L'Union des Aéroports Français plaide pour l'ouverture des plateformes de province aux compagnies du Golfe. DR-© mrks_v - Fotolia.com
Bons élèves mais peut mieux faire...
Voici l’appréciation de l’Union des Aéroports Français (UAF) sur les résultats de trafic 2015 des 150 plateformes de l'Hexagone, présentés mercredi 17 février.
Avec 181 millions de passagers, le trafic global progresse de 3,1%.
Un nouveau record que Jean-Michel Vernhes, le président de l’UAF et le directeur de l'aéroport de Toulouse tient à nuancer.
"Nous restons en-deçà des autres pays de l’Union européenne, qui progressent de 5,6%, et en recul par rapport aux statistiques mondiales de IATA à +6,5%".
Comme chaque année, cette croissance française est tirée par les compagnies low-cost, qui représentent aujourd’hui 28% du trafic total.
"Il faut relativiser ce chiffre car, dans d’autres pays, le taux de pénétration est au-delà de 30%", précise Philippe Aliotti, le délégué général de l’UAF.
Celles-ci représentent désormais 41% du trafic dans les plates-formes de province, contre 28% en 2009. Sur les 10 premiers aéroports français, elles affichent une croissance de 9,4%.
Leur développement se concentre désormais sur les villes où elles sont déjà bien implantées, comme Nantes, Bordeaux, Bâle-Mulhouse et Lyon.
Voici l’appréciation de l’Union des Aéroports Français (UAF) sur les résultats de trafic 2015 des 150 plateformes de l'Hexagone, présentés mercredi 17 février.
Avec 181 millions de passagers, le trafic global progresse de 3,1%.
Un nouveau record que Jean-Michel Vernhes, le président de l’UAF et le directeur de l'aéroport de Toulouse tient à nuancer.
"Nous restons en-deçà des autres pays de l’Union européenne, qui progressent de 5,6%, et en recul par rapport aux statistiques mondiales de IATA à +6,5%".
Comme chaque année, cette croissance française est tirée par les compagnies low-cost, qui représentent aujourd’hui 28% du trafic total.
"Il faut relativiser ce chiffre car, dans d’autres pays, le taux de pénétration est au-delà de 30%", précise Philippe Aliotti, le délégué général de l’UAF.
Celles-ci représentent désormais 41% du trafic dans les plates-formes de province, contre 28% en 2009. Sur les 10 premiers aéroports français, elles affichent une croissance de 9,4%.
Leur développement se concentre désormais sur les villes où elles sont déjà bien implantées, comme Nantes, Bordeaux, Bâle-Mulhouse et Lyon.
Ouvrir des droits de trafic aux compagnies du Golfe pour développer les aéroports de province
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Pour stimuler l'activité de ses membres, l’UAF va poursuivre son travail de lobbying, notamment sur l’ouverture des droits de trafic aux compagnies du Golfe.
"Nous savons que le problème est complexe. Mais les lignes Maginot ne peuvent durer éternellement. Nous espérons que les freins dans les négociations, liés à la situation d’Air France, soient rapidement levés", déclare Jean-Michel Vernhes.
Il rappelle qu’aujourd’hui, le voyageur venant de province peut choisir de transiter par n’importe quel hub européen et ne passe pas forcément par Charles de Gaulle.
Selon l'UAF, la mise en place de liaisons directes permettrait de renforcer la connectivité, de stimuler l’emploi et la croissance des régions françaises. En effet, 10% de connections supplémentaires engendrerait 0.5 point de plus de PIB au niveau local.
En parallèle, l’UAF n’abandonne pas son combat contre les taxes. "Notre compétitivité est plombée, il faut atténuer ce différentiel avec nos voisins européens. Les aéroports doivent également multiplier les bonnes pratiques pour faire des économies", poursuit Jean-Michel Vernhes.
Il critique notamment le niveau des charges sociales ainsi que le poids des taxes, notamment celle de sûreté et sécurité aujourd’hui à la charge totale des passagers.
L’UAF milite également pour une meilleure accessibilité des plates-formes via le développement des transports en commun, le maintien des aides pour les aéroports de moins de 700 000 passagers, ou la prise en compte du coût des mises aux normes pour les plus petits d'entre eux.
Enfin, l'organisation regrette que les recommandations du rapport Leroux n'aient pas été suivies d'effet, comme le déplore Philippe Aliotti.
"Certaines propositions sont pourtant très simples et rapides à mettre en oeuvre. Je ne sais pas pourquoi cela n'a pas été fait"...
"Nous savons que le problème est complexe. Mais les lignes Maginot ne peuvent durer éternellement. Nous espérons que les freins dans les négociations, liés à la situation d’Air France, soient rapidement levés", déclare Jean-Michel Vernhes.
Il rappelle qu’aujourd’hui, le voyageur venant de province peut choisir de transiter par n’importe quel hub européen et ne passe pas forcément par Charles de Gaulle.
Selon l'UAF, la mise en place de liaisons directes permettrait de renforcer la connectivité, de stimuler l’emploi et la croissance des régions françaises. En effet, 10% de connections supplémentaires engendrerait 0.5 point de plus de PIB au niveau local.
En parallèle, l’UAF n’abandonne pas son combat contre les taxes. "Notre compétitivité est plombée, il faut atténuer ce différentiel avec nos voisins européens. Les aéroports doivent également multiplier les bonnes pratiques pour faire des économies", poursuit Jean-Michel Vernhes.
Il critique notamment le niveau des charges sociales ainsi que le poids des taxes, notamment celle de sûreté et sécurité aujourd’hui à la charge totale des passagers.
L’UAF milite également pour une meilleure accessibilité des plates-formes via le développement des transports en commun, le maintien des aides pour les aéroports de moins de 700 000 passagers, ou la prise en compte du coût des mises aux normes pour les plus petits d'entre eux.
Enfin, l'organisation regrette que les recommandations du rapport Leroux n'aient pas été suivies d'effet, comme le déplore Philippe Aliotti.
"Certaines propositions sont pourtant très simples et rapides à mettre en oeuvre. Je ne sais pas pourquoi cela n'a pas été fait"...