13 prestataires ont été sélectionnés par Tahiti Tourisme pour la reprise du bureau parisien, mais la décision finale appartient au Conseil qui tranchera à la fin du mois de mars 2012, indiquait son président, Steeve Hamblin, le 16 mars dernier. - DR
Le bilan 2011 est mitigé pour Tahiti.
Certes la baisse régulière de la fréquentation internationale semble enrayée.
Alors que l’archipel perdait des visiteurs chaque année depuis 2007, elle en regagne 6,1 % en 2011, soit 162 776 personnes contre 153 919 l’an dernier.
En revanche, la fréquentation métropolitaine elle, poursuit son érosion en perdant encore 2,6 % de touristes français, soit 35835 personnes alors qu’elle en recevait 43 161 en 2007.
Cela étant, nos compatriotes restent le marché de tête, avec un peu plus de 1 M de nuitées, et un séjour moyen de 26,5 jours contre 25,2 en 2010 et 23,9 en 2009.
Certes la baisse régulière de la fréquentation internationale semble enrayée.
Alors que l’archipel perdait des visiteurs chaque année depuis 2007, elle en regagne 6,1 % en 2011, soit 162 776 personnes contre 153 919 l’an dernier.
En revanche, la fréquentation métropolitaine elle, poursuit son érosion en perdant encore 2,6 % de touristes français, soit 35835 personnes alors qu’elle en recevait 43 161 en 2007.
Cela étant, nos compatriotes restent le marché de tête, avec un peu plus de 1 M de nuitées, et un séjour moyen de 26,5 jours contre 25,2 en 2010 et 23,9 en 2009.
30 % de budget en moins
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Ce sont les cadres, moyens ou supérieurs, et les retraités qui constituent le noyau central d’une clientèle qui va de 25 à 64 ans, pour l’essentiel.
À cette performance molle, s’ajoutent cependant les restrictions financières de 30 % sur le budget total de Tahiti Tourisme, qui devra donc se contenter de 1,2 Mds de Francs Pacifique pour donner un second souffle à la fréquentation de l’archipel.
Sur le marché métropolitain en particulier, Tahiti n’entend plus consacrer que 130 M de Francs Pacifique, soit 70 M de moins qu’en 2011.
La conséquence la plus spectaculaire de cette réduction budgétaire est sans aucun doute la fermeture des différents bureaux du tourisme tahitien à travers le monde.
Et cette décision touche évidemment celui de Paris, qui fermera ses portes le 31 mars prochain.
À cette performance molle, s’ajoutent cependant les restrictions financières de 30 % sur le budget total de Tahiti Tourisme, qui devra donc se contenter de 1,2 Mds de Francs Pacifique pour donner un second souffle à la fréquentation de l’archipel.
Sur le marché métropolitain en particulier, Tahiti n’entend plus consacrer que 130 M de Francs Pacifique, soit 70 M de moins qu’en 2011.
La conséquence la plus spectaculaire de cette réduction budgétaire est sans aucun doute la fermeture des différents bureaux du tourisme tahitien à travers le monde.
Et cette décision touche évidemment celui de Paris, qui fermera ses portes le 31 mars prochain.
Le nouveau représentant à Paris sera connu fin mars
Toutefois, pour y maintenir une représentation, l’archipel a lancé un appel d’offre avec 9 critères très précis de sélection, comme la proposition stratégique, le plan tactique et ses cibles, les différentes approches BtoB, BtoC et on line, ou encore le budget et la connaissance de la destination.
Soucieux de son personnel parisien, l’Office fait aussi obligation à l’impétrant qui voudra remporter le contrat d’embaucher au moins deux futurs ex-employés du bureau parisien.
« Un comité réunissant Tahiti Tourisme, Air Tahiti Nui et des professionnels a étudié le dossier de 26 candidats ; 13 d’entre eux ont été sélectionnés et nous sommes tombés d’accord à l’unanimité sur le prestataire idéal, » expliquait vendredi, dans les locaux de Tahiti Tourisme à Paris, Steeve Hamblin, le président du Conseil d’administration.
« Mais la décision finale appartient au Conseil qui tranchera à la fin du mois de mars. »
Soucieux de son personnel parisien, l’Office fait aussi obligation à l’impétrant qui voudra remporter le contrat d’embaucher au moins deux futurs ex-employés du bureau parisien.
« Un comité réunissant Tahiti Tourisme, Air Tahiti Nui et des professionnels a étudié le dossier de 26 candidats ; 13 d’entre eux ont été sélectionnés et nous sommes tombés d’accord à l’unanimité sur le prestataire idéal, » expliquait vendredi, dans les locaux de Tahiti Tourisme à Paris, Steeve Hamblin, le président du Conseil d’administration.
« Mais la décision finale appartient au Conseil qui tranchera à la fin du mois de mars. »
Un workshop à succès
Pour sortir de cette atmosphère morose, le workshop organisé le 13 mars dernier devait absolument dépasser le succès d’estime.
À cet égard, Steeve Hamblin semblait plutôt satisfait.
22 acteurs du tourisme local, réceptifs, prestataires ou hôteliers, s’étaient déplacés, et pour leur répondre, 60 TO les avaient rejoint avec leur chef de produit, soit 90 personnes, auxquels se sont ajoutés pour la soirée, une centaine d’agents de voyages.
En attendant le prochain Top Résa, pour lequel Steeve Hamblin confirme la présence de la destination, cette journée était une bonne occasion de parler des priorités du tourisme tahitien, sur l’accueil, le service et les transports notamment, ou sur l’embellissement des villes, autant de points sur lesquels il doit travailler.
« C’était surtout une question de volonté politique » concluait Steeve Hamblin, en évoquant les nombreuses mesures déjà prises dans ce sens au niveau local. « Nous sommes une destination chère, il faut donc donner la qualité qui correspond aux prix. »
Avec la crise actuelle, pour que ce rêve lointain soit davantage partagé, il faudra sans doute en faire encore un peu plus…
À cet égard, Steeve Hamblin semblait plutôt satisfait.
22 acteurs du tourisme local, réceptifs, prestataires ou hôteliers, s’étaient déplacés, et pour leur répondre, 60 TO les avaient rejoint avec leur chef de produit, soit 90 personnes, auxquels se sont ajoutés pour la soirée, une centaine d’agents de voyages.
En attendant le prochain Top Résa, pour lequel Steeve Hamblin confirme la présence de la destination, cette journée était une bonne occasion de parler des priorités du tourisme tahitien, sur l’accueil, le service et les transports notamment, ou sur l’embellissement des villes, autant de points sur lesquels il doit travailler.
« C’était surtout une question de volonté politique » concluait Steeve Hamblin, en évoquant les nombreuses mesures déjà prises dans ce sens au niveau local. « Nous sommes une destination chère, il faut donc donner la qualité qui correspond aux prix. »
Avec la crise actuelle, pour que ce rêve lointain soit davantage partagé, il faudra sans doute en faire encore un peu plus…