sur ses étals, de l'excellent fromage artisanal au poisson fumé admirablement travaillé, la variété de produits est phénoménale. Difficile de ne pas se laisser tenter.
Pure laine
Cork offre bien d’autres surprises. Par exemple sa spectaculaire cathédrale Saint Finbar. En voilà une qui trompe bien son monde avec son allure très gothique : elle date en fait de la deuxième moitié du XIXe siècle !
A découvrir aussi, l'un des plus vieux quartiers, celui de Shandon qui étale sur les pentes d’une colline, ses maisons basses, parfois colorées, et a installé sur le clocher de son église Saint-Anne, une girouette en forme ... de saumon !
Ceux que les attractions touristiques un peu spéciales ne rebutent pas, iront visiter la Cork City Goal. C’est l’ancienne prison municipale de Cork (1820 à 1920) aujourd’hui restaurée. C’est là aussi qu’étaient retenus, jadis, les prisonniers condamnés à être envoyés en Australie.
Bien sûr, on peut se contenter de flâner et de faire du lèche-vitrine dans la rue St Patrick. C'est la principale rue commerçante. Construite au XVIIIe siècle par les marchands les plus riches, elle est baptisée « Pana » par les habitants.
Si l'on cherche de beaux tricots irlandais, mieux vaut cependant s'offrir un taxi pour aller jusqu’à Blarney Woollen Mills. C’est une véritable caverne d’Ali-Baba pour les amateurs de tricots en laine 100 % naturelle et autres produits irlandais. Comptez tout de même 100 à 200 euros voire plus pour un beau lainage de qualité.
A découvrir aussi, l'un des plus vieux quartiers, celui de Shandon qui étale sur les pentes d’une colline, ses maisons basses, parfois colorées, et a installé sur le clocher de son église Saint-Anne, une girouette en forme ... de saumon !
Ceux que les attractions touristiques un peu spéciales ne rebutent pas, iront visiter la Cork City Goal. C’est l’ancienne prison municipale de Cork (1820 à 1920) aujourd’hui restaurée. C’est là aussi qu’étaient retenus, jadis, les prisonniers condamnés à être envoyés en Australie.
Bien sûr, on peut se contenter de flâner et de faire du lèche-vitrine dans la rue St Patrick. C'est la principale rue commerçante. Construite au XVIIIe siècle par les marchands les plus riches, elle est baptisée « Pana » par les habitants.
Si l'on cherche de beaux tricots irlandais, mieux vaut cependant s'offrir un taxi pour aller jusqu’à Blarney Woollen Mills. C’est une véritable caverne d’Ali-Baba pour les amateurs de tricots en laine 100 % naturelle et autres produits irlandais. Comptez tout de même 100 à 200 euros voire plus pour un beau lainage de qualité.
Titanic experience
Après avoir exploré Cork, il sera temps de découvrir les péninsules du sud-ouest. On commencera par Cobh. Ce petit port peu éloigné de Cork, a un charme fou avec ses maisons colorées et ses rues grimpant vers St. Coleman’s Cathedral. Il n’est pas rare cependant d’y voir amarrés de gros bateaux de croisière.
Justement, question croisière, Cobh est entré depuis plus d'un siècle dans l’histoire maritime : c'est en effet à ses quais que le Titanic a fait sa dernière escale avant d'aller sombrer dans les eaux glacées de l'Atlantique, en 1912 !
De cette tragédie, cette petite ville fait désormais une attraction touristique. Elle propose de vivre une « Titanic Experience » dans les anciens locaux de la White Star Line (la compagnie propriétaire du Titanic) : reproduction d’une cabine de Première classe et d’une cabine de Troisième classe, histoire du mythique paquebot, récit du dernier voyage, du naufrage et bien sûr du sauvetage d'une partie des passagers par un autre navire.
Même si on croit tout savoir sur le Titanic, on apprend beaucoup de choses sur lui à Cobh ! Cette halte permet aussi de découvrir que cette bourgade a longtemps été le plus grand port transatlantique d’Irlande : 2,5 millions d’émigrants en quête d'une vie meilleure y ont embarqué à destination « des Amériques », de l’Australie, de la nouvelle Zélande, entre 1858 à 1950.
Longtemps, en effet, l'Irlande fut très pauvre. Suite à une maladie de la pomme de terre, une famine fit même un million de morts (sur une population de 8,5 millions d'habitants) au milieu du XIXe siècle. Pour survivre, des familles entières n'eurent alors d'autres solutions que de s'embarquer pour New-York.
Cette terrible histoire est racontée avec force détails sur un bateau à voile nommé Dunbrody Famine Ship. Il est amarré à New Ross, petite ville portuaire du comté de Wexford. Au passage, des figurants costumés insistent sur la bravoure et courage dont firent preuve dans l'adversité beaucoup d'Irlandais.
Justement, question croisière, Cobh est entré depuis plus d'un siècle dans l’histoire maritime : c'est en effet à ses quais que le Titanic a fait sa dernière escale avant d'aller sombrer dans les eaux glacées de l'Atlantique, en 1912 !
De cette tragédie, cette petite ville fait désormais une attraction touristique. Elle propose de vivre une « Titanic Experience » dans les anciens locaux de la White Star Line (la compagnie propriétaire du Titanic) : reproduction d’une cabine de Première classe et d’une cabine de Troisième classe, histoire du mythique paquebot, récit du dernier voyage, du naufrage et bien sûr du sauvetage d'une partie des passagers par un autre navire.
Même si on croit tout savoir sur le Titanic, on apprend beaucoup de choses sur lui à Cobh ! Cette halte permet aussi de découvrir que cette bourgade a longtemps été le plus grand port transatlantique d’Irlande : 2,5 millions d’émigrants en quête d'une vie meilleure y ont embarqué à destination « des Amériques », de l’Australie, de la nouvelle Zélande, entre 1858 à 1950.
Longtemps, en effet, l'Irlande fut très pauvre. Suite à une maladie de la pomme de terre, une famine fit même un million de morts (sur une population de 8,5 millions d'habitants) au milieu du XIXe siècle. Pour survivre, des familles entières n'eurent alors d'autres solutions que de s'embarquer pour New-York.
Cette terrible histoire est racontée avec force détails sur un bateau à voile nommé Dunbrody Famine Ship. Il est amarré à New Ross, petite ville portuaire du comté de Wexford. Au passage, des figurants costumés insistent sur la bravoure et courage dont firent preuve dans l'adversité beaucoup d'Irlandais.
Irlande de carte postale
Ces deux étapes hors de Cork confirment qu’il reste compliqué de visiter l’Irlande sans butter sur une histoire qui fut souvent douloureuse.
Certes, à partir du Ve siècle, après l’arrivée de Saint Patrick et d’autres missionnaires, le christianisme y avait supplanté la religion celtique. Mais, dès les premières heures du IXe siècle, cette culture monastique fut bousculée pendant plus d'un siècle par les invasions des Vikings qui finirent par être ... assimilés.
Il en fut tout autrement avec les mercenaires normands venus en Irlande à partir de 1169. Pendant plus de 700 ans, ceux-ci s’implantèrent en Irlande et, à leur suite, les Anglais. Ces derniers organiseront une vraie colonisation de cette très catholique île en y installant des milliers d’Anglais et d'Écossais protestants, puis en organisant un véritable Apartheid au détriment des catholiques.
C’est seulement au début du XXe siècle que la République d’Irlande a arraché son indépendance à la Grande-Bretagne qui ne conserve plus dans son giron que les comtés du nord-est, c’est à dire l’Ulster.
Depuis l’entrée dans l’Union européenne, la République d'Irlande a, cependant, bien changé. Une prospérité certaine s’y est installée et, grâce aux fonds européens, le réseau routier a été sérieusement amélioré.
Ces changements se voient à l’œil nu même si, de Cobh à New Ross, le visiteur étranger évolue souvent -avec délices- dans une Irlande de carte postale : des prairies bien vertes ; d’innombrables troupeaux de vaches et de moutons ; des bourgs charmants aux maisons colorées qui ont pour nom Westfod, New Ross, Waterford, Dungarvan, Tramore... ; des églises et d'innombrables statues de la Vierge ; un moulin à vent qui date des Normands ; et, bien sûr, un nombre considérable d’abbayes et de châteaux en ruines, à l’allure terriblement romantique sous la pluie ou dans la brume.
Certes, à partir du Ve siècle, après l’arrivée de Saint Patrick et d’autres missionnaires, le christianisme y avait supplanté la religion celtique. Mais, dès les premières heures du IXe siècle, cette culture monastique fut bousculée pendant plus d'un siècle par les invasions des Vikings qui finirent par être ... assimilés.
Il en fut tout autrement avec les mercenaires normands venus en Irlande à partir de 1169. Pendant plus de 700 ans, ceux-ci s’implantèrent en Irlande et, à leur suite, les Anglais. Ces derniers organiseront une vraie colonisation de cette très catholique île en y installant des milliers d’Anglais et d'Écossais protestants, puis en organisant un véritable Apartheid au détriment des catholiques.
C’est seulement au début du XXe siècle que la République d’Irlande a arraché son indépendance à la Grande-Bretagne qui ne conserve plus dans son giron que les comtés du nord-est, c’est à dire l’Ulster.
Depuis l’entrée dans l’Union européenne, la République d'Irlande a, cependant, bien changé. Une prospérité certaine s’y est installée et, grâce aux fonds européens, le réseau routier a été sérieusement amélioré.
Ces changements se voient à l’œil nu même si, de Cobh à New Ross, le visiteur étranger évolue souvent -avec délices- dans une Irlande de carte postale : des prairies bien vertes ; d’innombrables troupeaux de vaches et de moutons ; des bourgs charmants aux maisons colorées qui ont pour nom Westfod, New Ross, Waterford, Dungarvan, Tramore... ; des églises et d'innombrables statues de la Vierge ; un moulin à vent qui date des Normands ; et, bien sûr, un nombre considérable d’abbayes et de châteaux en ruines, à l’allure terriblement romantique sous la pluie ou dans la brume.
Le pays du whiskey
Bien sûr, ces vertes prairies, ces collines du Comeragh qui mamelonnent gentiment -mais la mer n'est jamais loin- se prêtent, tout comme les sentiers côtiers, à de belles marches à pied ou, pourquoi pas, à des balades à vélo.
Marcheur ou pas, il sera difficile de vivre cette escapade irlandaise sans s’offrir une guinness et, pourquoi pas ?, un whisky.
A dire vrai, l’Irlande n’est pas le pays du whisky, mais celui du whiskey. La différence ? L’alcool local est distillé trois fois (et non pas deux fois comme le whisky écossais ou une seule fois comme le Bourbon américain), puis vieilli au moins trois ans en tonneau de bois.
De cette tradition témoigne à Midleton, la distillerie créée en 1825 par les frères Murphy. Récemment, une nouvelle distillerie y a été bâtie et l'ancienne a été reconvertie en véritable musée où sont proposées visites guidées et dégustations.
Avec plus de 19 millions de litres produits par an, cette honorable maison qui vend notamment sous la marque Jameson, est l’une des plus importantes distillerie de whiskey irlandais. Pour un produit de grande qualité, il faut compter de 40 à 150 € la bouteille.
Marcheur ou pas, il sera difficile de vivre cette escapade irlandaise sans s’offrir une guinness et, pourquoi pas ?, un whisky.
A dire vrai, l’Irlande n’est pas le pays du whisky, mais celui du whiskey. La différence ? L’alcool local est distillé trois fois (et non pas deux fois comme le whisky écossais ou une seule fois comme le Bourbon américain), puis vieilli au moins trois ans en tonneau de bois.
De cette tradition témoigne à Midleton, la distillerie créée en 1825 par les frères Murphy. Récemment, une nouvelle distillerie y a été bâtie et l'ancienne a été reconvertie en véritable musée où sont proposées visites guidées et dégustations.
Avec plus de 19 millions de litres produits par an, cette honorable maison qui vend notamment sous la marque Jameson, est l’une des plus importantes distillerie de whiskey irlandais. Pour un produit de grande qualité, il faut compter de 40 à 150 € la bouteille.
Le charme cosy du Dunbrody House Hotel
Après ces découvertes faites en essuyant quelques rafales de pluie, le confort d’un hôtel douillet sera de nouveau le bienvenu.
Grâce au réseau « Blue Book » auquel appartient aussi Hayfield Manor -le 5 étoiles de Cork-, on se loge confortablement dans le sud-ouest de l’Irlande. Par exemple au Dunbrody House Hotel.
Cette belle propriété géorgienne des années 1830 entourée d’un grand parc, est située sur la péninsule de Hook. Son Boutique-Hotel cultive l’excellence dans ses 22 suites et chambres très spacieuses –mention très bien pour la literie- comme dans son restaurant gastronomique à la cuisine raffinée.
La décoration assez traditionnelle et le service un peu décontracté en font cependant un excellent hôtel de charme plus qu’un véritable hôtel de luxe. Mais, le séjour dans l’ambiance cosy de cette authentique maison de campagne irlandaise est délicieux.
Grâce au réseau « Blue Book » auquel appartient aussi Hayfield Manor -le 5 étoiles de Cork-, on se loge confortablement dans le sud-ouest de l’Irlande. Par exemple au Dunbrody House Hotel.
Cette belle propriété géorgienne des années 1830 entourée d’un grand parc, est située sur la péninsule de Hook. Son Boutique-Hotel cultive l’excellence dans ses 22 suites et chambres très spacieuses –mention très bien pour la literie- comme dans son restaurant gastronomique à la cuisine raffinée.
La décoration assez traditionnelle et le service un peu décontracté en font cependant un excellent hôtel de charme plus qu’un véritable hôtel de luxe. Mais, le séjour dans l’ambiance cosy de cette authentique maison de campagne irlandaise est délicieux.
A Ballymalloe House, on mange bio
L’accueil n’est pas moins agréable à Ballymalloe House. Niché dans la campagne luxuriante d'East Cork, cet hôtel de grande classe, plus que vraiment de grand luxe, offre 33 chambres à la décoration élégante, tout comme celle de ses salles de restaurants et de ses nombreux salons avec cheminée.
Propriété de la famille Allen, cet établissement ouvert depuis 1964 est entouré d’un grand parc, adossé à un immense jardin potager bio et à une ferme également bio qui fournit son restaurant.
C’est un lieu idéal pour se reposer et pour très bien manger : Ballymalloe House figure sur la "Golden list" des 100 Meilleurs Hôtels du Monde établie par les lecteurs du célèbre magazine de voyage britannique, Condé Nast Travelers. Et son restaurant est classé parmi les meilleurs d’Irlande.
Propriété de la famille Allen, cet établissement ouvert depuis 1964 est entouré d’un grand parc, adossé à un immense jardin potager bio et à une ferme également bio qui fournit son restaurant.
C’est un lieu idéal pour se reposer et pour très bien manger : Ballymalloe House figure sur la "Golden list" des 100 Meilleurs Hôtels du Monde établie par les lecteurs du célèbre magazine de voyage britannique, Condé Nast Travelers. Et son restaurant est classé parmi les meilleurs d’Irlande.
Cours de cuisine
Cerise sur le gâteau, séjourner à Ballymalloe House sera l’occasion de s’initier aux secrets de la cuisine irlandaise grâce à Darina Allen.
Cette dame, animatrice de télévision renommée pour ses émissions culinaires, a créé à côté de l'hôtel une véritable école de cuisine. Y est dispensée une formation diplômante de douze semaines (tout de même 13 795 euros) mais aussi des cours pour apprendre à faire le beurre, la confiture, le pain, la soupe et bien sûr les scones…
A 75 ans, Darina se fait largement seconder. Son dynamisme n'en reste pas moins remarquable, et sa vie une saga extraordinaire.
Dans sa jeunesse, comme elle ne trouvait pas de travail à la mesure de la formation qu’elle avait reçue dans une école d’hôtellerie réputée, un de ses professeurs lui avait conseillé d’écrire à la « femme un peu originale » qui gérait alors Ballymaloe. Elle lui a écrit, est venue la voir et ... n’est plus repartie. Bien mieux, un an plus tard, Darina épousait un des fils de la famille !
Depuis, son talent et son entregent ont largement contribué à la renommée de Ballymalloe, à qui ses pratiques « durables » -autrement dit respectueuses de l'environnement- ont également valu plusieurs récompenses.
Cette dame, animatrice de télévision renommée pour ses émissions culinaires, a créé à côté de l'hôtel une véritable école de cuisine. Y est dispensée une formation diplômante de douze semaines (tout de même 13 795 euros) mais aussi des cours pour apprendre à faire le beurre, la confiture, le pain, la soupe et bien sûr les scones…
A 75 ans, Darina se fait largement seconder. Son dynamisme n'en reste pas moins remarquable, et sa vie une saga extraordinaire.
Dans sa jeunesse, comme elle ne trouvait pas de travail à la mesure de la formation qu’elle avait reçue dans une école d’hôtellerie réputée, un de ses professeurs lui avait conseillé d’écrire à la « femme un peu originale » qui gérait alors Ballymaloe. Elle lui a écrit, est venue la voir et ... n’est plus repartie. Bien mieux, un an plus tard, Darina épousait un des fils de la famille !
Depuis, son talent et son entregent ont largement contribué à la renommée de Ballymalloe, à qui ses pratiques « durables » -autrement dit respectueuses de l'environnement- ont également valu plusieurs récompenses.
Chambre de luxe et soin de Spa sur Stena Line
Après ce dernier mix de charme historique et d'expériences haut de gamme, il sera temps de rentrer à la maison. Pourquoi, alors, ne pas tenter le ferry ? La compagnie suédoise Stena Line qui assure désormais une desserte Cherbourg-Cork, mérite que l’on tente l’aventure. Elle a aménagé sur ses bateaux des chambres de luxe, spacieuses, confortables et joliment décorées.
Le restaurant du bord est de bonne tenue. Et pour agrémenter la traversée qui dure tout de même une nuit complète (partant le soir de Cherbourg, le bateau arrive le lendemain début d’après-midi à Rosslare), on pourra s'offrir un soin au Spa.
Ce spa est vraiment une bonne surprise. A coté d‘un sauna, d‘un jacuzzi et d‘une piscine, il possède trois cabines pour des massages du visage ou (et) du corps. C’est un vrai plus. Et un bon souvenir supplémentaire que l’on rapporte d ‘Irlande, en même temps qu’une bouteille de whiskey et un pull en laine.
Le restaurant du bord est de bonne tenue. Et pour agrémenter la traversée qui dure tout de même une nuit complète (partant le soir de Cherbourg, le bateau arrive le lendemain début d’après-midi à Rosslare), on pourra s'offrir un soin au Spa.
Ce spa est vraiment une bonne surprise. A coté d‘un sauna, d‘un jacuzzi et d‘une piscine, il possède trois cabines pour des massages du visage ou (et) du corps. C’est un vrai plus. Et un bon souvenir supplémentaire que l’on rapporte d ‘Irlande, en même temps qu’une bouteille de whiskey et un pull en laine.
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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