Bordeaux, le 31/12/2004
Chers amis,
Je viens vers vous afin de vous faire part d’une réflexion quant au comportement commercial d’Air France. J’ai le cas d’un client qui a acheté un billet sur Singapour le 12/11/2004 pour un départ le 05/01/2005.
Je contacte le service client.
Aucune disposition n’a été envisagée à ce jour pour les clients ayant acquis un billet vers les zones « non affectées » par la tragédie que nous vivons…
Voilà donc un routard, qui avait entrepris de remonter sur la Thaïlande depuis Singapour, et qui devra passer 1 mois sur la plage de Sentosa !
Bien entendu, sa femme qui devait l’accompagner, préfère perdre son billet plutôt qu’avoir à l’idée d’être là, à patauger dans un cadre artificiel, quand à quelques encablures, gisent des corps sur les plages.
Je vous livre donc quelques unes de mes interrogations.
Comment peut-on être cynique au point d’ignorer cette situation quand l’heure est au partage du deuil avec ces populations, et que chacun de nous appelle à la solidarité ?
Au nom de quelle raison mercantile peut-on s’accorder le luxe de snober ainsi sa propre clientèle dans des moments aussi douloureux ?
Hier soir, j’ai pas arrêter de ressasser ça, et il me semblait avoir trouver les tournures adéquates. Aujourd’hui, devant ma feuille blanche, je n’y parviens pas.
Peut-être pourrez vous trouver les mots qu’il faut, et faire suivre un courrier un peu plus convaincant que le mien vers les différents groupes concernés.
A situation exceptionnelle doit répondre une mesure extra-ordinaire. Et cette réponse se doit d’être humaine ne serait-ce que par respect pour les populations affectées, et pour la dignité de nos clients communs.
Sans autre motif, je vous souhaite malgré tout, de joyeuses fêtes de fin d’année.
Cordialement,
Paulo ALMEIDA
Voyages Wasteels à Bordeaux
Chers amis,
Je viens vers vous afin de vous faire part d’une réflexion quant au comportement commercial d’Air France. J’ai le cas d’un client qui a acheté un billet sur Singapour le 12/11/2004 pour un départ le 05/01/2005.
Je contacte le service client.
Aucune disposition n’a été envisagée à ce jour pour les clients ayant acquis un billet vers les zones « non affectées » par la tragédie que nous vivons…
Voilà donc un routard, qui avait entrepris de remonter sur la Thaïlande depuis Singapour, et qui devra passer 1 mois sur la plage de Sentosa !
Bien entendu, sa femme qui devait l’accompagner, préfère perdre son billet plutôt qu’avoir à l’idée d’être là, à patauger dans un cadre artificiel, quand à quelques encablures, gisent des corps sur les plages.
Je vous livre donc quelques unes de mes interrogations.
Comment peut-on être cynique au point d’ignorer cette situation quand l’heure est au partage du deuil avec ces populations, et que chacun de nous appelle à la solidarité ?
Au nom de quelle raison mercantile peut-on s’accorder le luxe de snober ainsi sa propre clientèle dans des moments aussi douloureux ?
Hier soir, j’ai pas arrêter de ressasser ça, et il me semblait avoir trouver les tournures adéquates. Aujourd’hui, devant ma feuille blanche, je n’y parviens pas.
Peut-être pourrez vous trouver les mots qu’il faut, et faire suivre un courrier un peu plus convaincant que le mien vers les différents groupes concernés.
A situation exceptionnelle doit répondre une mesure extra-ordinaire. Et cette réponse se doit d’être humaine ne serait-ce que par respect pour les populations affectées, et pour la dignité de nos clients communs.
Sans autre motif, je vous souhaite malgré tout, de joyeuses fêtes de fin d’année.
Cordialement,
Paulo ALMEIDA
Voyages Wasteels à Bordeaux