Ce n’était un secret pour personne, en Belgique, que l’ancienne filiale de la Sabena, connaissait depuis plusieurs mois une situation de plus en plus difficile. Pour assurer la survie de la compagnie, ses propriétaires étaient à la recherche, de plus en plus pressante, de nouveaux investisseurs.
Depuis le début du mois, Byrdie en association avec la SN Air Holding et le groupe TUI Belgium s’étaient portés candidats à la reprise mais sans succès. D’autres investisseurs ont été également cités dont, le dernier en date, un mystérieux groupe franco-italien. (Pour certains, il se serait s’agit d’Azzura/Groupe Seven).
Ces dernières semaines, il était évoqué soit la mise en concordat, soit la liquidation juridique de l’entreprise. Le Tribunal en a décidé autrement. Pour lui, comme aucun repreneur n’a proposé un plan sérieux de reprise garantissant les intérêts des créanciers et du personnel et comme le crédit de la société était ébranlé, la faillite d’office a donc été prononcée.
Jetair a mis en œuvre un plan B
En pratique, la capacité de transport de la Sobelair était réservée à plus de 85% aux seuls TO et brokers belges du groupe TUI (Jetair, VIP Selection, Sunjets et Jet Only). Selon un communiqué émis par la direction générale du groupe: « Jetair a mis en œuvre un plan B.
Il prévoit une solution à court terme et jette les bases d’une solution structurelle pour les semaines à venir. Il est tenu compte au maximum des horaires originaux, mais des changements éventuels peuvent temporairement survenir.
Il va de soi que le Plan B sera exécuté par des compagnies aériennes dignes de confiance et satisfaisant à toutes les consignes techniques et de sécurité. » Pour être informé sur les procédures mises en place, Jetair renvoie les clients soit aux AGV, soit à son site www.jetair.be, soit à son call center.
A notre connaissance trois autres organismes sont également concernés: Thomas Cook, le Club Med et la CIT. En ce qui concerne la CIT, pas de problèmes à prévoir « La Sobelair n’assurait que les vols affrétés pour le Parlement Européen. Normalement les prochains vols ne sont programmés que pour dans 3 semaines. Ce qui nous laisse le temps pour trouver une solution », nous a confié Jan Van Steen, CEO du groupe italien en Belgique.
La plupart des autres TO étudient des solutions
Pour la branche belge du Club Med, Hélène André, attaché de presse: « Aucun vol n’était prévu pour ce lundi et ce mardi. En ce qui concerne les départs et arrivées pour le WE prochain, nous avons trouvé des solutions. Pour le court et le long terme, dès demain nous allons étudier les différentes possibilités ».
Dernier groupe concerné, Thomas Cook. Hans Swinnen, CEO Thomas Cook Belgium: « Nous utilisons la Sobelair principalement pour nos vols long-courriers. Pour ce qui est du court terme, nous avons trouvé assez rapidement une solution avec les compagnies Iberworld et Air Comet. Il ne nous reste plus qu’à assurer l’avenir. »
Geert Van Lierde, rédacteur en chef d’Infotravel, mensuel professionnel du secteur: « Je pense en premier lieu au personnel pour qui cette faillite est une vraie catastrophe. En ce qui concerne les clients, la réaction très rapide des TO concernés est une preuve de plus du professionnalisme de ceux-ci.
En trouvant des solutions dans les heures qui ont suivi la faillite, ils permettent aux clients de partir ou de revenir de vacances avec un minimum de désagréments. »
Les réactions des observateurs belges
Marc Uytendael, journaliste au Het Laatse Nieuws, premier quotidien flamand de Belgique: « La faillite de la Sobelair est symptomatique de l’industrie aérienne en Belgique. Elle se caractérise trop souvent par une gestion manquant d’une vision exacte des possibilités. L’exemple du vol régulier mis en place par la Sobelair et qui a coûté une fortune à la compagnie est typique à ce sujet ».
Tandis que pour Jean Luc Hans, président de l’ABTO (l’Association Belge des Tours Opérateurs): «Après les compagnies charters Constellation et City Bird et la Sabena, pour ne parler que des plus importantes, il est triste de voir la disparition d’une compagnie historique.
Si pour les TO importants, cette disparition pourra être facilement résolue, par contre l’absence de la Sobelair risque de poser à terme des problèmes pour certains TO moyens ou petits. C’est également la preuve que si une compagnie charter n’a pas le soutien ou le support d’un grand groupe, il lui est de plus en plus difficile d’assurer sa pérennité ».
Depuis le début du mois, Byrdie en association avec la SN Air Holding et le groupe TUI Belgium s’étaient portés candidats à la reprise mais sans succès. D’autres investisseurs ont été également cités dont, le dernier en date, un mystérieux groupe franco-italien. (Pour certains, il se serait s’agit d’Azzura/Groupe Seven).
Ces dernières semaines, il était évoqué soit la mise en concordat, soit la liquidation juridique de l’entreprise. Le Tribunal en a décidé autrement. Pour lui, comme aucun repreneur n’a proposé un plan sérieux de reprise garantissant les intérêts des créanciers et du personnel et comme le crédit de la société était ébranlé, la faillite d’office a donc été prononcée.
Jetair a mis en œuvre un plan B
En pratique, la capacité de transport de la Sobelair était réservée à plus de 85% aux seuls TO et brokers belges du groupe TUI (Jetair, VIP Selection, Sunjets et Jet Only). Selon un communiqué émis par la direction générale du groupe: « Jetair a mis en œuvre un plan B.
Il prévoit une solution à court terme et jette les bases d’une solution structurelle pour les semaines à venir. Il est tenu compte au maximum des horaires originaux, mais des changements éventuels peuvent temporairement survenir.
Il va de soi que le Plan B sera exécuté par des compagnies aériennes dignes de confiance et satisfaisant à toutes les consignes techniques et de sécurité. » Pour être informé sur les procédures mises en place, Jetair renvoie les clients soit aux AGV, soit à son site www.jetair.be, soit à son call center.
A notre connaissance trois autres organismes sont également concernés: Thomas Cook, le Club Med et la CIT. En ce qui concerne la CIT, pas de problèmes à prévoir « La Sobelair n’assurait que les vols affrétés pour le Parlement Européen. Normalement les prochains vols ne sont programmés que pour dans 3 semaines. Ce qui nous laisse le temps pour trouver une solution », nous a confié Jan Van Steen, CEO du groupe italien en Belgique.
La plupart des autres TO étudient des solutions
Pour la branche belge du Club Med, Hélène André, attaché de presse: « Aucun vol n’était prévu pour ce lundi et ce mardi. En ce qui concerne les départs et arrivées pour le WE prochain, nous avons trouvé des solutions. Pour le court et le long terme, dès demain nous allons étudier les différentes possibilités ».
Dernier groupe concerné, Thomas Cook. Hans Swinnen, CEO Thomas Cook Belgium: « Nous utilisons la Sobelair principalement pour nos vols long-courriers. Pour ce qui est du court terme, nous avons trouvé assez rapidement une solution avec les compagnies Iberworld et Air Comet. Il ne nous reste plus qu’à assurer l’avenir. »
Geert Van Lierde, rédacteur en chef d’Infotravel, mensuel professionnel du secteur: « Je pense en premier lieu au personnel pour qui cette faillite est une vraie catastrophe. En ce qui concerne les clients, la réaction très rapide des TO concernés est une preuve de plus du professionnalisme de ceux-ci.
En trouvant des solutions dans les heures qui ont suivi la faillite, ils permettent aux clients de partir ou de revenir de vacances avec un minimum de désagréments. »
Les réactions des observateurs belges
Marc Uytendael, journaliste au Het Laatse Nieuws, premier quotidien flamand de Belgique: « La faillite de la Sobelair est symptomatique de l’industrie aérienne en Belgique. Elle se caractérise trop souvent par une gestion manquant d’une vision exacte des possibilités. L’exemple du vol régulier mis en place par la Sobelair et qui a coûté une fortune à la compagnie est typique à ce sujet ».
Tandis que pour Jean Luc Hans, président de l’ABTO (l’Association Belge des Tours Opérateurs): «Après les compagnies charters Constellation et City Bird et la Sabena, pour ne parler que des plus importantes, il est triste de voir la disparition d’une compagnie historique.
Si pour les TO importants, cette disparition pourra être facilement résolue, par contre l’absence de la Sobelair risque de poser à terme des problèmes pour certains TO moyens ou petits. C’est également la preuve que si une compagnie charter n’a pas le soutien ou le support d’un grand groupe, il lui est de plus en plus difficile d’assurer sa pérennité ».