Bien que €1 par passager puisse sembler marginal, cette taxe aura un impact considérable sur le marché aérien français, et de plusieurs millions que nous pourrions investir en France afin de développer de nouvelles lignes, alors que nous recevons plus de deux nouveaux Airbus chaque mois.
Cette taxe pénalisera plus particulièrement :
- Les consommateurs français
- Cette taxe discriminatoire pénaliserait les passagers à faible pouvoir d’achat, les familles, les étudiants et les retraités puisqu’il s’agit d’une taxe fixe, et non d’un pourcentage en fonction du prix du billet payé.
Cette taxe pénaliserait doublement les lignes intérieures
Cette taxe pénaliserait doublement les lignes intérieures puisque les passagers devraient payer deux fois à l’aller comme au retour.
Cette taxe viendrait s’ajouter à des conditions économiques déjà dégradées en France: outre l’augmentation sans précèdent du prix du pétrole, le niveau des taxes aériennes en France sont les plus élevées d’Europe, et le degré d’ouverture du marché à la concurrence est le plus faible. Ceci a pour résultat la persistance d'un marché sous-développé par rapport à nos grands partenaires de l’Union Européenne avec des milliers d’emplois qui ne se créent pas.
Cette taxe serait discriminatoire par rapport aux autres modes de transport sur les courtes et moyennes distances. En effet, le gouvernement pourrait garantir une somme plus importante si il avait décidé de taxer l'ensemble des secteurs du transport (aérien, ferré, routier, maritime) en abaissant parallèlement le montant de cette taxe.
Enfin, cette taxe serait discriminatoire sur un plan européen, la France étant le seul pays de l'union qui soit aujourd'hui engagée sur cette taxe. Le Royaume-Uni pour sa part a décidé de requalifier une taxe déjà existante, de manière à ne pas ajouter de un handicap supplémentaire à un secteur déjà en situation fragilisé.
Les compagnies aériennes démocratiques (dites ‘low cost’)
Cette taxe handicaperait le seul moteur du développement du transport aérien en France : les compagnies aériennes démocratiques. Cela serait un coup d’arrêt donné à cette expansion compte tenu de la sensibilité de la demande au prix pour ce segment de l’industrie. (Pour votre information, easyjet, parmi d’autres, n’a pas jusqu’ici répercuté la hausse du prix du carburant dans ses tarifs pour les mêmes raisons).
Cette taxe serait discriminatoire a l’encontre des compagnies effectuant des vols directs par rapport aux compagnies ayant une politique de hub, puisque le passager en transit ne paiera qu’une fois, tandis que le passager « low cost » qui réservera deux vols successifs paiera deux fois.
Pour sa part, easyJet propose les mesures suivantes :
- une exclusion des lignes domestiques et européennes du périmètre d’application de cette taxe
- une étude d’impact de cette taxe sur le secteur aérien
- une révision des niveaux des taxes aéroportuaires et aériennes en France
- une enquête destinée à évaluer le degré de concurrence dans le transport aérien dans notre pays.
le voyageur aérien ne doit pas être pénalisé pour une taxe dédiée aux engagements de la France envers les pays en voie de développement !"
Stephane Fargette
easyJet
France Corporate Affairs Manager
stephane.fargette@easyjet.com
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Cette taxe pénalisera plus particulièrement :
- Les consommateurs français
- Cette taxe discriminatoire pénaliserait les passagers à faible pouvoir d’achat, les familles, les étudiants et les retraités puisqu’il s’agit d’une taxe fixe, et non d’un pourcentage en fonction du prix du billet payé.
Cette taxe pénaliserait doublement les lignes intérieures
Cette taxe pénaliserait doublement les lignes intérieures puisque les passagers devraient payer deux fois à l’aller comme au retour.
Cette taxe viendrait s’ajouter à des conditions économiques déjà dégradées en France: outre l’augmentation sans précèdent du prix du pétrole, le niveau des taxes aériennes en France sont les plus élevées d’Europe, et le degré d’ouverture du marché à la concurrence est le plus faible. Ceci a pour résultat la persistance d'un marché sous-développé par rapport à nos grands partenaires de l’Union Européenne avec des milliers d’emplois qui ne se créent pas.
Cette taxe serait discriminatoire par rapport aux autres modes de transport sur les courtes et moyennes distances. En effet, le gouvernement pourrait garantir une somme plus importante si il avait décidé de taxer l'ensemble des secteurs du transport (aérien, ferré, routier, maritime) en abaissant parallèlement le montant de cette taxe.
Enfin, cette taxe serait discriminatoire sur un plan européen, la France étant le seul pays de l'union qui soit aujourd'hui engagée sur cette taxe. Le Royaume-Uni pour sa part a décidé de requalifier une taxe déjà existante, de manière à ne pas ajouter de un handicap supplémentaire à un secteur déjà en situation fragilisé.
Les compagnies aériennes démocratiques (dites ‘low cost’)
Cette taxe handicaperait le seul moteur du développement du transport aérien en France : les compagnies aériennes démocratiques. Cela serait un coup d’arrêt donné à cette expansion compte tenu de la sensibilité de la demande au prix pour ce segment de l’industrie. (Pour votre information, easyjet, parmi d’autres, n’a pas jusqu’ici répercuté la hausse du prix du carburant dans ses tarifs pour les mêmes raisons).
Cette taxe serait discriminatoire a l’encontre des compagnies effectuant des vols directs par rapport aux compagnies ayant une politique de hub, puisque le passager en transit ne paiera qu’une fois, tandis que le passager « low cost » qui réservera deux vols successifs paiera deux fois.
Pour sa part, easyJet propose les mesures suivantes :
- une exclusion des lignes domestiques et européennes du périmètre d’application de cette taxe
- une étude d’impact de cette taxe sur le secteur aérien
- une révision des niveaux des taxes aéroportuaires et aériennes en France
- une enquête destinée à évaluer le degré de concurrence dans le transport aérien dans notre pays.
le voyageur aérien ne doit pas être pénalisé pour une taxe dédiée aux engagements de la France envers les pays en voie de développement !"
Stephane Fargette
easyJet
France Corporate Affairs Manager
stephane.fargette@easyjet.com
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