Il faut avoir présent à l'esprit que en dehors des produits charming, cet opérateur a pour vraie spécialité le voyage urbain. Ce qui signifie, lorsque l’on analyse les chiffres, que la Grande Bretagne se limite à une seule destination : Londres; la France à Paris, la Belgique (en 2002) à Bruges, et les Pays-Bas à Amsterdam !
Il faut également tenir compte que contrairement à Euro Pauli, par exemple, qui commercialise ses produits sur l’ensemble de l’Hexagone, Transeurope n’a été réellement actif, jusqu’à présent, que dans l’Ile de France et la région parisienne, la Côte d’Azur, la région Rhône-alpes et naturellement le Nord du pays (Nord Pas de Calais).
Philippe Bertholet, nous a confirmé que l’objectif de l’année, soit 30.000 pax, avait légèrement dépassé avec 33.000 voyages vendus sur 36.000 réservations. Pour 2004, il espère arriver à vendre 40.000 pax.
« Mais ce qui compte surtout pour nous, c’est de consolider notre présence. Il ne sert à rien de vendre à n’importe quel prix si la qualité n’est pas présente. En Belgique et aux Pays-Bas, nous avons une réputation d’opérateur qui tient ses promesses, nous voulons avoir la même image en France »
2003 : 33.000 voyages vendus sur 36.000 réservation
Plutôt que de tenter d’être revendu par tous, Transeurope a misé sur les agences indépendantes : « Nous sommes référencés par 960 agences indépendantes ou par de petits réseaux. Nous pensons que les grands réseaux sont trop exigeants en ce qui concerne les commissions. Si nous nous plions à leurs conditions, nous serons obligés de revoir notre politique qualitative à la baisse.
Et cela, c’est exclu. A quoi cela sert-il de vendre un voyage bon marché, si c’est pour récolter des litiges ? »
Quant à la vente directe, c’est hors de question : « Comme nous avons un produit qui permet de nombreuses extensions (réservations pour les spectacles, entrées pour des exposions, etc…), nous pensons que les meilleurs conseillers ce sont les AGV. C’est également pour cette raison que nous avons décidé de ne pas commercialiser nos produits en ventes directes. »
Le groupe Transeurope est présent en Belgique, France, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Sa puissance d’achats dans sa niche est plus qu’importante puisque bon an, mal an, le groupe effectue entre 100.000 et 120.000 réservations. « Contrairement à certains de nos confrères, le contracting est effectué par nos services. Ce qui nous permet un contrôle permanent de tous les hôtels repris dans nos brochures. Tous les établissements sont visités au moins une fois, voire deux fois par an. S’il y a des litiges, nous opérons en visiteur anonyme pour vérifier l’exactitude de l’information »
Qualité et prix bas, pas nécessairement incompatibles
«En moins de 2 heures, nous sommes capables de monter un produit. C’est-à-dire d’effectuer le contracting, établir la tarification, l’introduire dans le système informatique et d’effectuer le lancement commercial. Si certains trouvent que Transeurope pêche par opportunisme, moi je dis, que nous avons mis notre professionnalisme et notre expertise à la disposition des clients et des partenaires que sont les AGV. »
Curieusement, la Belgique et ses villes d’arts ne sont pas les produits parmi les plus vendus par Transeurope en France. Mieux même, Transeurope n’arrive qu’en troisième ou quatrième position.
« C’est logique pour plusieurs raisons, explique-t-il. La première, c’est que l’an passé nous ne proposions dans nos brochures que la ville de Bruges. La seconde, c’est que nous étions en phase de lancement et de construction de notre réseau de vente.
Cette année, je crois que les choses vont changer : nous avons décidé de proposer en plus de Bruges, Anvers, Gand et Bruxelles. Par ailleurs, comme de plus en plus d’AGV savent qu’en plus d’être d’origine belge, c’est notre siège central, à Bruges, qui s’occupe de l’incoming. Position qui nous permet d’assurer un contrôle encore plus important sur nos services ».
Et Philippe Bertholet de signaler qu’en dehors des villes-brochures, Transeurope peut monter très rapidement un produit sur mesure pour les autres cités de Plat Pays, comme par exemple la visite de l’exposition Simenon à Liège ou l’exposition d’art contemporain à Ostende.
Michel Ghesquière à Deauville - 29 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be
Il faut également tenir compte que contrairement à Euro Pauli, par exemple, qui commercialise ses produits sur l’ensemble de l’Hexagone, Transeurope n’a été réellement actif, jusqu’à présent, que dans l’Ile de France et la région parisienne, la Côte d’Azur, la région Rhône-alpes et naturellement le Nord du pays (Nord Pas de Calais).
Philippe Bertholet, nous a confirmé que l’objectif de l’année, soit 30.000 pax, avait légèrement dépassé avec 33.000 voyages vendus sur 36.000 réservations. Pour 2004, il espère arriver à vendre 40.000 pax.
« Mais ce qui compte surtout pour nous, c’est de consolider notre présence. Il ne sert à rien de vendre à n’importe quel prix si la qualité n’est pas présente. En Belgique et aux Pays-Bas, nous avons une réputation d’opérateur qui tient ses promesses, nous voulons avoir la même image en France »
2003 : 33.000 voyages vendus sur 36.000 réservation
Plutôt que de tenter d’être revendu par tous, Transeurope a misé sur les agences indépendantes : « Nous sommes référencés par 960 agences indépendantes ou par de petits réseaux. Nous pensons que les grands réseaux sont trop exigeants en ce qui concerne les commissions. Si nous nous plions à leurs conditions, nous serons obligés de revoir notre politique qualitative à la baisse.
Et cela, c’est exclu. A quoi cela sert-il de vendre un voyage bon marché, si c’est pour récolter des litiges ? »
Quant à la vente directe, c’est hors de question : « Comme nous avons un produit qui permet de nombreuses extensions (réservations pour les spectacles, entrées pour des exposions, etc…), nous pensons que les meilleurs conseillers ce sont les AGV. C’est également pour cette raison que nous avons décidé de ne pas commercialiser nos produits en ventes directes. »
Le groupe Transeurope est présent en Belgique, France, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Sa puissance d’achats dans sa niche est plus qu’importante puisque bon an, mal an, le groupe effectue entre 100.000 et 120.000 réservations. « Contrairement à certains de nos confrères, le contracting est effectué par nos services. Ce qui nous permet un contrôle permanent de tous les hôtels repris dans nos brochures. Tous les établissements sont visités au moins une fois, voire deux fois par an. S’il y a des litiges, nous opérons en visiteur anonyme pour vérifier l’exactitude de l’information »
Qualité et prix bas, pas nécessairement incompatibles
«En moins de 2 heures, nous sommes capables de monter un produit. C’est-à-dire d’effectuer le contracting, établir la tarification, l’introduire dans le système informatique et d’effectuer le lancement commercial. Si certains trouvent que Transeurope pêche par opportunisme, moi je dis, que nous avons mis notre professionnalisme et notre expertise à la disposition des clients et des partenaires que sont les AGV. »
Curieusement, la Belgique et ses villes d’arts ne sont pas les produits parmi les plus vendus par Transeurope en France. Mieux même, Transeurope n’arrive qu’en troisième ou quatrième position.
« C’est logique pour plusieurs raisons, explique-t-il. La première, c’est que l’an passé nous ne proposions dans nos brochures que la ville de Bruges. La seconde, c’est que nous étions en phase de lancement et de construction de notre réseau de vente.
Cette année, je crois que les choses vont changer : nous avons décidé de proposer en plus de Bruges, Anvers, Gand et Bruxelles. Par ailleurs, comme de plus en plus d’AGV savent qu’en plus d’être d’origine belge, c’est notre siège central, à Bruges, qui s’occupe de l’incoming. Position qui nous permet d’assurer un contrôle encore plus important sur nos services ».
Et Philippe Bertholet de signaler qu’en dehors des villes-brochures, Transeurope peut monter très rapidement un produit sur mesure pour les autres cités de Plat Pays, comme par exemple la visite de l’exposition Simenon à Liège ou l’exposition d’art contemporain à Ostende.
Michel Ghesquière à Deauville - 29 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be