Autres articles
Panique à bord aux States ! American Airlines, première compagnie mondiale s'est fendue d'un courrier au réseau de distribution pour leur faire part de sa dernière trouvaille : facturer 3,5O USD par segment chaque billet qui n'aurait pas été réservé sur les GDS recommandés...
Plus grave : il semblerait qu'en Grande Bretagne une réflexion sur le même thème ait lieu à l'heure actuelle entre compagnies aériennes et GDS. Peut-on imaginer la même chose en France ?
Toujours est-il que chez ASTA (le Snav nord-américain), on n'apprécie pas du tout cette initiative. Kathryn Sudeikis, president and CEO de l'Association, dénonce cet ukase.
"Cette annonce d'American Airlines signifie pour chaque agence de voyage américaine que si désormais elle veut vendre American, elle devra le faire dans les conditions imposées par la compagnie ou sinon payer le privilège de continuer à vendre ses billets..."
Elle critique aussi la tentative d'American qui joue de sa puissance sur le marché pour imposer de nouveaux coûts. " Pour couronner le tout, la Cie n'aurait pas encore fait savoir aux AGV qui étaient ses soi disant GDS préférés, ce qui fait que les distributeurs sont dans le noir complet en ce qui concerne les modalités précises du nouveau deal."
Bien entendu, on peut imaginer que les agences ne vont pas supporter elles-mêmes ces frais supplémentaires et qu'au final ce seront les consommateurs qui en feront les frais. Ce qui aura pour effet d'engendrer indirectement de nouvelles taxations sur l'aérien qui, comme chacun le sait, n'en manque pas. CQFD !
Plus grave : il semblerait qu'en Grande Bretagne une réflexion sur le même thème ait lieu à l'heure actuelle entre compagnies aériennes et GDS. Peut-on imaginer la même chose en France ?
Toujours est-il que chez ASTA (le Snav nord-américain), on n'apprécie pas du tout cette initiative. Kathryn Sudeikis, president and CEO de l'Association, dénonce cet ukase.
"Cette annonce d'American Airlines signifie pour chaque agence de voyage américaine que si désormais elle veut vendre American, elle devra le faire dans les conditions imposées par la compagnie ou sinon payer le privilège de continuer à vendre ses billets..."
Elle critique aussi la tentative d'American qui joue de sa puissance sur le marché pour imposer de nouveaux coûts. " Pour couronner le tout, la Cie n'aurait pas encore fait savoir aux AGV qui étaient ses soi disant GDS préférés, ce qui fait que les distributeurs sont dans le noir complet en ce qui concerne les modalités précises du nouveau deal."
Bien entendu, on peut imaginer que les agences ne vont pas supporter elles-mêmes ces frais supplémentaires et qu'au final ce seront les consommateurs qui en feront les frais. Ce qui aura pour effet d'engendrer indirectement de nouvelles taxations sur l'aérien qui, comme chacun le sait, n'en manque pas. CQFD !