TourMaG.com - Comment expliquez-vous le pourquoi de ce partenariat ?
Wim Desmet : « A mon avis, ces deux opérations sont tout à fait logiques. Lorsque TUI a décidé de lancer un TO ouvert sur le marché français, il allait rencontrer deux obstacles. Le premier, la distribution de ses produits et le second avoir une image nationale.
En signant le partenariat avec le GIE Alliance, TUI France se couvre au niveau de la vente du nouveau TO. Pour ce qui est de la touche française, le contrat avec Accor permet au groupe d’Hanovre de proposer des hôtels et des clubs bien connus en France.
Quant au groupe Accor, ce contrat lui garantit une occupation certaine des hôtels et des clubs concernés.»
TM.com - Que pensez-vous du choix des hôtels ?
W.D. : « Lorsque j’observe le niveau qualitatif des hôtels sélectionnés, je suis frappé par le fait que plusieurs d’entre eux sont des produits commercialisés par Étapes Nouvelles.
Or, le premier marché de ce TO c’est d’atteindre une clientèle démocratique pour qui l’élément prix et non qualitatif est l’un des principaux critères de choix. Comme en plus, certains de ces hôtels ou clubs sont assez anciens… Quid de la qualité ?
Par contre, grâce à ces hôtels, TUI-France va proposer une « french touch » dans son catalogue ».
TM.com- La distribution est un élément important de ce partenariat...
W.D. :« Grâce à ce partenariat, TUI-France entre directement dans le marché français et ses produits seront présent partout dans l’Hexagone.
Cependant, il faut noter que la différenciation entre TUI-France et Nouvelles Frontières reste très marquée avec, d’un côté, un réseau de distribution fermé, même s’il vend des produits TUI-France, et, de l’autre, la distribution ouverte avec Alliance.
Si le partenariat avec Alliance est logique, il ne me fait cependant pas peur. En effet, seulement entre 25 et 30 % des ventes sont du type forfait, et les 70 à 75 % restants sont surtout des opérations de billetterie ou de ticketing ».
TM.com - Pensez-vous qu'il s'agit d'une opération de communication ?
W.D. :« Après analyse, je crois donc que l’on a assisté à une remarquable opération publicitaire qui doit être remise à sa juste valeur. »
En dehors de cette analyse, Wim Desmet nous a confié que ce sera l’agence Havas de l’avenue de l’Opéra qui la première, le 16 septembre, changera de dénomination et portera les couleurs de la nouvelle dénomination du réseau : Thomas Cook.
Propos recueillis par Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 05 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be
Wim Desmet : « A mon avis, ces deux opérations sont tout à fait logiques. Lorsque TUI a décidé de lancer un TO ouvert sur le marché français, il allait rencontrer deux obstacles. Le premier, la distribution de ses produits et le second avoir une image nationale.
En signant le partenariat avec le GIE Alliance, TUI France se couvre au niveau de la vente du nouveau TO. Pour ce qui est de la touche française, le contrat avec Accor permet au groupe d’Hanovre de proposer des hôtels et des clubs bien connus en France.
Quant au groupe Accor, ce contrat lui garantit une occupation certaine des hôtels et des clubs concernés.»
TM.com - Que pensez-vous du choix des hôtels ?
W.D. : « Lorsque j’observe le niveau qualitatif des hôtels sélectionnés, je suis frappé par le fait que plusieurs d’entre eux sont des produits commercialisés par Étapes Nouvelles.
Or, le premier marché de ce TO c’est d’atteindre une clientèle démocratique pour qui l’élément prix et non qualitatif est l’un des principaux critères de choix. Comme en plus, certains de ces hôtels ou clubs sont assez anciens… Quid de la qualité ?
Par contre, grâce à ces hôtels, TUI-France va proposer une « french touch » dans son catalogue ».
TM.com- La distribution est un élément important de ce partenariat...
W.D. :« Grâce à ce partenariat, TUI-France entre directement dans le marché français et ses produits seront présent partout dans l’Hexagone.
Cependant, il faut noter que la différenciation entre TUI-France et Nouvelles Frontières reste très marquée avec, d’un côté, un réseau de distribution fermé, même s’il vend des produits TUI-France, et, de l’autre, la distribution ouverte avec Alliance.
Si le partenariat avec Alliance est logique, il ne me fait cependant pas peur. En effet, seulement entre 25 et 30 % des ventes sont du type forfait, et les 70 à 75 % restants sont surtout des opérations de billetterie ou de ticketing ».
TM.com - Pensez-vous qu'il s'agit d'une opération de communication ?
W.D. :« Après analyse, je crois donc que l’on a assisté à une remarquable opération publicitaire qui doit être remise à sa juste valeur. »
En dehors de cette analyse, Wim Desmet nous a confié que ce sera l’agence Havas de l’avenue de l’Opéra qui la première, le 16 septembre, changera de dénomination et portera les couleurs de la nouvelle dénomination du réseau : Thomas Cook.
Propos recueillis par Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 05 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be