Au bout, tout au bout de “Sidi Bou”, accrochée à la falaise du Cap Carthage, la Villa Bleue se découvre un peu par hasard.
A l’exception d’un panneau discret posé à gauche de l’antique porte d’entrée ouvragée et cloutée, rien ne la distingue des autres maisons de ce village bleu et blanc à nul autre pareil.
Elle est dissimulée derrière de hauts murs blanchis, d’où retombent des guirlandes de bougainvillées. Ses volets et moucharabiehs peints de ce bleu si vif si gai sont en harmonie avec un ciel sans nuage et mer azur aux reflets argentés.
Elle a pour seul voisin direct la maison du couturier Azzedine Alaïa.
A l’exception d’un panneau discret posé à gauche de l’antique porte d’entrée ouvragée et cloutée, rien ne la distingue des autres maisons de ce village bleu et blanc à nul autre pareil.
Elle est dissimulée derrière de hauts murs blanchis, d’où retombent des guirlandes de bougainvillées. Ses volets et moucharabiehs peints de ce bleu si vif si gai sont en harmonie avec un ciel sans nuage et mer azur aux reflets argentés.
Elle a pour seul voisin direct la maison du couturier Azzedine Alaïa.
Sidi Bou est toujours le rendez-vous des artistes et des créateurs
Sidi Bou Saïd est certainement l’un des villages les plus jalousement entretenus de tout le littoral méditerranéen. La beauté est partout où le regard se pose.
Ses habitants l’ont voulu ainsi.
Dès le 17e siècle la bourgeoisie de Tunis y fit construire de luxueuses maisons aux nombreux patios, aux multiples terrasses. Aujourd’hui, en dépit des flots de touristes qui déambulent dans ses ruelles étroites et tortueuses, en dépit des boutiquiers, le village conserve toute son authenticité.
Il continue à être le rendez-vous des artistes.
Sidi Bou Saîd fut peint, chanté, conté d’innombrables fois.
Nombreux furent les peintres, les poètes, les écrivains tombés sous son charme.
Les Français René de Chateaubriand (1806), Gustave Flaubert (1858), Guy de Maupassant (1887), André Gide qui fit le voyage à plusieurs reprises, Henry de Montherlant plus tard et bien d’autres s’en inspirent dans leurs écrits.
Dans leurs notes de voyages, ils soulignent son "pittoresque" et sa "lumière".
Ses habitants l’ont voulu ainsi.
Dès le 17e siècle la bourgeoisie de Tunis y fit construire de luxueuses maisons aux nombreux patios, aux multiples terrasses. Aujourd’hui, en dépit des flots de touristes qui déambulent dans ses ruelles étroites et tortueuses, en dépit des boutiquiers, le village conserve toute son authenticité.
Il continue à être le rendez-vous des artistes.
Sidi Bou Saîd fut peint, chanté, conté d’innombrables fois.
Nombreux furent les peintres, les poètes, les écrivains tombés sous son charme.
Les Français René de Chateaubriand (1806), Gustave Flaubert (1858), Guy de Maupassant (1887), André Gide qui fit le voyage à plusieurs reprises, Henry de Montherlant plus tard et bien d’autres s’en inspirent dans leurs écrits.
Dans leurs notes de voyages, ils soulignent son "pittoresque" et sa "lumière".
La carte postale rêvée
Pousser la porte basse de la Villa Bleue, c’est entrer dans l’intimité d’une maison traditionnelle de Sidi Bou Saïd. Son architecture asymétrique, toute en dénivelés, épouse un terrain pentu et capricieux.
Ici pas de lobby mais un patio couvert aux murs blancs égayés de panneaux de faïences anciennes, une petite fontaine de marbre, 3 fauteuils club au cuir patiné.
Un cabinet syrien incrusté de nacre sert de comptoir. Mélange des genres, des styles hispano-mauresque et art déco, à l’image de tout l’hôtel.
Les 13 chambres sont toutes différentes, vraiment. Leurs formes, leur situation, leur ameublement différent. Elles sont rondes, carrées, au bas d’un escalier privé, au sommet d’une tour.
Elles ont en commun un réel confort, et depuis toutes leurs terrasses, une vue unique, plongeante sur la mer, le port de plaisance de Sidi Bou Saïd, les baies de Carthage et de Tunis. La carte postale rêvée.
Pas de numéro pour les chambres mais des noms, "Belle Vue", "Eucalyptus", "Iris", "Yasmine", "Rosier", "Olivier" etc . La plus spectaculaire pour la vue, la terrasse en L est la bien nommée "La Tourelle" en haut d’un escalier un peu raide.
Ici pas de lobby mais un patio couvert aux murs blancs égayés de panneaux de faïences anciennes, une petite fontaine de marbre, 3 fauteuils club au cuir patiné.
Un cabinet syrien incrusté de nacre sert de comptoir. Mélange des genres, des styles hispano-mauresque et art déco, à l’image de tout l’hôtel.
Les 13 chambres sont toutes différentes, vraiment. Leurs formes, leur situation, leur ameublement différent. Elles sont rondes, carrées, au bas d’un escalier privé, au sommet d’une tour.
Elles ont en commun un réel confort, et depuis toutes leurs terrasses, une vue unique, plongeante sur la mer, le port de plaisance de Sidi Bou Saïd, les baies de Carthage et de Tunis. La carte postale rêvée.
Pas de numéro pour les chambres mais des noms, "Belle Vue", "Eucalyptus", "Iris", "Yasmine", "Rosier", "Olivier" etc . La plus spectaculaire pour la vue, la terrasse en L est la bien nommée "La Tourelle" en haut d’un escalier un peu raide.
Une maison traditionnelle « nouvelle génération »
La Villa Bleue donne l’impression d’une maison au long passé, riche d’histoire. Impression fausse. Elle est neuve, nouvelle génération.
Elle a été rêvée, imaginée, réalisée par son propriétaire, un homme d’affaires amateur des (belles) vieilles pierres, un collectionneur aussi, Raouf Bouassida.
"J’ai acheté le terrain au début des années 1990 avec l’idée de construire un hôtel de charme. Tous les matériaux utilisés, les marbres, les faïences, les colonnes, les cheminées, les vasques, certains lavabos sont de la récupération de maisons anciennes et de petits palais voués à la démolition notamment dans la médina de Tunis.
Il m’est arrivé d’acheter des maisons en ruine pour garder leurs matériaux et revendre le terrain ensuite. J’ai suivi personnellement les travaux. J’étais là presque tous les jours".
Le résultat réalisé avec le décorateur italien Edouardo Pi est tout simplement étonnant.
La Villa Bleue a tout d'une maison traditionnelle du Sidi Bou du 19e siècle à l'exception de son confort en phase directe avec la high tech des années 2010.
Elle a été rêvée, imaginée, réalisée par son propriétaire, un homme d’affaires amateur des (belles) vieilles pierres, un collectionneur aussi, Raouf Bouassida.
"J’ai acheté le terrain au début des années 1990 avec l’idée de construire un hôtel de charme. Tous les matériaux utilisés, les marbres, les faïences, les colonnes, les cheminées, les vasques, certains lavabos sont de la récupération de maisons anciennes et de petits palais voués à la démolition notamment dans la médina de Tunis.
Il m’est arrivé d’acheter des maisons en ruine pour garder leurs matériaux et revendre le terrain ensuite. J’ai suivi personnellement les travaux. J’étais là presque tous les jours".
Le résultat réalisé avec le décorateur italien Edouardo Pi est tout simplement étonnant.
La Villa Bleue a tout d'une maison traditionnelle du Sidi Bou du 19e siècle à l'exception de son confort en phase directe avec la high tech des années 2010.
La Villa Bleue a son petit spa privé.
Au pied d’un petit escalier coudé, le hammam ou "bain maure", héritier des mœurs romaines est bien là. Il jouxte une cabine de soins, une douche. Faten, l’esthéticienne, me propose deux options de massages : tonifiante ou apaisante. Je choisis la première. Elle se décline en trois phases.
Un premier massage avec une crème Amarante à base d’huile d’amande douce d’où s’exhalent des effluves de menthe. (50 minutes). Faten s’attarde sur les points de tension, toujours les mêmes, dans le dos, derrières les épaules.
"C’est toujours là chez beaucoup de personnes" dit-elle comme pour me rassurer.
Ce massage est suivi d’un gommage au sel marin intégré dans une huile d’olive spéciale qui laisse beaucoup de douceur sur la peau.
Après la douche, un deuxième massage plus léger, de quelques minutes a vocation d’hydrater la peau.
A base d’huile d’olive hydro soluble et d’huiles essentielles (calendula, citron, orange, beurre de lys). La crème utilisée très rapidement absorbée ne graisse pas. Elle laisse la peau parfaitement hydratée.
Amarante est une marque tunisienne de cosmétiques haut de gamme. Aux côtés de sa distribution de produits d’accueil dans les hôtels de luxe, les bateaux de croisières et hôtels de charme, elle a créé une gamme spa.
Les produits "bio ecocert" sont réalisés sans colorant, sans parabène et sans silicone pour une tolérance optimale.
(Soin d’une durée de 1h20 – 160 DT soit environ 75 €)
Un premier massage avec une crème Amarante à base d’huile d’amande douce d’où s’exhalent des effluves de menthe. (50 minutes). Faten s’attarde sur les points de tension, toujours les mêmes, dans le dos, derrières les épaules.
"C’est toujours là chez beaucoup de personnes" dit-elle comme pour me rassurer.
Ce massage est suivi d’un gommage au sel marin intégré dans une huile d’olive spéciale qui laisse beaucoup de douceur sur la peau.
Après la douche, un deuxième massage plus léger, de quelques minutes a vocation d’hydrater la peau.
A base d’huile d’olive hydro soluble et d’huiles essentielles (calendula, citron, orange, beurre de lys). La crème utilisée très rapidement absorbée ne graisse pas. Elle laisse la peau parfaitement hydratée.
Amarante est une marque tunisienne de cosmétiques haut de gamme. Aux côtés de sa distribution de produits d’accueil dans les hôtels de luxe, les bateaux de croisières et hôtels de charme, elle a créé une gamme spa.
Les produits "bio ecocert" sont réalisés sans colorant, sans parabène et sans silicone pour une tolérance optimale.
(Soin d’une durée de 1h20 – 160 DT soit environ 75 €)
Chambres de 180 à 400 €, petit-déjeuner compris.
La Villa Bleue dispose de deux piscines dont une chauffée avec jacuzzi, lounge- bar, restaurant gastronomique (25 couverts). Possibilité de restauration rapide sur une vaste terrasse extérieure.
Wifi disponible dans tout l’hôtel.
L’aéroport est à 20 km et le centre de Tunis, à 30. Sur demande transferts privés ou excursions avec voiture climatisée
La Villa Bleue pourrait être affiliée aux Relais & Châteaux.
Les contacts sont en cours. Elle serait alors le premier établissement tunisien à adhérer à cette chaîne prestigieuse.
La Villa Bleue dispose de deux piscines dont une chauffée avec jacuzzi, lounge- bar, restaurant gastronomique (25 couverts). Possibilité de restauration rapide sur une vaste terrasse extérieure.
Wifi disponible dans tout l’hôtel.
L’aéroport est à 20 km et le centre de Tunis, à 30. Sur demande transferts privés ou excursions avec voiture climatisée
La Villa Bleue pourrait être affiliée aux Relais & Châteaux.
Les contacts sont en cours. Elle serait alors le premier établissement tunisien à adhérer à cette chaîne prestigieuse.