"Avec le projet de liste noire européenne, tout le monde pensait le projet de label bleu français enterré. Et pourtant, il serait sur le point d’être officialisé. Une décision totalement absurde pour le Président du réseau d’agences de voyages TourCom.
Car ce label consisterait ni plus ni moins à mettre les agences de voyages et les consommateurs en situation de devoir choisir les compagnies les plus sûres. Selon Richard Vainopoulos, les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et tout faire pour qu’une liste noire européenne – seule véritable solution – voit le jour rapidement.
« Face à la nécessité de renforcer la sécurité des compagnies aériennes, le label bleu dont l’officialisation prochaine vient d’être annoncée par le Comité national pour le transport touristique est une absurdité totale.
Ce label créerait un système d’homologation à deux vitesses entre les compagnies qui en bénéficieraient et celles qui en seraient exclues mais qui resteraient tout de même autorisées. Ce système reviendrait ni plus ni moins à poser aux clients une question complètement absurde : « Préférez-vous voler sur une compagnie très sûre ou moyennement sûre ? ».
Autant dire que ce label, contrairement au projet de liste noire européenne, est une mauvaise réponse à un vrai problème. Voire une source supplémentaire de confusion pour les professionnels comme pour les consommateurs car il est bien évident qu’avec ce label bleu personne ne s’y retrouvera.
Les compagnies qui atterrissent sur le territoire français font déjà l’objet de contrôles et d’autorisations par la DGAC. Il faut maintenant mettre en place une homologation européenne qui évite qu’un appareil interdit en Belgique puisse se poser en France. C’est l’objet de la future liste noire européenne qui mettra publiquement à l’index les compagnies dangereuses. De ce point de vue, je réitère ma proposition que des critères financiers liés à la régularité des paiements complètent l’expertise technique.
Avant de prendre une décision définitive, le Comité national pour le transport touristique doit s’appuyer sur l’expérience des agences de voyages qui, selon le Code du Tourisme, sont les premières responsables vis-à-vis des consommateurs. Je demande par ailleurs au Ministre des Transports de renoncer à ce projet pour contribuer à la mise en place la plus rapide possible de la seule solution qui mérite d’être défendue : la liste noire européenne.» "
Car ce label consisterait ni plus ni moins à mettre les agences de voyages et les consommateurs en situation de devoir choisir les compagnies les plus sûres. Selon Richard Vainopoulos, les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et tout faire pour qu’une liste noire européenne – seule véritable solution – voit le jour rapidement.
« Face à la nécessité de renforcer la sécurité des compagnies aériennes, le label bleu dont l’officialisation prochaine vient d’être annoncée par le Comité national pour le transport touristique est une absurdité totale.
Ce label créerait un système d’homologation à deux vitesses entre les compagnies qui en bénéficieraient et celles qui en seraient exclues mais qui resteraient tout de même autorisées. Ce système reviendrait ni plus ni moins à poser aux clients une question complètement absurde : « Préférez-vous voler sur une compagnie très sûre ou moyennement sûre ? ».
Autant dire que ce label, contrairement au projet de liste noire européenne, est une mauvaise réponse à un vrai problème. Voire une source supplémentaire de confusion pour les professionnels comme pour les consommateurs car il est bien évident qu’avec ce label bleu personne ne s’y retrouvera.
Les compagnies qui atterrissent sur le territoire français font déjà l’objet de contrôles et d’autorisations par la DGAC. Il faut maintenant mettre en place une homologation européenne qui évite qu’un appareil interdit en Belgique puisse se poser en France. C’est l’objet de la future liste noire européenne qui mettra publiquement à l’index les compagnies dangereuses. De ce point de vue, je réitère ma proposition que des critères financiers liés à la régularité des paiements complètent l’expertise technique.
Avant de prendre une décision définitive, le Comité national pour le transport touristique doit s’appuyer sur l’expérience des agences de voyages qui, selon le Code du Tourisme, sont les premières responsables vis-à-vis des consommateurs. Je demande par ailleurs au Ministre des Transports de renoncer à ce projet pour contribuer à la mise en place la plus rapide possible de la seule solution qui mérite d’être défendue : la liste noire européenne.» "