Sixt enregistre près de 80 millions d'euros de bénéfice en 2012

En 2012, Sixt, le spécialiste de la location de véhicules, a généré un résultat avant impôts (EBT) de 118,6 millions d'€.

Sans atteindre le chiffre record de l'année précédente, le groupe enregistre tout de même un bénéfice de 79,2 millions d’€ (il s’élevait en 2011 à 97,5 millions d'EUR (-18,7 %)).

Sixt explique cette diminution du bénéfice 2012 par plusieurs facteurs, dont un "ralentissement de la demande dans la division Location, avec des tarifs plus ou moins stables, dans un environnement économique européen de plus en plus difficile".

Mais aussi par des "coûts engendrés par le démarrage d'initiatives de croissance, comme la mise en place d'un réseau d'agences aux États-Unis, ou encore le service de partage de véhicules DriveNow" et "l'augmentation générale des prix, qui a impacté les frais d'exploitation".

Le chiffre d'affaires Location a augmenté de 6,5% en 2012, pour atteindre 953,7 M€ (2011 : 895,7 millions). Les activités à l'international ont tiré ce chiffre vers le haut, en progressant de 20,1% pour atteindre 349 M€.

Sixt est de nouveau parvenu à augmenter ses parts de marché dans les pays européens clés, comme la France et l'Espagne. En Allemagne, la demande a décliné au cours de l'année à cause de la diminution de l'activité économique.

Le chiffre d'affaires Leasing s'est élevé à 382,9 M€, légèrement inférieur à celui de l'année précédente (393,5 millions, -2,7%).

Au 31 décembre 2012, les fonds propres du Groupe s'élevaient à 632,8 M€, soit une augmentation de 6,2% par rapport à l'année dernière, ou 36,7 M€.

En 2013, Sixt s'attend à une diminution de la demande domestique pour les véhicules de location, tandis que la courbe de croissance devrait se poursuivre, aux États-Unis ainsi que dans les autres pays européens.

Le Directoire s'attend à un chiffre d'affaires consolidé légèrement inférieur à 2012.

Le groupe poursuivra sa stratégie, qui vise à privilégier les marges sur les volumes. Cependant, les initiatives stratégiques de croissance, comme l'expansion aux États-Unis, vont continuer sans restriction.