Un "produit de niche", selon Eric Abihssira de Sun Holidays Riviera
« Je suis partagé. Les touristes russes qui reviennent en force cet été ont plutôt un profil différent de ceux qui arrivaient il y 2 à 3 ans. Ils sont plutôt issus de la classe moyenne et fréquentent l’hôtellerie de 2 à 4 étoiles.
Paradoxalement Nice et la Côte d’Azur reste à leurs yeux une destination balnéaire, la partie historique avec le patrimoine laissé par les russes de l’époque tzariste ne vient qu’en seconde position.
Ils sont pressés et veulent bénéficier des meilleurs tarifs des transports aériens. Ainsi ma clientèle russe emprunte plutôt des charters qui atterrissent à Gênes quittent ensuite à faire trois heures de bus ensuite pour atteindre Nice.
Mais il est vrai que le billet en charter aller-retour Moscou-Gênes à 480 euros alors que la liaison Moscou-Nice assurée par Aéroflot est « hors de prix » en saison estivale.
Les prix proposés par le train de 306 à 1200 euros l’aller me semblent en dehors de la recherche de cette clientèle. Nous traitons de 3 à 4000 russes par an essentiellement en groupe. »
« Je suis partagé. Les touristes russes qui reviennent en force cet été ont plutôt un profil différent de ceux qui arrivaient il y 2 à 3 ans. Ils sont plutôt issus de la classe moyenne et fréquentent l’hôtellerie de 2 à 4 étoiles.
Paradoxalement Nice et la Côte d’Azur reste à leurs yeux une destination balnéaire, la partie historique avec le patrimoine laissé par les russes de l’époque tzariste ne vient qu’en seconde position.
Ils sont pressés et veulent bénéficier des meilleurs tarifs des transports aériens. Ainsi ma clientèle russe emprunte plutôt des charters qui atterrissent à Gênes quittent ensuite à faire trois heures de bus ensuite pour atteindre Nice.
Mais il est vrai que le billet en charter aller-retour Moscou-Gênes à 480 euros alors que la liaison Moscou-Nice assurée par Aéroflot est « hors de prix » en saison estivale.
Les prix proposés par le train de 306 à 1200 euros l’aller me semblent en dehors de la recherche de cette clientèle. Nous traitons de 3 à 4000 russes par an essentiellement en groupe. »
Autres articles
-
Trenitalia : lancement des ventes estivales 2024
-
Roya, Vésubie, Tinée : cap sur le haut-pays niçois
-
Côte d'Azur : des jardins contemporains qui renouvellent l'offre touristique
-
Un week-end chic à Nice, autour de l'Anantara Plaza Hotel 🔑
-
Capitale Européenne de la Culture 2028 : Nice officiellement candidate
Cela reste un « produit spécifique » pour Christian Vonner
Pour Christian Vonner à Menton qui travaille avec la clientèle russe, le train ne devrait séduire que les amoureux du rail ou ceux qui veulent s’offrir un voyage différent.
« Il est vrai que le circuit choisi avec l’Italie du Nord, l’Autriche, la Pologne et la Biélorussie est assez séduisant pour les paysages traversés. » Au sujet des touristes russes, il constate que ces derniers élargissent leur moyen de transport.
« Un bateau de croisière en escale à Monaco a rempli 5 autocars avec des touristes russes qui voulaient découvrir la Côte d’Azur, cette clientèle élargie désormais la typologie des séjours et la Côte d’Azur n’est plus la seule destination privilégiée. »
Pour Christian Vonner à Menton qui travaille avec la clientèle russe, le train ne devrait séduire que les amoureux du rail ou ceux qui veulent s’offrir un voyage différent.
« Il est vrai que le circuit choisi avec l’Italie du Nord, l’Autriche, la Pologne et la Biélorussie est assez séduisant pour les paysages traversés. » Au sujet des touristes russes, il constate que ces derniers élargissent leur moyen de transport.
« Un bateau de croisière en escale à Monaco a rempli 5 autocars avec des touristes russes qui voulaient découvrir la Côte d’Azur, cette clientèle élargie désormais la typologie des séjours et la Côte d’Azur n’est plus la seule destination privilégiée. »