Les voyagistes gardent espoir sur l'hiver avec des destinations qui desserrent la vis petit à petit sur le long-courrier. René-Marc Chikli (Président du SETO) : "Les voyageurs ont le budget et l’envie de voyager. Les clients sont dans les starting-block" - Photo CE
Cela faisait plus de 18 mois que le SETO (Syndicat des entreprises du tour-opérating) n’avait pas donné de conférence de presse.
A la veille de l’IFTM Top Resa, René-Marc Chikli, son président renoue ainsi avec le traditionnel point presse de rentrée.
Un rendez-vous un peu différent puisque covid-19 oblige, le "fameux" baromètre a été mis en sommeil pour laisser place à un focus sur l’activité commerciale au 31 août 2021.
« Jusqu’en février 2020 nous espérions faire une année fabuleuse, puis nous avons eu un écroulement total en mars et avril 2020 » se remémore René-Marc Chikli.
A la veille de l’IFTM Top Resa, René-Marc Chikli, son président renoue ainsi avec le traditionnel point presse de rentrée.
Un rendez-vous un peu différent puisque covid-19 oblige, le "fameux" baromètre a été mis en sommeil pour laisser place à un focus sur l’activité commerciale au 31 août 2021.
« Jusqu’en février 2020 nous espérions faire une année fabuleuse, puis nous avons eu un écroulement total en mars et avril 2020 » se remémore René-Marc Chikli.
Eté 2021 : 52% des niveaux de 2019
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Après un été 2020 qui a représenté 50% du volume de 2019, « une belle année », les tour-opérateurs ont réalisé une performance similaire sur la période du 1er mai au 31 août 2021.
« La saison estivale progresse de 3,5% par rapport à 2020 pour atteindre 52% des volumes de 2019 » précise le Président du SETO. Un été tiré par deux locomotives : le moyen-courrier avec la Grèce en tête suivie des Baléares et des Canaries ainsi que de la France.
« Nous avons mieux vendu la France qu’en 2019 » précise René-Marc Chikli ajoutant « ce qu’il nous a manqué c’est le Maroc, la Tunisie et la Turquie ».
« La saison estivale progresse de 3,5% par rapport à 2020 pour atteindre 52% des volumes de 2019 » précise le Président du SETO. Un été tiré par deux locomotives : le moyen-courrier avec la Grèce en tête suivie des Baléares et des Canaries ainsi que de la France.
« Nous avons mieux vendu la France qu’en 2019 » précise René-Marc Chikli ajoutant « ce qu’il nous a manqué c’est le Maroc, la Tunisie et la Turquie ».
Avec des messages positifs la confiance repart
Quant au long-courrier, mise à part la République Dominicaine, « cela a été compliqué pour toutes les autres destinations ». Notamment sur les Antilles qui après une bonne fin d’année 2020, ont été rattrapées par la pandémie et son faible taux de vaccination.
« Nous avions toutes les raisons de vendre les Antilles nous avions de la capacité aérienne et la destination en tant que territoire français avait tout pour rassurer les voyageurs » regrette le président du SETO.
« Le Stop and Go a été très néfaste pour la destination » ajoute Jurgen Bachmann secrétaire général du SETO.
Mais les voyagistes veulent garder le cap car dès que « des messages positifs sont délivrés la confiance renaît chez le client et ça repart » précise René-Marc Chikli.
« Nous avions toutes les raisons de vendre les Antilles nous avions de la capacité aérienne et la destination en tant que territoire français avait tout pour rassurer les voyageurs » regrette le président du SETO.
« Le Stop and Go a été très néfaste pour la destination » ajoute Jurgen Bachmann secrétaire général du SETO.
Mais les voyagistes veulent garder le cap car dès que « des messages positifs sont délivrés la confiance renaît chez le client et ça repart » précise René-Marc Chikli.
La reprise ne sera ni instantanée ni homogène
Sur la période du 1er novembre 2021 au 30 avril 2022, il est pour l’heure compliqué d’y voir clair. Comme le résume Jurgen Bachmann « en période normale on ne sait pas grand-chose, et cette année encore moins ».
Les réservations (habituellement engagées à fin août pour environ 20% du résultat escompté) montrent un léger retard. Selon un sondage effectué auprès des membres du SETO, aucun d’entre eux n’espèrent faire mieux qu’en 2019.
Pénurie de destinations long-courrier, contraintes sur les enfants mineurs mais également restrictions sanitaires sont quelques uns des freins aux prises de commandes.
Résultat : plus de la moitié des voyagistes estime que leur chiffre d’affaires sera inférieur de 50% à 84% des niveaux de 2019, et 20% des TO prévoit que leur CA sera inférieur de 20% à 50% des niveaux de 2019.
En résumé la reprise ne sera ni instantanée ni homogène.
Les réservations (habituellement engagées à fin août pour environ 20% du résultat escompté) montrent un léger retard. Selon un sondage effectué auprès des membres du SETO, aucun d’entre eux n’espèrent faire mieux qu’en 2019.
Pénurie de destinations long-courrier, contraintes sur les enfants mineurs mais également restrictions sanitaires sont quelques uns des freins aux prises de commandes.
Résultat : plus de la moitié des voyagistes estime que leur chiffre d’affaires sera inférieur de 50% à 84% des niveaux de 2019, et 20% des TO prévoit que leur CA sera inférieur de 20% à 50% des niveaux de 2019.
En résumé la reprise ne sera ni instantanée ni homogène.
Des motifs d'espoir
Ce que l’on peut dire pour l’heure, c’est que la France, est en croissance et bien positionnée par rapport à 2020. Le moyen-courrier est en recul loin des niveaux de 2019 avec des grandes destinations encore absentes telles que le Maroc ou l’Egypte.
Sur le long courrier, on retrouve l’indéboulonnable République Dominicaine et aussi de l’espoir. Plusieurs destinations pourraient monter en puissance au premier rang desquelles l’Ile Maurice qui a rouvert ses frontières le 1er octobre.
Les Antilles, la Réunion et la Polynésie qui voient petit à petit ses contraintes se desserrer ou encore les Etats-Unis qui devraient accueillir les voyageurs européens vaccinés début novembre.
« Si les USA ne sont pas une destination hiver, cette annonce a aussi un effet sur d’autres destinations » précise René-Marc Chikli.
Reste également l’Asie que tout le monde attend avec en tête de gondole la Thaïlande.
Selon le président du SETO : « Les voyageurs ont le budget et l’envie de voyager. Les clients sont dans les starting-block ». La saison hiver pourrait donc se jouer en dernière minute. En effet le comportement des consommateurs évolue : ils réservent plus tard et souhaitent avoir la garantie d’être remboursés en cas de pépin.
Reste désormais à attendre que les barrières se lèvent au fur et à mesure…
Sur le long courrier, on retrouve l’indéboulonnable République Dominicaine et aussi de l’espoir. Plusieurs destinations pourraient monter en puissance au premier rang desquelles l’Ile Maurice qui a rouvert ses frontières le 1er octobre.
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