Le tribunal de commerce d’Evry a temporairement tranché. Il a prononcé, lundi 16 septembre 2019 en fin de journée, la liquidation judiciaire d’Aigle Azur avec poursuite temporaire de l’activité jusqu’au 27 septembre 2019.
Surtout, le juge accorde à Aigle Azur un délai de grâce. Tous les candidats à la reprise d’une partie des actifs de la deuxième compagnie aérienne française ayant déjà déposé une offre ont jusqu’à mercredi 18 septembre minuit pour les améliorer.
Les éventuels nouveaux candidats peuvent aussi formuler une offre dans le même délai.
Toute la journée du lundi 16 septembre, le tribunal de commerce d’Evry, dont dépend géographiquement la compagnie basée à Orly, a examiné 5 des 14 offres de reprises déposées : celles d’Air France, du groupe Dubreuil aéro, de Lu Azur (Gérard Houa), ainsi que deux offres « plus petites ».
Surtout, le juge accorde à Aigle Azur un délai de grâce. Tous les candidats à la reprise d’une partie des actifs de la deuxième compagnie aérienne française ayant déjà déposé une offre ont jusqu’à mercredi 18 septembre minuit pour les améliorer.
Les éventuels nouveaux candidats peuvent aussi formuler une offre dans le même délai.
Toute la journée du lundi 16 septembre, le tribunal de commerce d’Evry, dont dépend géographiquement la compagnie basée à Orly, a examiné 5 des 14 offres de reprises déposées : celles d’Air France, du groupe Dubreuil aéro, de Lu Azur (Gérard Houa), ainsi que deux offres « plus petites ».
Des offres insuffisantes
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« Aujourd’hui, les offres n’ont pas été suffisamment satisfaisantes, le tribunal a demandé une amélioration des offres », a déclaré à sa sortie Sonia Arrouas, la présidente.
« C’est un dossier difficile sur le plan humain, et ce qui nous importe c’est de sauvegarder un maximum d’emplois. C’est le but principal du tribunal », avait-elle pourtant estimé en milieu de journée.
Si la date limite est fixée à mercredi minuit, les offres seront de nouveau examinées le 23 septembre par le tribunal, a précisé sa présidente. Pour un délibéré rendu « au plus tard le 27 septembre ».
Un délai quelque peu allongé qui ne rassurera pas pour autant les quelque 1 200 salariés de la compagnie spécialiste de l’Algérie depuis l’après-guerre.
« C’est une journée de deuil », glisse une employée, restée postée toute la journée devant le tribunal de commerce d’Evry.
« C’est un dossier difficile sur le plan humain, et ce qui nous importe c’est de sauvegarder un maximum d’emplois. C’est le but principal du tribunal », avait-elle pourtant estimé en milieu de journée.
Si la date limite est fixée à mercredi minuit, les offres seront de nouveau examinées le 23 septembre par le tribunal, a précisé sa présidente. Pour un délibéré rendu « au plus tard le 27 septembre ».
Un délai quelque peu allongé qui ne rassurera pas pour autant les quelque 1 200 salariés de la compagnie spécialiste de l’Algérie depuis l’après-guerre.
« C’est une journée de deuil », glisse une employée, restée postée toute la journée devant le tribunal de commerce d’Evry.
148 millions d'euros de dettes... au moins
Car l’un des principaux enseignements de la journée restera la découverte du montant du passif d’Aigle Azur : 148 millions d’euros au moins, selon la présidente du tribunal, qui précise que les comptes 2018 de la compagnie n’avaient pas été certifiés.
Pour rappel, le transporteur développe un chiffre d’affaires annuel d’environ 300 millions d’euros, et, officiellement, sa dette annoncée n’était « que » de l’ordre de 40 millions d’euros.
Créée en 1946, comptant 1 200 salariés et 11 appareils dont 2 long-courriers (A319, 320 et 330-200), Aigle Azur est, pour encore quelques jours, la deuxième compagnie aérienne française derrière Air France, avec près de 2 millions de passagers transportés par an.
Pour rappel, le transporteur développe un chiffre d’affaires annuel d’environ 300 millions d’euros, et, officiellement, sa dette annoncée n’était « que » de l’ordre de 40 millions d’euros.
Créée en 1946, comptant 1 200 salariés et 11 appareils dont 2 long-courriers (A319, 320 et 330-200), Aigle Azur est, pour encore quelques jours, la deuxième compagnie aérienne française derrière Air France, avec près de 2 millions de passagers transportés par an.