Les établissements SOWELL proposent, depuis 1985, un type d'hôtellerie "lifestyle" pour les vacanciers - DR : Nico Gomez - SOWELL HÔTELS La Plage, Saint Raphael
TourMaG.com - Soleil Vacances est devenu il y a quelques semaines Sowell. Votre groupe hôtelier est présent sur le marché depuis 1985. Pourquoi avoir changé de nom en 2021 ?
Jean-Paul Schaeffer : L'appellation Soleil Vacances correspondait à notre positionnement : une offre strictement vacances dans les plus belles destinations en France.
Néanmoins, elle pouvait laisser penser qu'il s'agissait de prestations du type village vacances, alors que j'ai un ADN hôtelier et que nous proposons de vraies prestations hôtelières, avec tous les services, et la différenciation d'un hôtel destiné à une clientèle de vacances, qui est très différente d'une hôtellerie traditionnelle.
En effet, nos établissements disposent d'espaces aquatiques, avec piscines, sauna, Spa. Nous avons également des services de locations de vélo pour l'été, de ski, sans pour autant être des villages vacances. Nos établissements sont classés en hôtels ou en résidences de tourisme.
TourMaG.com - Vous avez créé le Groupe il y a 36 ans. Vous-même êtes issu du milieu hôtelier ?
Jean-Paul Schaeffer : Je suis fils d'une famille d'hôteliers traditionnels, qui étaient à la fois dans les Gorges du Verdon et dans la station de Pra-Loup, dans les Alpes du Sud.
J'ai fait évoluer le produit hôtelier suite à une expérience d'agent de voyages et de tour-opérateur qui m'a permis de comprendre l'attente de la clientèle.
En effet, je revendais à la fois du village vacances, du club de vacances, de la résidence de tourisme, de l'hôtellerie. J'ai donc fait évoluer l'offre de mon premier établissement à Pra-Loup vers une hôtellerie avec une proposition de spectacles le soir, avec une piscine intérieure et un sauna, une salle de musculation, la mise à disposition gratuite de vélos, de skis, de raquettes, toujours avec un service de restauration très soigné, les chambres faites tous les jours, etc.
C'est pour cela que j'ai décidé de me différencier de l'offre de type village vacances, pour laquelle le nom de Soleil Vacances pouvait prêter à confusion. Car depuis 1985, je pratique un type d'hôtellerie que l'on pourrait appeler "lifestyle".
Jean-Paul Schaeffer : L'appellation Soleil Vacances correspondait à notre positionnement : une offre strictement vacances dans les plus belles destinations en France.
Néanmoins, elle pouvait laisser penser qu'il s'agissait de prestations du type village vacances, alors que j'ai un ADN hôtelier et que nous proposons de vraies prestations hôtelières, avec tous les services, et la différenciation d'un hôtel destiné à une clientèle de vacances, qui est très différente d'une hôtellerie traditionnelle.
En effet, nos établissements disposent d'espaces aquatiques, avec piscines, sauna, Spa. Nous avons également des services de locations de vélo pour l'été, de ski, sans pour autant être des villages vacances. Nos établissements sont classés en hôtels ou en résidences de tourisme.
TourMaG.com - Vous avez créé le Groupe il y a 36 ans. Vous-même êtes issu du milieu hôtelier ?
Jean-Paul Schaeffer : Je suis fils d'une famille d'hôteliers traditionnels, qui étaient à la fois dans les Gorges du Verdon et dans la station de Pra-Loup, dans les Alpes du Sud.
J'ai fait évoluer le produit hôtelier suite à une expérience d'agent de voyages et de tour-opérateur qui m'a permis de comprendre l'attente de la clientèle.
En effet, je revendais à la fois du village vacances, du club de vacances, de la résidence de tourisme, de l'hôtellerie. J'ai donc fait évoluer l'offre de mon premier établissement à Pra-Loup vers une hôtellerie avec une proposition de spectacles le soir, avec une piscine intérieure et un sauna, une salle de musculation, la mise à disposition gratuite de vélos, de skis, de raquettes, toujours avec un service de restauration très soigné, les chambres faites tous les jours, etc.
C'est pour cela que j'ai décidé de me différencier de l'offre de type village vacances, pour laquelle le nom de Soleil Vacances pouvait prêter à confusion. Car depuis 1985, je pratique un type d'hôtellerie que l'on pourrait appeler "lifestyle".
Deux nouveaux établissements en Ardèche et à La Plagne
TourMaG.com - D'où le nom de Sowell...
Jean-Paul Schaeffer : L'étude du changement de nom avait été initiée depuis un certain temps, mais changer d'enseigne est une décision lourde de conséquences, qui ne souffre pas l'erreur. L'erreur pouvant être économiquement désastreuse.
Je pense que la marque Sowell correspond plus au produit que nous proposons. Nous l'avons par ailleurs déclinée en quatre gammes (Hôtels, Résidences, Family et Collection, ndlr) car nos établissements sont différents, avec chacun leur caractère, leur décoration, leurs équipes qui amènent un contact différent avec le client.
Chaque gamme conserve tout de même cet ADN "lifestyle", qui s'insère dans l'histoire touristique locale, que l'on soit à Carcassonne, à Trouville ou à Moustiers-Sainte-Marie dans les Gorges du Verdon.
De plus, nos établissements se trouvent à chaque fois situés sur le meilleur emplacement possible, c'est aussi notre force. Et ceci, la clientèle y est très sensible aujourd'hui.
TourMaG.com - Vous possédez 26 établissements répartis sur une grande partie de la France : Côte d'Azur, Occitanie, Landes, Normandie... D'autres ouvertures sont-elles prévues ?
Jean-Paul Schaeffer : Hormis le quart Nord-Est et Paris, nous sommes présents partout en France. Et nous cherchons toujours à nous développer, à mailler un peu plus. Je souhaite d'ailleurs trouver un bel emplacement à Paris, je cherche toujours.
Cet été, nous ouvrons deux nouveaux établissements. Le premier en Ardèche est une reprise d'un ancien hôtel exploité par Pierre & Vacances en résidence de tourisme sur le domaine du Rouret. L'établissement propose 130 chambres et suites et a connu un démarrage en fanfare, avec un vrai intérêt de notre clientèle et des réservations prometteuses.
Le second se trouve sur le domaine skiable de La Plagne, à Plagne-Montalbert, avec un positionnement premium au pied des pistes, à proximité immédiate du village ancien de Montalbert.
C'est un établissement qui avait été construit pour les Jeux olympiques d'Albertville, exploité ensuite en village de vacances et qui va redevenir un hôtel de 120 chambres après des travaux de rénovation. Cet été, il sera déjà ouvert, en juillet/août, mais ne disposera que de 80 chambres.
Par ailleurs, d'ici la fin de l'année, je pense que nous ouvrirons 4 à 5 établissements supplémentaires, toujours avec la même exigence au niveau des emplacements, de la qualité de services et avec une offre all inclusive traditionnelle ou gold (avec proposition d'une bouteille de champagne à l'arrivée, des alcools de marque à volonté, un service à table, etc.).
TourMaG.com - Vous ciblez davantage une clientèle CSP+. Travaillez-vous davantage en B2B ou en B2C ?
Jean-Paul Schaeffer : J'ai un partenariat historique avec les réseaux de distribution et les tour-opérateurs, c'est ma principale force.
Je suis moins agressif sur le marché des comités d'entreprise et associations, même si je devrais être plus présent. Je travaille avec plus de 110 partenaires en France, en Europe et à l'international.
Jean-Paul Schaeffer : L'étude du changement de nom avait été initiée depuis un certain temps, mais changer d'enseigne est une décision lourde de conséquences, qui ne souffre pas l'erreur. L'erreur pouvant être économiquement désastreuse.
Je pense que la marque Sowell correspond plus au produit que nous proposons. Nous l'avons par ailleurs déclinée en quatre gammes (Hôtels, Résidences, Family et Collection, ndlr) car nos établissements sont différents, avec chacun leur caractère, leur décoration, leurs équipes qui amènent un contact différent avec le client.
Chaque gamme conserve tout de même cet ADN "lifestyle", qui s'insère dans l'histoire touristique locale, que l'on soit à Carcassonne, à Trouville ou à Moustiers-Sainte-Marie dans les Gorges du Verdon.
De plus, nos établissements se trouvent à chaque fois situés sur le meilleur emplacement possible, c'est aussi notre force. Et ceci, la clientèle y est très sensible aujourd'hui.
TourMaG.com - Vous possédez 26 établissements répartis sur une grande partie de la France : Côte d'Azur, Occitanie, Landes, Normandie... D'autres ouvertures sont-elles prévues ?
Jean-Paul Schaeffer : Hormis le quart Nord-Est et Paris, nous sommes présents partout en France. Et nous cherchons toujours à nous développer, à mailler un peu plus. Je souhaite d'ailleurs trouver un bel emplacement à Paris, je cherche toujours.
Cet été, nous ouvrons deux nouveaux établissements. Le premier en Ardèche est une reprise d'un ancien hôtel exploité par Pierre & Vacances en résidence de tourisme sur le domaine du Rouret. L'établissement propose 130 chambres et suites et a connu un démarrage en fanfare, avec un vrai intérêt de notre clientèle et des réservations prometteuses.
Le second se trouve sur le domaine skiable de La Plagne, à Plagne-Montalbert, avec un positionnement premium au pied des pistes, à proximité immédiate du village ancien de Montalbert.
C'est un établissement qui avait été construit pour les Jeux olympiques d'Albertville, exploité ensuite en village de vacances et qui va redevenir un hôtel de 120 chambres après des travaux de rénovation. Cet été, il sera déjà ouvert, en juillet/août, mais ne disposera que de 80 chambres.
Par ailleurs, d'ici la fin de l'année, je pense que nous ouvrirons 4 à 5 établissements supplémentaires, toujours avec la même exigence au niveau des emplacements, de la qualité de services et avec une offre all inclusive traditionnelle ou gold (avec proposition d'une bouteille de champagne à l'arrivée, des alcools de marque à volonté, un service à table, etc.).
TourMaG.com - Vous ciblez davantage une clientèle CSP+. Travaillez-vous davantage en B2B ou en B2C ?
Jean-Paul Schaeffer : J'ai un partenariat historique avec les réseaux de distribution et les tour-opérateurs, c'est ma principale force.
Je suis moins agressif sur le marché des comités d'entreprise et associations, même si je devrais être plus présent. Je travaille avec plus de 110 partenaires en France, en Europe et à l'international.
Des process améliorés en interne
TourMaG.com - Dans quel état êtes-vous après ces trois confinements et alors que les deux tiers des établissements Sowell ont rouvert le 7 mai...
Jean-Paul Schaeffer : Cette ouverture est une libération, pour toutes mes équipes !
Depuis un an, nous avons subi les événements et accumulé un endettement supplémentaire avec les PGE, mais heureusement en même temps que nous avons pu y recourir pour nous soutenir.
L'entreprise était solide, et nous n'avons pas eu à décaisser notre PGE suite au premier confinement, mais lors du second confinement, notre trésorerie a été consommée et j'ai dû décaisser les PGE pour tenir.
La saison d'hiver représente la moitié de notre chiffre d'affaires et nous avons subi un énorme manque à gagner, car nous avons pris la décision de n'ouvrir aucun établissement. En effet, il est impossible de proposer du all inclusive quand les restaurants sont fermés et des sports d'hiver sans remontées mécaniques...
Nous avons mis à profit ces fermetures pour procéder à des rénovations anticipées et complètes de plusieurs établissements : à Trouville, aux Ménuires, à Grimaud sur le Golfe de Saint-Tropez...
Nous avons également fait évoluer nos process en interne : fiabilisation de nos offres en restauration, évolution de nos logiciels d'exploitation qui vont générer automatiquement des factures, afin d'éviter les erreurs, fluidifier les paiements et permettre de sécuriser notre trésorerie.
Pour nos clients, nous avons adopté une logique d'accueil et de pré-check-in, grâce à des outils accessibles avant le séjour.
Ainsi, si toutes les démarches sont faites en amont, nous pouvons accueillir le client avec un verre d'accueil, lui remettre les clés de sa chambre et le personnel anciennement affecté aux démarches fastidieuses d'enregistrement peut à la place accompagner les clients, leur montrer la chambre et installer un vrai contact.
Cette crise nous a fait beaucoup de mal mais a, en même temps, permis d'accélérer notre mutation et de progresser dans notre métier.
TourMaG.com - Le personnel est-il prêt à reprendre ? Tout le monde a été mis au chômage partiel ces derniers mois ?
Jean-Paul Schaeffer : Le personnel permanent oui, ils ont été "protégés".
Mais un grand nombre de collaborateurs qui sont des saisonniers ont subi les événements plus que d'autres, sans indemnisation, et cela est injuste. En intersaison, ils n'avaient pas forcément les couvertures, ni le chômage.
Même si le Gouvernement a énormément aidé le secteur, il y a eu un problème d'incompréhension pour les saisonniers. En effet, il y a un calibrage des aides au mois le mois ou par bimestre sur les périodes de fermeture. Or, pour un saisonnier d'hiver qui réalise 80% de son chiffre d'affaires sur les quatre mois de saison hivernale, il faut considérer que les charges fixes continuent sur l'année entière.
Enfin, heureusement tout de même que nous avons pu bénéficier des aides, car sans PGE, nous n'aurions pas pu rouvrir début mai. Après se posera le problème du remboursement de la dette accumulée, ce sera notre fardeau pour les prochaines années.
Quant à la reprise, nous améliorons les conditions de travail chaque année par les process d'accueil et tout ce qui contribue à la satisfaction clients, mais aussi par l'amélioration des conditions de logement.
Nous travaillons également sur la formation, avec la mise en place d'outils e-learning pour tous les postes (femmes de chambres, personnel d'accueil, de cuisine, de salle, etc.) de manière à pouvoir les accompagner, leur permettre de gravir des échelons et à faire en sorte qu'ils s'inscrivent durablement dans ce métier, que ce ne soit pas qu'un métier de jeunes saisonniers. Pour offrir durablement des débouchés de carrière.
Nous allons également proposer à tous nos collaborateurs, dès que cela sera possible, des possibilités de vaccination en interne, car ils sont grandement exposés au risque sanitaire. Des infirmières qui ont la possibilité de vacciner des travailleurs viendront directement dans nos établissements.
Jean-Paul Schaeffer : Cette ouverture est une libération, pour toutes mes équipes !
Depuis un an, nous avons subi les événements et accumulé un endettement supplémentaire avec les PGE, mais heureusement en même temps que nous avons pu y recourir pour nous soutenir.
L'entreprise était solide, et nous n'avons pas eu à décaisser notre PGE suite au premier confinement, mais lors du second confinement, notre trésorerie a été consommée et j'ai dû décaisser les PGE pour tenir.
La saison d'hiver représente la moitié de notre chiffre d'affaires et nous avons subi un énorme manque à gagner, car nous avons pris la décision de n'ouvrir aucun établissement. En effet, il est impossible de proposer du all inclusive quand les restaurants sont fermés et des sports d'hiver sans remontées mécaniques...
Nous avons mis à profit ces fermetures pour procéder à des rénovations anticipées et complètes de plusieurs établissements : à Trouville, aux Ménuires, à Grimaud sur le Golfe de Saint-Tropez...
Nous avons également fait évoluer nos process en interne : fiabilisation de nos offres en restauration, évolution de nos logiciels d'exploitation qui vont générer automatiquement des factures, afin d'éviter les erreurs, fluidifier les paiements et permettre de sécuriser notre trésorerie.
Pour nos clients, nous avons adopté une logique d'accueil et de pré-check-in, grâce à des outils accessibles avant le séjour.
Ainsi, si toutes les démarches sont faites en amont, nous pouvons accueillir le client avec un verre d'accueil, lui remettre les clés de sa chambre et le personnel anciennement affecté aux démarches fastidieuses d'enregistrement peut à la place accompagner les clients, leur montrer la chambre et installer un vrai contact.
Cette crise nous a fait beaucoup de mal mais a, en même temps, permis d'accélérer notre mutation et de progresser dans notre métier.
TourMaG.com - Le personnel est-il prêt à reprendre ? Tout le monde a été mis au chômage partiel ces derniers mois ?
Jean-Paul Schaeffer : Le personnel permanent oui, ils ont été "protégés".
Mais un grand nombre de collaborateurs qui sont des saisonniers ont subi les événements plus que d'autres, sans indemnisation, et cela est injuste. En intersaison, ils n'avaient pas forcément les couvertures, ni le chômage.
Même si le Gouvernement a énormément aidé le secteur, il y a eu un problème d'incompréhension pour les saisonniers. En effet, il y a un calibrage des aides au mois le mois ou par bimestre sur les périodes de fermeture. Or, pour un saisonnier d'hiver qui réalise 80% de son chiffre d'affaires sur les quatre mois de saison hivernale, il faut considérer que les charges fixes continuent sur l'année entière.
Enfin, heureusement tout de même que nous avons pu bénéficier des aides, car sans PGE, nous n'aurions pas pu rouvrir début mai. Après se posera le problème du remboursement de la dette accumulée, ce sera notre fardeau pour les prochaines années.
Quant à la reprise, nous améliorons les conditions de travail chaque année par les process d'accueil et tout ce qui contribue à la satisfaction clients, mais aussi par l'amélioration des conditions de logement.
Nous travaillons également sur la formation, avec la mise en place d'outils e-learning pour tous les postes (femmes de chambres, personnel d'accueil, de cuisine, de salle, etc.) de manière à pouvoir les accompagner, leur permettre de gravir des échelons et à faire en sorte qu'ils s'inscrivent durablement dans ce métier, que ce ne soit pas qu'un métier de jeunes saisonniers. Pour offrir durablement des débouchés de carrière.
Nous allons également proposer à tous nos collaborateurs, dès que cela sera possible, des possibilités de vaccination en interne, car ils sont grandement exposés au risque sanitaire. Des infirmières qui ont la possibilité de vacciner des travailleurs viendront directement dans nos établissements.
Une forte hausse des réservations depuis deux semaines
TourMaG.com - Comment évoluent les réservations depuis les dernières annonces gouvernementales ?
Jean-Paul Schaeffer : Nous constatons une forte hausse des réservations. Par exemple, à Trouville, dès l'ouverture, les premiers week-ends devraient afficher complet. A Carcassonne, cela devrait aller un peu moins vite puisque nous avons une clientèle internationale plus importante, qui mettra plus de temps à revenir.
Sur la montagne, hormis Pra-Loup et Saint-Gervais-les-Bains qui ont des saisons plus longues, pour les autres stations, les ouvertures sont limitées à juillet-août.
Nous n'excluons pas d'allonger les durées de saison en juin et en septembre, mais cela ne dépend pas que de nous. Tous les acteurs de la montagne doivent y travailler : que les commerces et les animations soient ouverts, que les guides soient là, etc.
Quant à nos deux nouveaux établissements en Ardèche et à La Plagne, ils trouvent leur clientèle, puisque nous avons des ventes en cours avec des partenaires tels Voyage Privé, Vente Privée, etc.
TourMaG.com - Un mot pour conclure ?
Jean-Paul Schaeffer : Je pense que le tourisme en général va devoir faire de gros efforts dans la qualité des prestations.
Nous devons mieux satisfaire nos clients et pour cela, nous devons nous appuyer sur la formation de nos salariés, qui doivent faire énormément de progrès.
Il y a quinze ans encore, le secteur de l'hôtellerie/restauration en France était connu pour avoir des niveaux de qualification et de formation élevés, tout cela s'est fortement dégradé et notre profession va devoir réfléchir à cette problématique.
C'est vital pour l'attractivité de notre métier, car nous exerçons des métiers qui sont extraordinairement valorisants. Nous sommes au service de clients qui nous confient ce qu'ils ont de plus précieux : leurs vacances. Et pour réussir, nous devons avoir des collaborateurs passionnés, bien formés, et bien dans leur métier.
TourMaG.com - A quoi attribuez-vous cette dégradation dans la formation ?
Jean-Paul Schaeffer : Il faut se questionner, je pense, sur l'attractivité des métiers manuels, qui sont considérés comme des métiers que l'on fait par nécessité si l'on ne parvient pas à faire des études plus poussées après le bac.
C'est très dommage car ces métiers d'art, d'artisans, de services permettent de s'épanouir parfois beaucoup mieux que des métiers dont les débouchés ne sont pas aussi valorisants qu'attendus.
Pour ma part, je suis très heureux d'exercer dans le tourisme, dans l'hôtellerie/restauration et pour rien au monde, même après les événements terribles que nous avons subis, je ne pourrais envisager de changer de métier.
Jean-Paul Schaeffer : Nous constatons une forte hausse des réservations. Par exemple, à Trouville, dès l'ouverture, les premiers week-ends devraient afficher complet. A Carcassonne, cela devrait aller un peu moins vite puisque nous avons une clientèle internationale plus importante, qui mettra plus de temps à revenir.
Sur la montagne, hormis Pra-Loup et Saint-Gervais-les-Bains qui ont des saisons plus longues, pour les autres stations, les ouvertures sont limitées à juillet-août.
Nous n'excluons pas d'allonger les durées de saison en juin et en septembre, mais cela ne dépend pas que de nous. Tous les acteurs de la montagne doivent y travailler : que les commerces et les animations soient ouverts, que les guides soient là, etc.
Quant à nos deux nouveaux établissements en Ardèche et à La Plagne, ils trouvent leur clientèle, puisque nous avons des ventes en cours avec des partenaires tels Voyage Privé, Vente Privée, etc.
TourMaG.com - Un mot pour conclure ?
Jean-Paul Schaeffer : Je pense que le tourisme en général va devoir faire de gros efforts dans la qualité des prestations.
Nous devons mieux satisfaire nos clients et pour cela, nous devons nous appuyer sur la formation de nos salariés, qui doivent faire énormément de progrès.
Il y a quinze ans encore, le secteur de l'hôtellerie/restauration en France était connu pour avoir des niveaux de qualification et de formation élevés, tout cela s'est fortement dégradé et notre profession va devoir réfléchir à cette problématique.
C'est vital pour l'attractivité de notre métier, car nous exerçons des métiers qui sont extraordinairement valorisants. Nous sommes au service de clients qui nous confient ce qu'ils ont de plus précieux : leurs vacances. Et pour réussir, nous devons avoir des collaborateurs passionnés, bien formés, et bien dans leur métier.
TourMaG.com - A quoi attribuez-vous cette dégradation dans la formation ?
Jean-Paul Schaeffer : Il faut se questionner, je pense, sur l'attractivité des métiers manuels, qui sont considérés comme des métiers que l'on fait par nécessité si l'on ne parvient pas à faire des études plus poussées après le bac.
C'est très dommage car ces métiers d'art, d'artisans, de services permettent de s'épanouir parfois beaucoup mieux que des métiers dont les débouchés ne sont pas aussi valorisants qu'attendus.
Pour ma part, je suis très heureux d'exercer dans le tourisme, dans l'hôtellerie/restauration et pour rien au monde, même après les événements terribles que nous avons subis, je ne pourrais envisager de changer de métier.