Pour l'ensemble du groupe, le bénéfice net s'est envolé entre avril et fin juin à 506 M EUR contre 45 M EUR un an plus tôt, tout en restant en dessous des 521 à 594 M EUR attendus par les analystes interrogés par AFX, filiale d'informations financières de l'AFP. Le bénéfice opérationnel a été multiplié par 4 sur un an, passant de 146 M EUR à 625 M EUR, soit tout en haut de la fourchette de prévisions.
C'est essentiellement grâce à des exceptionnels : la vente au français GDF d'activités énergétiques pour 1 md EUR s'est traduite dans les comptes du deuxième trimestre par un gain de 769 M EUR pour TUI, qui a aussi passé 120 M EUR de provisions pour risques latents sur des désinvestissements prévus.
Les analystes avaient tablé sur seulement 600 M EUR de recettes exceptionnelles de cession. Sur l'ensemble de l'année, ces bénéfices exceptionnels vont permettre d'atteindre un résultat opérationnel supérieur à l'an passé, a réaffirmé TUI.
Le c.a. du deuxième trimestre a baissé de 4% sur un an, à 5,044 mds EUR. Dans le tourisme, secteur dont TUI est leader mondial, le recul des réservations d'été a été ramené à 6% sur un an à l'heure actuelle, contre encore 7,3% fin juillet et 15% au printemps par rapport aux niveaux déjà faibles de l'année noire 2002. La période juillet-septembre a notamment été "bien réservée", grâce à des achats de dernière minute.
Michael Frenzel : "... le creux de la vague est passé"
"L'effet de rattrapage (...) montre que le creux de la vague est passé", a commenté le patron du groupe, Michael Frenzel, cité dans le communiqué. TUI le juge suffisant pour retrouver au troisième trimestre le niveau de résultat opérationnel enregistré un an plus tôt dans sa division tourisme, mais a confirmé que pour l'année, il resterait, bien que nettement positif, sous son niveau de 2002.
Le chiffre d'affaires de la division devrait également accuser sur l'année un repli de 5% comparé aux 12,4 mds EUR de 2002, a précisé le directeur financier Rainer Feuerhake.
Mais "avec à l'arrière plan la reprise présumée de l'économie et l'amélioration de la confiance des consommateurs, le tourisme va revenir sur le chemin de la croissance l'année prochaine", a promis Michael Frenzel. Au deuxième trimestre, malgré la guerre en Irak, l'épidémie de SRAS, la faible conjoncture en Allemagne et la force de l'euro face à la livre sterling qui a pesé sur le marché britannique, la division tourisme a dégagé un bénéfice opérationnel de 51 M EUR après une perte de 250 M EUR au trimestre précédent.
Cela reste néanmoins bien en dessous du bénéfice de 152 M EUR de la période avril-juin 2002. Quant au chiffre d'affaires, il a progressé de 1,9% à 3,2 mds EUR, une hausse liée à l'intégration de Nouvelles Frontières, sans lequel le c.a. aurait baissé de 5,8%.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
redaction@tourmag.com
C'est essentiellement grâce à des exceptionnels : la vente au français GDF d'activités énergétiques pour 1 md EUR s'est traduite dans les comptes du deuxième trimestre par un gain de 769 M EUR pour TUI, qui a aussi passé 120 M EUR de provisions pour risques latents sur des désinvestissements prévus.
Les analystes avaient tablé sur seulement 600 M EUR de recettes exceptionnelles de cession. Sur l'ensemble de l'année, ces bénéfices exceptionnels vont permettre d'atteindre un résultat opérationnel supérieur à l'an passé, a réaffirmé TUI.
Le c.a. du deuxième trimestre a baissé de 4% sur un an, à 5,044 mds EUR. Dans le tourisme, secteur dont TUI est leader mondial, le recul des réservations d'été a été ramené à 6% sur un an à l'heure actuelle, contre encore 7,3% fin juillet et 15% au printemps par rapport aux niveaux déjà faibles de l'année noire 2002. La période juillet-septembre a notamment été "bien réservée", grâce à des achats de dernière minute.
Michael Frenzel : "... le creux de la vague est passé"
"L'effet de rattrapage (...) montre que le creux de la vague est passé", a commenté le patron du groupe, Michael Frenzel, cité dans le communiqué. TUI le juge suffisant pour retrouver au troisième trimestre le niveau de résultat opérationnel enregistré un an plus tôt dans sa division tourisme, mais a confirmé que pour l'année, il resterait, bien que nettement positif, sous son niveau de 2002.
Le chiffre d'affaires de la division devrait également accuser sur l'année un repli de 5% comparé aux 12,4 mds EUR de 2002, a précisé le directeur financier Rainer Feuerhake.
Mais "avec à l'arrière plan la reprise présumée de l'économie et l'amélioration de la confiance des consommateurs, le tourisme va revenir sur le chemin de la croissance l'année prochaine", a promis Michael Frenzel. Au deuxième trimestre, malgré la guerre en Irak, l'épidémie de SRAS, la faible conjoncture en Allemagne et la force de l'euro face à la livre sterling qui a pesé sur le marché britannique, la division tourisme a dégagé un bénéfice opérationnel de 51 M EUR après une perte de 250 M EUR au trimestre précédent.
Cela reste néanmoins bien en dessous du bénéfice de 152 M EUR de la période avril-juin 2002. Quant au chiffre d'affaires, il a progressé de 1,9% à 3,2 mds EUR, une hausse liée à l'intégration de Nouvelles Frontières, sans lequel le c.a. aurait baissé de 5,8%.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
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![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
