Tunisair va licencier 400 salariés à temps plein en 2020 dans le cadre du vaste plan social visant à réduire les difficultés financières auxquelles le transporteur national est confronté.
Le plan de sauvetage, craint depuis 2018 par les quelque 8 000 salariés de la compagnie publique, s’axe sur trois éléments : réduction des effectifs, réinjection de capitaux et rajeunissement de la flotte, de plus en plus fragilisée par des soucis techniques.
« Le but est de réduire la masse salariale élevée de l’entreprise et d’atténuer les difficultés financières », a confié le directeur général de la compagnie nationale tunisienne, Elyess Mankabi, à l’agence Reuters.
D’après les annonces de ce dernier, les suppressions d’emplois se poursuivront les années suivantes, à raison de 400 postes en moins par an.
Le plan de sauvetage, craint depuis 2018 par les quelque 8 000 salariés de la compagnie publique, s’axe sur trois éléments : réduction des effectifs, réinjection de capitaux et rajeunissement de la flotte, de plus en plus fragilisée par des soucis techniques.
« Le but est de réduire la masse salariale élevée de l’entreprise et d’atténuer les difficultés financières », a confié le directeur général de la compagnie nationale tunisienne, Elyess Mankabi, à l’agence Reuters.
D’après les annonces de ce dernier, les suppressions d’emplois se poursuivront les années suivantes, à raison de 400 postes en moins par an.
14 avions au sol
Alors que la Tunisie ratifie toujours son fameux traité de ciel ouvert avec l’Union européenne (qui devrait être officialisé en février 2020 d’après la presse tunisienne) et que la compagnie publique est en perte continue depuis huit années, la réduction du nombre d’employés vise à revenir à la même masse salariale d’avant 2011.
Lire aussi : Pour ses 70 ans, Tunisair se paie un plan social
Comme nous l’avons plusieurs fois expliqué dans nos colonnes, après le Printemps arabe et le départ de Ben Ali, le gouvernement tunisien avait massivement embauché chez Tunisair pour palier au chômage. Depuis, la compagnie se bat avec ces problèmes de sureffectif.
D’après les données de la plateforme Ch-aviation et de Flightradar24, Tunisair compte actuellement 4 Airbus A319-100, 3 A320 et 7 Boeing 737-600 inactifs, soit 14 appareils au sol sur une flotte de 28 avions.
Lire aussi : Pour ses 70 ans, Tunisair se paie un plan social
Comme nous l’avons plusieurs fois expliqué dans nos colonnes, après le Printemps arabe et le départ de Ben Ali, le gouvernement tunisien avait massivement embauché chez Tunisair pour palier au chômage. Depuis, la compagnie se bat avec ces problèmes de sureffectif.
D’après les données de la plateforme Ch-aviation et de Flightradar24, Tunisair compte actuellement 4 Airbus A319-100, 3 A320 et 7 Boeing 737-600 inactifs, soit 14 appareils au sol sur une flotte de 28 avions.
383 millions d’euros nécessaires
Alors que la dette de la compagnie s’élève à 315 millions d’euros, sa direction estime à 383 millions d’euros l’enveloppe nécessaire à son redressement. Celui-ci passera notamment par la commande de 5 Airbus A320neo en 2021 et 2022.
Comme le montrent également les données de Ch-aviation, Tunisair reste malgré tout le principal transporteur à Tunis, avec 44% de la capacité et 42% des fréquences hebdomadaires. En 2018, la compagnie a transporté 3,8 millions de passagers et revendique un chiffre d’affaires de 460 millions d’euros.
D’après Elyess Mnakbi, Tunisair a enregistré des gains de 8 millions d’euros en juillet 2019 grâce à la suppression de lignes non rentables.
Lire aussi : Tunisair : 1 200 emplois supprimés et 10% du réseau qui s'envole...
Comme le montrent également les données de Ch-aviation, Tunisair reste malgré tout le principal transporteur à Tunis, avec 44% de la capacité et 42% des fréquences hebdomadaires. En 2018, la compagnie a transporté 3,8 millions de passagers et revendique un chiffre d’affaires de 460 millions d’euros.
D’après Elyess Mnakbi, Tunisair a enregistré des gains de 8 millions d’euros en juillet 2019 grâce à la suppression de lignes non rentables.
Lire aussi : Tunisair : 1 200 emplois supprimés et 10% du réseau qui s'envole...