TourMaG.com : Racontez-nous les débuts de cette histoire.
Julien Minet : C'est le résultat de la rencontre de deux amis dont l'un possédait une maison. J'ai rendu un jour une visite d'amitié à Tang Guo que je fréquentais à Nankin et j'ai complètement craqué pour l'endroit. Du coup j'ai acheté la ruine voisine et je suis dans les travaux depuis.
Elle n'est pas encore habitable. A chaque fois que nous venions passer quelques jours ici, nous étions très sollicités par des amis ou simples connaissances qui voulaient découvrir la région. Petit à petit, nous avons eu envie de faire partager ce coup de coeur à plus de monde.
TM.com : Quelle est la philosophie de votre accueil ?
JM : Offrir une Chine inaccessible jusqu'à ce jour à d'autres gens que les routards sac au dos, les seuls à se promener ainsi encore aujourd'hui. Nous voulions concevoir un lieu pour tous. Ce qui nous a imposé d'offrir une qualité d'accueil que l'on ne trouve pas encore dans cette Chine reculée.
La rénovation n'a pas été facile, les critères chinois n'ayant rien de comparables aux nôtres. Par ailleurs, notre isolement et l'absence totale de prestations de ce genre dans le coin, nous demandent de fournir une prestation complète : la chambre, tous les repas, les transferts en taxi, et l'accompagnement des balades par nous-mêmes. Mais c'est aussi ça qui nous plaît, les rencontres approfondies avec des gens qui aiment la même Chine que nous.
Nous cherchons des solutions pour nous agrandir à 8 chambres, en utilisant ma maison voisine, mais en accroissant en même temps la qualité des prestations. Ainsi je rêve d'une piscine pour l'été. Nous pourrons alors répondre à des demandes ponctuelles de petits groupes.
Un deuxième axe de réflexion concerne les relations avec les villageois. Les repas sont fournis par les familles à tour de rôle, les chauffeurs des taxis sont des locaux, et nous avons décidé ensemble de la qualité du travail fourni. Nous avons créé aussi un « club des jeunes entrepreneurs », avec des artisans qui essaient de vendre leurs produits par le net.
Nous espérons ainsi créer un supplément d'activités qui permettra d'éviter l'exode qui guette toutes ces populations. Ici nous connaissons tout le monde, c'est tout l'intérêt des balades, on s'amuse beaucoup.
TM.com : Comment êtes-vous commercialisés aujourd'hui ?
JM : Nous venons d'ouvrir en quelques sorte, mais nous avons été pris en toute confiance par 3 grandes agences françaises, Orients, Asia, et cette année par la Maison de la Chine. Ils représentent 50% des voyageurs, le reste est une clientèle directe venue de Shanghai ou des environs à travers notre site, www.chawu.com.
TM.com : Comment voyez-vous l'avenir de ce genre de projet en Chine ?
JM : Notre chance, c'est peut-être que nous ne sommes pas des pros. Pas de marketing, on découvre chaque jour. Nous savons que nous sommes les premiers à faire ça aussi loin des villes, et que passé le premier moment de curiosité, il va nous falloir monter en qualité, mais le degré de confort qu'on peut obtenir ici dépend de problèmes intrinsèques au coeur de la Chine, coupures d'eau, d'électricité, etc.
Aussi je ne crois pas que ce genre de maisons va beaucoup se développer. Celle-ci tient à notre personnalité, notre volonté, le plus est dans notre enthousiasme de néophytes !
Julien Minet : C'est le résultat de la rencontre de deux amis dont l'un possédait une maison. J'ai rendu un jour une visite d'amitié à Tang Guo que je fréquentais à Nankin et j'ai complètement craqué pour l'endroit. Du coup j'ai acheté la ruine voisine et je suis dans les travaux depuis.
Elle n'est pas encore habitable. A chaque fois que nous venions passer quelques jours ici, nous étions très sollicités par des amis ou simples connaissances qui voulaient découvrir la région. Petit à petit, nous avons eu envie de faire partager ce coup de coeur à plus de monde.
TM.com : Quelle est la philosophie de votre accueil ?
JM : Offrir une Chine inaccessible jusqu'à ce jour à d'autres gens que les routards sac au dos, les seuls à se promener ainsi encore aujourd'hui. Nous voulions concevoir un lieu pour tous. Ce qui nous a imposé d'offrir une qualité d'accueil que l'on ne trouve pas encore dans cette Chine reculée.
La rénovation n'a pas été facile, les critères chinois n'ayant rien de comparables aux nôtres. Par ailleurs, notre isolement et l'absence totale de prestations de ce genre dans le coin, nous demandent de fournir une prestation complète : la chambre, tous les repas, les transferts en taxi, et l'accompagnement des balades par nous-mêmes. Mais c'est aussi ça qui nous plaît, les rencontres approfondies avec des gens qui aiment la même Chine que nous.
Nous cherchons des solutions pour nous agrandir à 8 chambres, en utilisant ma maison voisine, mais en accroissant en même temps la qualité des prestations. Ainsi je rêve d'une piscine pour l'été. Nous pourrons alors répondre à des demandes ponctuelles de petits groupes.
Un deuxième axe de réflexion concerne les relations avec les villageois. Les repas sont fournis par les familles à tour de rôle, les chauffeurs des taxis sont des locaux, et nous avons décidé ensemble de la qualité du travail fourni. Nous avons créé aussi un « club des jeunes entrepreneurs », avec des artisans qui essaient de vendre leurs produits par le net.
Nous espérons ainsi créer un supplément d'activités qui permettra d'éviter l'exode qui guette toutes ces populations. Ici nous connaissons tout le monde, c'est tout l'intérêt des balades, on s'amuse beaucoup.
TM.com : Comment êtes-vous commercialisés aujourd'hui ?
JM : Nous venons d'ouvrir en quelques sorte, mais nous avons été pris en toute confiance par 3 grandes agences françaises, Orients, Asia, et cette année par la Maison de la Chine. Ils représentent 50% des voyageurs, le reste est une clientèle directe venue de Shanghai ou des environs à travers notre site, www.chawu.com.
TM.com : Comment voyez-vous l'avenir de ce genre de projet en Chine ?
JM : Notre chance, c'est peut-être que nous ne sommes pas des pros. Pas de marketing, on découvre chaque jour. Nous savons que nous sommes les premiers à faire ça aussi loin des villes, et que passé le premier moment de curiosité, il va nous falloir monter en qualité, mais le degré de confort qu'on peut obtenir ici dépend de problèmes intrinsèques au coeur de la Chine, coupures d'eau, d'électricité, etc.
Aussi je ne crois pas que ce genre de maisons va beaucoup se développer. Celle-ci tient à notre personnalité, notre volonté, le plus est dans notre enthousiasme de néophytes !