Karine Mousseau (à droite), la nouvelle présidente du Comité Martiniquais du Tourisme et Joëlle Désir récemment nommée à la direction générale.
La nouvelle équipe veut agir pour effacer certaines critiques et autres idées reçues à propos de l’accueil, des services, de la méconnaissance des langues étrangères, du manque d’intérêt de la population pour le tourisme et ses retombées pourtant profitable, de « l’hibernage » qui se traduit par la mauvaise saison etc.
Idées reçues ou pas, le tourisme martiniquais progresse : 790 000 vacanciers en 2015 dont 80 % venus de la Métropole. Ce chiffre était en augmentation de 11 % par rapport à 2014.
Durant les 4 premiers mois de 2016, le nombre de visiteurs augmentait de 8 % par rapport à la même période en 2015.
Idées reçues ou pas, le tourisme martiniquais progresse : 790 000 vacanciers en 2015 dont 80 % venus de la Métropole. Ce chiffre était en augmentation de 11 % par rapport à 2014.
Durant les 4 premiers mois de 2016, le nombre de visiteurs augmentait de 8 % par rapport à la même période en 2015.
Une hôtellerie mieux identifiée
Un premier constat : la zone Caraîbe en général - la Martinique en particulier - manquent d’observatoire, les informations chiffrées ne remontant pas des hôteliers. Cette mission aujourd’hui essentielle a été donnée au groupe MKG.
Hors le Club Med, Lookéa et Pierre et Vacances, l’hôtellerie martiniquaise est composée essentiellement de petites et moyennes structures que l’on retrouvent dans plusieurs organisations.
Ziléa regroupe 70 % des chambres de l’île ainsi que des restaurateurs et des centres de loisirs. UMIH, antenne du syndicat national, est présidée localement par Véronique Bidault des Chaumes, directrice de La Pagerie (récemment rénové). L’hôtellerie dite traditionnelle héberge près de 24 % des touristes de séjours.
A ces deux organisations s’ajoutent les « meublés » (maisons d’hôtes, et gîtes). Leur capacité est évaluée à 4 000 lits. Tous ne seraient pas déclarés.
« L’offre des meublés se développe en montant en gamme. Elles ont des piscines, de jolis jardins. Nous les incitons à se déclarer et à se classer en faisant valoir les avantages en matière de fiscalité et de commercialisation ».
En matière de services certaines initiatives prises par de jeunes diplômés apportent de l’inédit telle une conciergerie pour les meublés. Les touristes peuvent faire appel à eux pour avoir les bonnes adresses, faire garder les enfants ou livrer les repas y compris le petit-déjeuner.
Autre initiative récente : un service de location de voitures de particulier à particulier, « Carefully ».
« Ce sont des structures que nous soutenons car ce sont des activités d’avenir pour le tourisme. La politique nouvelle de la région donne la priorité au tourisme. Ce qui n’avait pas été fait depuis 10 ans. Nous avons un budget pour des projets innovants de développement » souligne Karine Mousseau.
Son enveloppe : 15 M€ venus de la collectivité territoriale et de l’Europe auxquels s’ajoutent 12 M€ du CMT.
Hors le Club Med, Lookéa et Pierre et Vacances, l’hôtellerie martiniquaise est composée essentiellement de petites et moyennes structures que l’on retrouvent dans plusieurs organisations.
Ziléa regroupe 70 % des chambres de l’île ainsi que des restaurateurs et des centres de loisirs. UMIH, antenne du syndicat national, est présidée localement par Véronique Bidault des Chaumes, directrice de La Pagerie (récemment rénové). L’hôtellerie dite traditionnelle héberge près de 24 % des touristes de séjours.
A ces deux organisations s’ajoutent les « meublés » (maisons d’hôtes, et gîtes). Leur capacité est évaluée à 4 000 lits. Tous ne seraient pas déclarés.
« L’offre des meublés se développe en montant en gamme. Elles ont des piscines, de jolis jardins. Nous les incitons à se déclarer et à se classer en faisant valoir les avantages en matière de fiscalité et de commercialisation ».
En matière de services certaines initiatives prises par de jeunes diplômés apportent de l’inédit telle une conciergerie pour les meublés. Les touristes peuvent faire appel à eux pour avoir les bonnes adresses, faire garder les enfants ou livrer les repas y compris le petit-déjeuner.
Autre initiative récente : un service de location de voitures de particulier à particulier, « Carefully ».
« Ce sont des structures que nous soutenons car ce sont des activités d’avenir pour le tourisme. La politique nouvelle de la région donne la priorité au tourisme. Ce qui n’avait pas été fait depuis 10 ans. Nous avons un budget pour des projets innovants de développement » souligne Karine Mousseau.
Son enveloppe : 15 M€ venus de la collectivité territoriale et de l’Europe auxquels s’ajoutent 12 M€ du CMT.
Croisières : améliorer le taux de satisfaction des croisiéristes américains
Grâce au retour des compagnies de croisières en escale ou en tête de ligne, la Martinique a accueilli 380 000 croisiéristes en 2018 soit + 30 % par rapport à 2014.
« C’est un secteur très volatile avec un taux de satisfaction relativement bon pour l’Europe mais médiocre pour la clientèle américaine.
L’escale est une vitrine. Nous devons travailler sur l’accueil et développer le trafic des excursions. Nous devons faire en sorte que les commerces soient ouverts plus tard le soir et qu’ils acceptent les dollars, Il faut étudier l’instauration d’un duty free… ».
Les instances du tourisme de Martinique souhaitent aussi développer les formules combinant croisière et séjour. Pour cela, elles font appel au partenariat des compagnies de croisières avec les agences réceptives sur place et les agences émettrice en Métropole.
Une campagne grand public est à l’étude. Elle opérera deux fois par an, dès septembre prochain pour la saison d’hiver et au printemps 2017 pour la saison estivale.
« C’est un secteur très volatile avec un taux de satisfaction relativement bon pour l’Europe mais médiocre pour la clientèle américaine.
L’escale est une vitrine. Nous devons travailler sur l’accueil et développer le trafic des excursions. Nous devons faire en sorte que les commerces soient ouverts plus tard le soir et qu’ils acceptent les dollars, Il faut étudier l’instauration d’un duty free… ».
Les instances du tourisme de Martinique souhaitent aussi développer les formules combinant croisière et séjour. Pour cela, elles font appel au partenariat des compagnies de croisières avec les agences réceptives sur place et les agences émettrice en Métropole.
Une campagne grand public est à l’étude. Elle opérera deux fois par an, dès septembre prochain pour la saison d’hiver et au printemps 2017 pour la saison estivale.
Karine MOUSSEAU, Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme : A 44 ans, Karine Mousseau a rempli plusieurs mandats politiques en Martinique, conseillère municipale du François en mars 2014 puis conseillère territoriale de Martinique en décembre 2015.
Elle est également membre des Commissions Finances, Développement Economiques et Tourisme depuis 2014, et membre des Commissions Culture Identité et Patrimoine ainsi que du Conseil d’administration de Tropiques Atrium depuis 2016.
Initialement professeur en sciences économiques et sociales, elle œuvre également à promouvoir la culture martiniquaise à travers l’association AM4 qui vise à préserver les arts populaires martiniquais à travers le bèlè, les danses traditionnelles, les tambours et instruments de création martiniquaise.
Joëlle DESIR, Directrice Générale du Comité Martiniquais du Tourisme : Diplômée de l’EGC Martinique (Ecole de Gestion et de Commerce), Joëlle Désir a assuré pendant cinq ans la gestion de l’hôtel restaurant familial « La Riviéra » au François.
Elle a été amenée à traiter l’ensemble des problématiques liées à l’exploitation, la commercialisation et la valorisation d’un établissement touristique, lui permettant de disposer d’une forte expérience du secteur.
Elle avait préalablement acquis au cours de sa carrière une expérience régionale et nationale en occupant des postes à responsabilité, notamment au sein des groupes Groupe Bernard Hayot, Boulanger et Groupe Pinault-Printemps-Redoute. Avant de prendre la direction du Comité Martiniquais du Tourisme, elle occupait le poste de directrice d’exploitation de la branche restauration du Groupe Parfait (Food Circus, Delifrance, etc) impliquant la gestion d’une équipe de plus de 100 collaborateurs répartis sur plusieurs sites.
Elle est également membre des Commissions Finances, Développement Economiques et Tourisme depuis 2014, et membre des Commissions Culture Identité et Patrimoine ainsi que du Conseil d’administration de Tropiques Atrium depuis 2016.
Initialement professeur en sciences économiques et sociales, elle œuvre également à promouvoir la culture martiniquaise à travers l’association AM4 qui vise à préserver les arts populaires martiniquais à travers le bèlè, les danses traditionnelles, les tambours et instruments de création martiniquaise.
Joëlle DESIR, Directrice Générale du Comité Martiniquais du Tourisme : Diplômée de l’EGC Martinique (Ecole de Gestion et de Commerce), Joëlle Désir a assuré pendant cinq ans la gestion de l’hôtel restaurant familial « La Riviéra » au François.
Elle a été amenée à traiter l’ensemble des problématiques liées à l’exploitation, la commercialisation et la valorisation d’un établissement touristique, lui permettant de disposer d’une forte expérience du secteur.
Elle avait préalablement acquis au cours de sa carrière une expérience régionale et nationale en occupant des postes à responsabilité, notamment au sein des groupes Groupe Bernard Hayot, Boulanger et Groupe Pinault-Printemps-Redoute. Avant de prendre la direction du Comité Martiniquais du Tourisme, elle occupait le poste de directrice d’exploitation de la branche restauration du Groupe Parfait (Food Circus, Delifrance, etc) impliquant la gestion d’une équipe de plus de 100 collaborateurs répartis sur plusieurs sites.