C'est à Ivry-sur-Seine, au siège de Selectour, que Laurent Abitbol, a présenté l'actualité des entités qu'il préside - Photo LG
Après deux ans à faire le dos rond, "mais on jamais lâché la machine", Marietton Développement et Selectour, présidés par Laurent Abitbol, abordent ce début d'année avec optimisme et combativité.
Optimisme, car les ventes tourisme repartent tant chez Marietton que chez Selectour avec des niveaux qui atteignent 91% de ceux de 2019.
Pour accompagner la reprise, Selectour va prendre la parole à la télévision avec 1640 spots, dès le 28 février, en particulier sur les chaînes du groupe TF1, pour faire passer des messages sur la marque distributeur.
Havas Voyages sera visible sur des magazines papier (Paris Match, Gala…) pour affirmer sa position de spécialiste sur diverses destinations.
Pour ces deux campagnes, des budgets respectifs de 1,5 million et 1 million d'euros ont été débloqués. "Ni chez Selectour, ni chez Marietton, nous avons touché à nos PGE, souligne Laurent Abitbol, 6 millions d'euros pour l'un, 30 millions d'euros pour l'autre. Les aides de l'Etat et le chômage partiel nous l'ont permis. J'ai eu l'occasion de remercier Emmanuel Macron."
Optimisme, toujours, car les résultats des "tour-opérateurs maison" sont excellents. "Nous ne regrettons pas d'avoir acheté Austral Lagons lors de la crise", souligne le patron de Marietton.
Les acquisitions avec l'appui de Certares son actionnaire, vont reprendre. Pas de révolution dans le référencement, "tous les tour-opérateurs ont été reconduits".
Optimisme, car les ventes tourisme repartent tant chez Marietton que chez Selectour avec des niveaux qui atteignent 91% de ceux de 2019.
Pour accompagner la reprise, Selectour va prendre la parole à la télévision avec 1640 spots, dès le 28 février, en particulier sur les chaînes du groupe TF1, pour faire passer des messages sur la marque distributeur.
Havas Voyages sera visible sur des magazines papier (Paris Match, Gala…) pour affirmer sa position de spécialiste sur diverses destinations.
Pour ces deux campagnes, des budgets respectifs de 1,5 million et 1 million d'euros ont été débloqués. "Ni chez Selectour, ni chez Marietton, nous avons touché à nos PGE, souligne Laurent Abitbol, 6 millions d'euros pour l'un, 30 millions d'euros pour l'autre. Les aides de l'Etat et le chômage partiel nous l'ont permis. J'ai eu l'occasion de remercier Emmanuel Macron."
Optimisme, toujours, car les résultats des "tour-opérateurs maison" sont excellents. "Nous ne regrettons pas d'avoir acheté Austral Lagons lors de la crise", souligne le patron de Marietton.
Les acquisitions avec l'appui de Certares son actionnaire, vont reprendre. Pas de révolution dans le référencement, "tous les tour-opérateurs ont été reconduits".
Laurent Abitbol est très remonté contre Air France et la SNCF
Bémol, le voyage d'affaires qui ne retrouve pas les niveaux de 2019, "40% en janvier, 60% en février" et "on ne ressent pas toujours pas quelque chose de très fort". Peut-être ne retrouvera t-il d'ailleurs pas les chiffres d'avant crise, "l'ennemi, c'est Zoom", il faudra donc aller chercher des parts de marché.
Laurent Abitbol souligne que cette crise a permis à la profession de mieux se faire connaître des politiques et, fort de ces appuis, elle est à même de mieux défendre ses intérêts.
"J'ai plus d'un tour dans mon sac", avance-t-il. Dans son viseur, Air France et la surcharge de 13 euros par segment qui sera appliqué dès le 1er juin pour les agences qui réservent via les GDS.
Il est impensable pour le chef d'entreprise qu'un billet d'avion coûte plus cher en agences et il appelle une nouvelle fois à un retour de la commission.
Ces 26 euros pour un billet aller-retour s'ajoutent en effet à des frais de service. On peut même appeler cela un "crime contre nos entreprises", synthétise Laurent Abitbol.
"Et j'aime Air France, c'est dur de ne pas être aimé par quelqu'un qu'on aime".
Il n'épargne pas non plus la SNCF qui rémunère très peu les agences.
Laurent Abitbol souligne que cette crise a permis à la profession de mieux se faire connaître des politiques et, fort de ces appuis, elle est à même de mieux défendre ses intérêts.
"J'ai plus d'un tour dans mon sac", avance-t-il. Dans son viseur, Air France et la surcharge de 13 euros par segment qui sera appliqué dès le 1er juin pour les agences qui réservent via les GDS.
Il est impensable pour le chef d'entreprise qu'un billet d'avion coûte plus cher en agences et il appelle une nouvelle fois à un retour de la commission.
Ces 26 euros pour un billet aller-retour s'ajoutent en effet à des frais de service. On peut même appeler cela un "crime contre nos entreprises", synthétise Laurent Abitbol.
"Et j'aime Air France, c'est dur de ne pas être aimé par quelqu'un qu'on aime".
Il n'épargne pas non plus la SNCF qui rémunère très peu les agences.
Laurent Abitbol souhaite retrouver de la compétitivité dès 2022
"Si nous ne vendions que des billets de train, nous perdrions six millions d'euros par an" souligne Christophe Jacquet, directeur général d'Havas Voyages, qui parle "d'abus de position de dominante".
Sans compter qu'il n'est pas possible de vendre Ouigo via les canaux traditionnels, ce que peut difficilement comprendre un client.
Autant de combat que la profession "va mener ensemble" avec l'appui des Entreprises du Voyage. Une réunion de travail est déjà prévue en mars pour étudier les actions à mener et pourquoi pas des recours juridiques.
Le tout doit permettre aux entreprises de retrouver de la compétitivité de garder ses collaborateurs et d'en attirer de nouveaux.
Ceux de Selectour auront l'occasion de se retrouver à l'occasion des forces de vente affaires et tourisme qui se dérouleront du 24 au 27 mars à Athènes.
Sans compter qu'il n'est pas possible de vendre Ouigo via les canaux traditionnels, ce que peut difficilement comprendre un client.
Autant de combat que la profession "va mener ensemble" avec l'appui des Entreprises du Voyage. Une réunion de travail est déjà prévue en mars pour étudier les actions à mener et pourquoi pas des recours juridiques.
Le tout doit permettre aux entreprises de retrouver de la compétitivité de garder ses collaborateurs et d'en attirer de nouveaux.
Ceux de Selectour auront l'occasion de se retrouver à l'occasion des forces de vente affaires et tourisme qui se dérouleront du 24 au 27 mars à Athènes.