Le module BEAM (Bigelow Expandable Activity Module) développé par Bigelow Aerospace en partenariat avec la NASA préfigure les hôtels spatiaux, dont rêve depuis 1999 Robert Bigelow le magnat américain de l’immobilier et de l’hôtellerie, (Hôtels Budget Inn/Budget Suite of America) - Photo bigelowaerospace
Deux dates dans ce mois d’avril qui vient de s’écouler ont particulièrement retenues notre attention.
Début avril, dans une certaine discrétion, l’image de marque Blue Origin, la société dirigée par Jeff Bezos réussissait le troisième atterrissage de sa fusée New Shepard.
Le samedi 2 avril 2016 la fusée s'élançait dans le ciel du Texas, atteignant une altitude de 103 km (100 km étant considéré comme la frontière entre l'atmosphère terrestre et l'espace), avant de revenir se poser à la verticale sur son pas de tir tandis que la capsule censée abriter les passagers redescendait en parachute.
Preuve de sa maitrise du sujet, pour la première fois Bezos avait annoncé le vol publiquement à l'avance dans un tweet.
Ce succès semble donc conforter un peu plus les ambitions du patron d’Amazon, qui a toujours eu pour ambition de transporter ses premiers touristes à l'horizon 2018.
Début avril, dans une certaine discrétion, l’image de marque Blue Origin, la société dirigée par Jeff Bezos réussissait le troisième atterrissage de sa fusée New Shepard.
Le samedi 2 avril 2016 la fusée s'élançait dans le ciel du Texas, atteignant une altitude de 103 km (100 km étant considéré comme la frontière entre l'atmosphère terrestre et l'espace), avant de revenir se poser à la verticale sur son pas de tir tandis que la capsule censée abriter les passagers redescendait en parachute.
Preuve de sa maitrise du sujet, pour la première fois Bezos avait annoncé le vol publiquement à l'avance dans un tweet.
Ce succès semble donc conforter un peu plus les ambitions du patron d’Amazon, qui a toujours eu pour ambition de transporter ses premiers touristes à l'horizon 2018.
Un module gonflable préfigurant les hôtels spaciaux
Le 8 avril est aussi une date importante pour le tourisme spatial et ceci à double titre :
- Dans la nuit du 8 au 9 avril, Space X a réussi l’exploit encore inédit de faire atterrir le premier étage de sa fusée sur une plateforme en pleine mer.
C’était la cinquième tentative d’amerrissage et l’occasion pour Elon Musk, le patron de Space X, de prouver non seulement la validité de son modèle, qui permet, tout comme celui de Bezos, la réutilisation du lanceur, mais aussi la précision de son équipement.
- Tout aussi important était le fait que la capsule Dragon transportait le module gonflable BEAM, (Bigelow Expandable Activity Module) développé par Bigelow Aerospace en partenariat avec la Nasa.
Ce module, compacté au décollage n'occupe qu'un espace cylindrique de 1,7 mètre de long pour 2,3 mètres de diamètre. Mais une fois branché à l'ISS et rempli d'oxygène, il multiplie son volume par 4,5 formant alors un nouveau compartiment de 3,6 mètres de long pour 3,2 de diamètre.
Au total, il représente une extension de 16 mètres cubes pour l'ISS, préfigurant ainsi les hôtels spatiaux dont rêve, depuis 1999, Robert Bigelow le magnat américain de l’immobilier et de l’hôtellerie, (Hôtels Budget Inn/Budget Suite of America).
- Dans la nuit du 8 au 9 avril, Space X a réussi l’exploit encore inédit de faire atterrir le premier étage de sa fusée sur une plateforme en pleine mer.
C’était la cinquième tentative d’amerrissage et l’occasion pour Elon Musk, le patron de Space X, de prouver non seulement la validité de son modèle, qui permet, tout comme celui de Bezos, la réutilisation du lanceur, mais aussi la précision de son équipement.
- Tout aussi important était le fait que la capsule Dragon transportait le module gonflable BEAM, (Bigelow Expandable Activity Module) développé par Bigelow Aerospace en partenariat avec la Nasa.
Ce module, compacté au décollage n'occupe qu'un espace cylindrique de 1,7 mètre de long pour 2,3 mètres de diamètre. Mais une fois branché à l'ISS et rempli d'oxygène, il multiplie son volume par 4,5 formant alors un nouveau compartiment de 3,6 mètres de long pour 3,2 de diamètre.
Au total, il représente une extension de 16 mètres cubes pour l'ISS, préfigurant ainsi les hôtels spatiaux dont rêve, depuis 1999, Robert Bigelow le magnat américain de l’immobilier et de l’hôtellerie, (Hôtels Budget Inn/Budget Suite of America).
En tourisme spatial, il faut toujours avoir raison gardée
Ce rêve devient de plus en plus concret, puisque l'équipage d'ISS pourra y avoir accès afin d’équiper le module gonflable BEAM en capteurs qui surveilleront sa température, sa pression, ainsi que l'intégrité de sa structure pendant deux ans.
Il convient de rappeler que cette expérience de module gonflable dans l'espace n'est pas tout à fait la première du genre, puisque Bigelow Aerospace a déjà envoyé dans l'espace deux modules gonflables, mais qui n’ont jamais été habités par l’homme : Genesis I le 12 juillet 2006 et Genesis II le 28 juin 2007.
L'un comme l'autre sont toujours actuellement en orbite.
On avance, on progresse… mais en Tourisme Spatial, il faut toujours avoir raison gardée.
N’est-ce pas le même Robert Bigelow qui rappelait «… En 2000 j’ai annoncé que notre but était d’avoir dès 2015 notre premier complexe commercial de l’espace (CSC) en orbite. Nous pourrions être en avance sur ce programme »….
Il convient de rappeler que cette expérience de module gonflable dans l'espace n'est pas tout à fait la première du genre, puisque Bigelow Aerospace a déjà envoyé dans l'espace deux modules gonflables, mais qui n’ont jamais été habités par l’homme : Genesis I le 12 juillet 2006 et Genesis II le 28 juin 2007.
L'un comme l'autre sont toujours actuellement en orbite.
On avance, on progresse… mais en Tourisme Spatial, il faut toujours avoir raison gardée.
N’est-ce pas le même Robert Bigelow qui rappelait «… En 2000 j’ai annoncé que notre but était d’avoir dès 2015 notre premier complexe commercial de l’espace (CSC) en orbite. Nous pourrions être en avance sur ce programme »….