En Egypte le coronavirus a été assez peu actif, mais le tourisme est toujours à l'arrêt - Crédit photo : Depositphotos @javarman
TourMaG.com - Avant l'arrivée du coronavirus quelle était la situation de l'industrie touristique en Egypte ?
Cherif El Mohdar : Tout allait très bien, nous remontions la pente suite à l'arrêt brutal en raison de la révolution (en 2011, ndlr).
L'embellie s'est amorcée en 2016, une année durant laquelle nous avons accueilli plus de 5 millions de touristes, contre 14,7 millions en 2010, puis en 2018 nous avions atteint 11,3 millions.
Les Français revenaient en nombre, d'ailleurs cette année, le nouveau Grand Musée égyptien du Caire, situé sur le plateau de Gizeh, devait ouvrir, un moment crucial pour notre industrie.
Le covid-19 a stoppé net la reprise. Actuellement, nous communiquons avec nos voyageurs pour reporter les voyages de mars à août, à des dates ultérieures.
L'inauguration du musée a été repoussée à 2021.
TourMaG.com - Vous qui vivez au Caire, à quoi ressemble la vie là-bas ? Et son évolution depuis mars 2020 ?
Cherif El Mohdar : Depuis mi-mars, la situation a pris un tournant important, puisque nous avons dû nous occuper du rapatriement des touristes présents sur place.
Tout le monde partait et voulait rentrer. Un moment pas évident, notamment au niveau de l'aérien il n'était pas facile de trouver des billets pour les voyageurs, étant donné que les vols étaient pris d'assaut.
Puis quelques jours tard, l'Etat égyptien a commencé à prendre des mesures pour arrêter la propagation de l'épidémie.
Si nous sommes touchés, comme tous les pays du monde, croisons les doigts car la situation chez nous n'est pas aussi catastrophique qu'en Espagne, en Italie ou encore en France.
Nous sommes au 5 mai 2020 et recensons 7 201 cas pour 452 morts, dans un pays qui comptabilise plus de 100 millions d'habitants.
Depuis, beaucoup de lieux ont été fermés, que ce soit les aéroports, les restaurants, les centres commerciaux, etc. Nous ne sommes pas confinés à 100%, mais ceux qui peuvent travailler de chez eux sont invités à le faire.
Les services gouvernementaux et administratifs sont fermés pour la plupart.
Le mois de mai de cette année est particulier, puisque nous sommes en plein Ramadan. Le Gouvernement a dit qu'à la fin, symbolisée par l'Aïd, il y aurait peut-être un retour progressif à la normale.
Il faut savoir que nous avons un couvre-feu tous les jours de 21h à 6h du matin, permettant de désinfecter tous les lieux publics, puis à partir de 17h, tous les magasins ferment.
Cherif El Mohdar : Tout allait très bien, nous remontions la pente suite à l'arrêt brutal en raison de la révolution (en 2011, ndlr).
L'embellie s'est amorcée en 2016, une année durant laquelle nous avons accueilli plus de 5 millions de touristes, contre 14,7 millions en 2010, puis en 2018 nous avions atteint 11,3 millions.
Les Français revenaient en nombre, d'ailleurs cette année, le nouveau Grand Musée égyptien du Caire, situé sur le plateau de Gizeh, devait ouvrir, un moment crucial pour notre industrie.
Le covid-19 a stoppé net la reprise. Actuellement, nous communiquons avec nos voyageurs pour reporter les voyages de mars à août, à des dates ultérieures.
L'inauguration du musée a été repoussée à 2021.
TourMaG.com - Vous qui vivez au Caire, à quoi ressemble la vie là-bas ? Et son évolution depuis mars 2020 ?
Cherif El Mohdar : Depuis mi-mars, la situation a pris un tournant important, puisque nous avons dû nous occuper du rapatriement des touristes présents sur place.
Tout le monde partait et voulait rentrer. Un moment pas évident, notamment au niveau de l'aérien il n'était pas facile de trouver des billets pour les voyageurs, étant donné que les vols étaient pris d'assaut.
Puis quelques jours tard, l'Etat égyptien a commencé à prendre des mesures pour arrêter la propagation de l'épidémie.
Si nous sommes touchés, comme tous les pays du monde, croisons les doigts car la situation chez nous n'est pas aussi catastrophique qu'en Espagne, en Italie ou encore en France.
Nous sommes au 5 mai 2020 et recensons 7 201 cas pour 452 morts, dans un pays qui comptabilise plus de 100 millions d'habitants.
Depuis, beaucoup de lieux ont été fermés, que ce soit les aéroports, les restaurants, les centres commerciaux, etc. Nous ne sommes pas confinés à 100%, mais ceux qui peuvent travailler de chez eux sont invités à le faire.
Les services gouvernementaux et administratifs sont fermés pour la plupart.
Le mois de mai de cette année est particulier, puisque nous sommes en plein Ramadan. Le Gouvernement a dit qu'à la fin, symbolisée par l'Aïd, il y aurait peut-être un retour progressif à la normale.
Il faut savoir que nous avons un couvre-feu tous les jours de 21h à 6h du matin, permettant de désinfecter tous les lieux publics, puis à partir de 17h, tous les magasins ferment.
Confinement : "je ne sais pas si cela peut durer dans le temps... entre l'ennui et le besoin d'argent"
TourMaG.com - Le gouvernement semble avoir pris des mesures fortes et assez rapidement, du moins bien avant que la maladie se propage de façon exponentielle...
Cherif El Mohdar : Je pense aussi, nous sommes quand même 100 millions d'habitants dont un quart dans une seule et même ville, le Caire.
Il était indispensable d'éviter la création d'un foyer dans une telle cité et de prendre des mesures plutôt strictes, pour contrôler au mieux l'épidémie.
Par exemple l'espace aérien a été fermé, alors que nous n'avions que quelques dizaines de cas.
TourMaG.com - La population saisit l'urgence et la dureté de ces mesures ?
Cherif El Mohdar : Je pense que la situation est comprise par tout le monde, l'ambiance est plutôt apaisée.
Par contre je ne sais pas si cela peut durer, car à un moment donné entre l'ennui et le besoin d'argent, il y aura une réaction.
TourMaG.com - En tant qu'entreprise du tourisme, avez-vous reçu des aides particulières ?
Cherif El Mohdar : Dernièrement, le syndicat des agences de voyages nous a demandé combien nous avions de salariés et leurs rémunérations, car le ministère du Travail financera les salaires des entreprises.
Nous n'avons pas eu de réponse pour le moment, mais j'ai confiance. Puis en Egypte, il faut savoir qu'une partie de la population travaille au jour le jour, que ce soit dans la construction ou autre, l'Etat va fournir un salaire pour ces personnes pendant trois mois.
Avec le service postal, la distribution a été faite auprès d'un million et demi de salariés.
Cherif El Mohdar : Je pense aussi, nous sommes quand même 100 millions d'habitants dont un quart dans une seule et même ville, le Caire.
Il était indispensable d'éviter la création d'un foyer dans une telle cité et de prendre des mesures plutôt strictes, pour contrôler au mieux l'épidémie.
Par exemple l'espace aérien a été fermé, alors que nous n'avions que quelques dizaines de cas.
TourMaG.com - La population saisit l'urgence et la dureté de ces mesures ?
Cherif El Mohdar : Je pense que la situation est comprise par tout le monde, l'ambiance est plutôt apaisée.
Par contre je ne sais pas si cela peut durer, car à un moment donné entre l'ennui et le besoin d'argent, il y aura une réaction.
TourMaG.com - En tant qu'entreprise du tourisme, avez-vous reçu des aides particulières ?
Cherif El Mohdar : Dernièrement, le syndicat des agences de voyages nous a demandé combien nous avions de salariés et leurs rémunérations, car le ministère du Travail financera les salaires des entreprises.
Nous n'avons pas eu de réponse pour le moment, mais j'ai confiance. Puis en Egypte, il faut savoir qu'une partie de la population travaille au jour le jour, que ce soit dans la construction ou autre, l'Etat va fournir un salaire pour ces personnes pendant trois mois.
Avec le service postal, la distribution a été faite auprès d'un million et demi de salariés.
La survie : "Nous sommes une industrie et une entreprise résiliente..."
TourMaG.com - Concernant Cheops Travel, quel est l'état de la situation ?
Cherif El Mohdar : Nous concernant, les salariés de Cheops Travel sont en télétravail, et travaillent une journée de la semaine à 100%, le reste du temps, ils suivent les dossiers.
Nous avons une dizaine de salariés au Caire, deux personnes à Louxor et une à Assouan.
Au niveau des reports, le message est passé et a été compris par les clients pour preuve, près 90% des voyageurs y ont été favorables.
Après nous sommes bloqués au niveau des dates des reports, car nous n'avons pas d'information sur les plans de vols ou les réouvertures des frontières.
De plus, depuis mi-mars nous ne faisons plus aucune vente, la situation est difficile.
TourMaG.com - La pérennité de l'entreprise est-elle en jeu ?
Cherif El Mohdar : Non, car nous sommes dans le tourisme depuis 1981 et dans un pays particulier.
Le tourisme est ici très vulnérable, ce n'est pas la première fois, loin de là, que nous avons une crise.
Nous avons connu la guerre en Irak dans les années 1990, puis les attaques terroristes et dans les années 2000 l'instabilité politique, donc nous avons l'habitude de voir l'activité s'interrompre à n'importe quel moment.
Nous sommes une industrie et une entreprise résiliente, nous espérons juste que cette nouvelle crise ne durera pas trop longtemps.
TourMaG.com - Comment voyez-vous les mois à venir pour le tourisme en Egypte ?
Cherif El Mohdar : J'échange beaucoup avec nos partenaires et je lis aussi la presse, selon moi, l'activité ne va pas reprendre cet été.
Je table plutôt sur une légère reprise des voyages vers l'Egypte au mieux en septembre. D'ailleurs depuis quelques jours, les médias et le Gouvernement parlent d'un tourisme intérieur, pour permettre aux hôtels de rouvrir à nouveau.
Les établissements hôteliers ouvriraient alors à 25% de leur capacité, pour accueillir des touristes égyptiens.
TourMaG.com - Alors qu'en France, il y a un vif débat sur le tourisme local, cela peut représenter une bouée de sauvetage en Egypte ?
Cherif El Mohdar : Je ne pense pas, même si cela limitera un peu la casse, les infrastructures ne peuvent pas dépendre de cette activité, surtout avec la crise économique.
Entre le niveau des prestations et le nombre d'hôtels que nous avons, la population ne pourra pas faire tourner l'industrie.
Puis au niveau des sites touristiques ou des croisières sur le Nil, les Égyptiens ont déjà fait de telles visites pendant leur jeunesse, je ne sais pas s'ils seront vraiment intéressés.
Cherif El Mohdar : Nous concernant, les salariés de Cheops Travel sont en télétravail, et travaillent une journée de la semaine à 100%, le reste du temps, ils suivent les dossiers.
Nous avons une dizaine de salariés au Caire, deux personnes à Louxor et une à Assouan.
Au niveau des reports, le message est passé et a été compris par les clients pour preuve, près 90% des voyageurs y ont été favorables.
Après nous sommes bloqués au niveau des dates des reports, car nous n'avons pas d'information sur les plans de vols ou les réouvertures des frontières.
De plus, depuis mi-mars nous ne faisons plus aucune vente, la situation est difficile.
TourMaG.com - La pérennité de l'entreprise est-elle en jeu ?
Cherif El Mohdar : Non, car nous sommes dans le tourisme depuis 1981 et dans un pays particulier.
Le tourisme est ici très vulnérable, ce n'est pas la première fois, loin de là, que nous avons une crise.
Nous avons connu la guerre en Irak dans les années 1990, puis les attaques terroristes et dans les années 2000 l'instabilité politique, donc nous avons l'habitude de voir l'activité s'interrompre à n'importe quel moment.
Nous sommes une industrie et une entreprise résiliente, nous espérons juste que cette nouvelle crise ne durera pas trop longtemps.
TourMaG.com - Comment voyez-vous les mois à venir pour le tourisme en Egypte ?
Cherif El Mohdar : J'échange beaucoup avec nos partenaires et je lis aussi la presse, selon moi, l'activité ne va pas reprendre cet été.
Je table plutôt sur une légère reprise des voyages vers l'Egypte au mieux en septembre. D'ailleurs depuis quelques jours, les médias et le Gouvernement parlent d'un tourisme intérieur, pour permettre aux hôtels de rouvrir à nouveau.
Les établissements hôteliers ouvriraient alors à 25% de leur capacité, pour accueillir des touristes égyptiens.
TourMaG.com - Alors qu'en France, il y a un vif débat sur le tourisme local, cela peut représenter une bouée de sauvetage en Egypte ?
Cherif El Mohdar : Je ne pense pas, même si cela limitera un peu la casse, les infrastructures ne peuvent pas dépendre de cette activité, surtout avec la crise économique.
Entre le niveau des prestations et le nombre d'hôtels que nous avons, la population ne pourra pas faire tourner l'industrie.
Puis au niveau des sites touristiques ou des croisières sur le Nil, les Égyptiens ont déjà fait de telles visites pendant leur jeunesse, je ne sais pas s'ils seront vraiment intéressés.
"Une demande sur deux mentionnait le nouveau Grand Musée égyptien du Caire"
TourMaG.com - Que représente le tourisme en Egypte ?
Cherif El Mohdar : C'est un secteur primordial pour le pays, une personne sur dix travaille dans le tourisme et génère presque 12% du PIB.
Pour vous en rendre compte, il est la 3e source de rentrée de monnaies étrangères, derrière les Égyptiens vivant en dehors du pays et le Canal de Suez.
De plus, c'est une industrie qui entraîne avec elle une partie de la population puisqu'elle fait vivre 70 corps de métiers différents.
TourMaG.com - L'Egypte se prépare-t-elle à un tourisme qui sera différent, avec des voyageurs qui éviteront les foules ?
Cherif El Mohdar : Il y a des travaux dans ce sens, notamment de la part du syndicat des agents de voyages, en cas d'une reprise proche du tourisme.
Ils ont établi des mesures pour les restaurants, afin qu'ils respectent un écart de 1,5 m entre les tables, une occupation des hôtels ne dépassant pas 25 ou 30% dans un premier temps, pour respecter les gestes barrières, etc.
Petit à petit, nous regardons ce qu'il est possible de faire pour rassurer les touristes.
TourMaG.com - L'année dernière l'exposition Toutankhamon a été un réel succès. En avez-vous ressenti un impact, avant bien sûr le coronavirus ?
Cherif El Mohdar : Oui, nous avons eu un nombre important de demandes, notamment pour voir le reste de la collection, mais aussi sur le nouveau musée.
Ce devait être un événement planétaire, d'ailleurs une demande sur deux mentionnait le nouveau musée, qui sera le plus grand du monde dédié à une seule civilisation.
Il est quasiment terminé, des personnalités du monde entier devaient venir à son inauguration.
L'emplacement à proximité des Pyramides est fabuleux pour les touristes, car dans la même journée, ils pourront visiter énormément de choses sans trop de déplacements.
Cherif El Mohdar : C'est un secteur primordial pour le pays, une personne sur dix travaille dans le tourisme et génère presque 12% du PIB.
Pour vous en rendre compte, il est la 3e source de rentrée de monnaies étrangères, derrière les Égyptiens vivant en dehors du pays et le Canal de Suez.
De plus, c'est une industrie qui entraîne avec elle une partie de la population puisqu'elle fait vivre 70 corps de métiers différents.
TourMaG.com - L'Egypte se prépare-t-elle à un tourisme qui sera différent, avec des voyageurs qui éviteront les foules ?
Cherif El Mohdar : Il y a des travaux dans ce sens, notamment de la part du syndicat des agents de voyages, en cas d'une reprise proche du tourisme.
Ils ont établi des mesures pour les restaurants, afin qu'ils respectent un écart de 1,5 m entre les tables, une occupation des hôtels ne dépassant pas 25 ou 30% dans un premier temps, pour respecter les gestes barrières, etc.
Petit à petit, nous regardons ce qu'il est possible de faire pour rassurer les touristes.
TourMaG.com - L'année dernière l'exposition Toutankhamon a été un réel succès. En avez-vous ressenti un impact, avant bien sûr le coronavirus ?
Cherif El Mohdar : Oui, nous avons eu un nombre important de demandes, notamment pour voir le reste de la collection, mais aussi sur le nouveau musée.
Ce devait être un événement planétaire, d'ailleurs une demande sur deux mentionnait le nouveau musée, qui sera le plus grand du monde dédié à une seule civilisation.
Il est quasiment terminé, des personnalités du monde entier devaient venir à son inauguration.
L'emplacement à proximité des Pyramides est fabuleux pour les touristes, car dans la même journée, ils pourront visiter énormément de choses sans trop de déplacements.
"Pour ceux qui aiment Le Caire, je leur conseille de se balader rue El-Moez"
TourMaG.com - La population attend aussi cet événement, car il doit permettre à l'Egypte de rayonner à travers le monde ?
Cherif El Mohdar : Oui, il y a un suivi de la construction du musée quasiment au jour le jour dans les médias.
Tout le monde en parle, comme une grande fierté, nous l'attendons pour l'attractivité du pays mais aussi pour nous.
TourMaG.com - Pour finir, l'Egypte et Le Caire sont très connus des Français. Auriez-vous un lieu à visiter à leur conseiller ? Peut-être un quartier, où vous emmenez vos amis, le week-end ?
Cherif El Mohdar : Il existe encore des endroits qui ne sont pas connus de tout le monde, comme le musée de l'art islamique.
Ce dernier a été refait, il y a quelques années et il accueille des pièces remarquables, uniques au monde.
Puis pour ceux qui aiment Le Caire, je leur conseille de se balader rue El-Moez, un véritable musée à ciel ouvert. Cette rue n'a pas changé depuis l'époque Fatimide, avec des bâtiments vieux de plus de 1000 ans.
Le soir les édifices sont éclairés par une compagnie de son et lumière rendant la marche très agréable et permettant aussi de faire un voyage dans le temps.
Je m'y rends avec mes amis pour flâner, manger ou boire quelque chose, puis le quartier est animé, avec le souk El Khalili.
Cherif El Mohdar : Oui, il y a un suivi de la construction du musée quasiment au jour le jour dans les médias.
Tout le monde en parle, comme une grande fierté, nous l'attendons pour l'attractivité du pays mais aussi pour nous.
TourMaG.com - Pour finir, l'Egypte et Le Caire sont très connus des Français. Auriez-vous un lieu à visiter à leur conseiller ? Peut-être un quartier, où vous emmenez vos amis, le week-end ?
Cherif El Mohdar : Il existe encore des endroits qui ne sont pas connus de tout le monde, comme le musée de l'art islamique.
Ce dernier a été refait, il y a quelques années et il accueille des pièces remarquables, uniques au monde.
Puis pour ceux qui aiment Le Caire, je leur conseille de se balader rue El-Moez, un véritable musée à ciel ouvert. Cette rue n'a pas changé depuis l'époque Fatimide, avec des bâtiments vieux de plus de 1000 ans.
Le soir les édifices sont éclairés par une compagnie de son et lumière rendant la marche très agréable et permettant aussi de faire un voyage dans le temps.
Je m'y rends avec mes amis pour flâner, manger ou boire quelque chose, puis le quartier est animé, avec le souk El Khalili.