Après la demande des agences en ligne à l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) de l'attribution exclusive de domaine Internet utilisant les extensions « .hotel » ou « .hotels », Christine de Veyrac, députée européenne, membre de la Commission des Transports et du Tourisme du Parlement européen, interpelle la Commission européenne et les États membres.
Elle a adressé un courrier dans lequel elle demande aux instances européennes d'agir rapidement auprès de l'organisme pour éviter le détournement de "cette opportunité majeure pour le monde numérique" et pour le secteur hôtelier.
Elle estime qu'en s'arrogeant "l'exclusivité de l'utilisation des noms de domaines aussi générique que « .hotel », les agents de voyages en ligne prennent en otage ce qui revenait de droit à l'industrie hôtelière."
Selon la députée européenne, cette problématique concerne la totalité du secteur du tourisme.
"L'offre sur Internet nous conduit de plus en plus à avoir recours à des agences de voyages en ligne pour réserver des chambres d'hôtel. Et c'est aujourd'hui ce nouvel intermédiaire qui profite des bénéfices de la location, et ampute alors la marges des hôteliers.
Ce sont pourtant ces derniers qui sont créateurs de richesses et d'emplois dans nos territoires. L'extension des noms de domaine devrait laisser une chance aux hôteliers d'être clairement identifiés par le consommateurs en leur offrant la possibilité d'un contact direct.
Ce sont à la fois les hôteliers et les consommateurs qui seront dupés si personne ne réagit", dénonce-t-elle.
Elle a adressé un courrier dans lequel elle demande aux instances européennes d'agir rapidement auprès de l'organisme pour éviter le détournement de "cette opportunité majeure pour le monde numérique" et pour le secteur hôtelier.
Elle estime qu'en s'arrogeant "l'exclusivité de l'utilisation des noms de domaines aussi générique que « .hotel », les agents de voyages en ligne prennent en otage ce qui revenait de droit à l'industrie hôtelière."
Selon la députée européenne, cette problématique concerne la totalité du secteur du tourisme.
"L'offre sur Internet nous conduit de plus en plus à avoir recours à des agences de voyages en ligne pour réserver des chambres d'hôtel. Et c'est aujourd'hui ce nouvel intermédiaire qui profite des bénéfices de la location, et ampute alors la marges des hôteliers.
Ce sont pourtant ces derniers qui sont créateurs de richesses et d'emplois dans nos territoires. L'extension des noms de domaine devrait laisser une chance aux hôteliers d'être clairement identifiés par le consommateurs en leur offrant la possibilité d'un contact direct.
Ce sont à la fois les hôteliers et les consommateurs qui seront dupés si personne ne réagit", dénonce-t-elle.
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