''Ce qu’on attend surtout du nouveau Président, c’est qu’il soit plus consensuel, qu’il rassemble et que notre institution parle d’une seule voix...''
Tourmag.com : L’institution actuelle a-t-elle failli ?
Lucien Salemi : Non. Elle n’a pas failli et d’ailleurs, pourquoi, en quoi, aurait-elle failli ? Je ne vois pas d’élément concret pour tirer une telle conclusion.
TM.com - Il est donc inutile de tout remettre à plat ?
L. S. : Tout remettre à plat ! Pourquoi faire ? Tous les 3 ans, nous procédons à des élections pour renouveler les administrateurs.
Les adhérents peuvent donc se prononcer sur les gens qu’ils souhaitent mettre en place pour les représenter et défendre les intérêts de la profession au niveau national.
Je parle bien d’intérêt professionnel, pas d’intérêt personnel, car ce n’est pas la même chose et ce ne serait pas l’affaire d’un organisme syndical.
TM.com - Quel syndicat faudrait-il pour faire mieux ?
L. S. : Il faudrait qu’il soit encore plus représentatif des intérêts de tous les adhérents.
D’autre part, je crois qu’il doit être également plus proche des adhérents ; cette proximité est indispensable, car plus on est loin des gens, plus on perd des adhérents.
Lucien Salemi : Non. Elle n’a pas failli et d’ailleurs, pourquoi, en quoi, aurait-elle failli ? Je ne vois pas d’élément concret pour tirer une telle conclusion.
TM.com - Il est donc inutile de tout remettre à plat ?
L. S. : Tout remettre à plat ! Pourquoi faire ? Tous les 3 ans, nous procédons à des élections pour renouveler les administrateurs.
Les adhérents peuvent donc se prononcer sur les gens qu’ils souhaitent mettre en place pour les représenter et défendre les intérêts de la profession au niveau national.
Je parle bien d’intérêt professionnel, pas d’intérêt personnel, car ce n’est pas la même chose et ce ne serait pas l’affaire d’un organisme syndical.
TM.com - Quel syndicat faudrait-il pour faire mieux ?
L. S. : Il faudrait qu’il soit encore plus représentatif des intérêts de tous les adhérents.
D’autre part, je crois qu’il doit être également plus proche des adhérents ; cette proximité est indispensable, car plus on est loin des gens, plus on perd des adhérents.
Des divisions stériles
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Il faudrait aussi qu’il soit plus combatif, car notre profession est tributaire de toutes sortes d’événements.
Elle est extrêmement sensible aux variations climatiques, sanitaires, géopolitiques, économiques…
Je dirais enfin que la prospective n’est pas une priorité dans la mission du SNAV.
Ce qu’on attend surtout du nouveau Président, c’est qu’il soit plus consensuel, qu’il rassemble et que notre institution parle d’une seule voix ; au-delà des divisions stériles qui, le plus souvent, ne portent pas sur les intérêts fondamentaux de la profession.
TM.com Comment en finir avec ces divisions ?
L. S. : Que les gens qui ont quelque chose à dire, se présentent. Il ne suffit pas de critiquer ; il faut aussi dire ce que l’on veut et s’engager pour le défendre devant les adhérents. Ce sera à eux de se prononcer.
D’une certaines manière, si personne ne se présente à la Présidence, comme c’est le cas aujourd’hui, il faut croire que tout va bien…"
TM.com - À quelles conditions auriez-vous pu vous porter candidat ?
L. S. : Pour une Présidence comme celle du SNAV, il faut remplir un certain nombre de critères auxquels je ne réponds pas.
D’abord, il faut être représentatif de la profession au sens large du terme. Ce n’est pas mon cas. Ensuite il faut avoir du temps, car c’est un gros travail.
Il faut aussi des moyens. Or j’ai suffisamment à faire à titre privé et à titre professionnel avec le SNAV Méditerranée. Enfin de compte, je suis plus utile là où je suis.
Elle est extrêmement sensible aux variations climatiques, sanitaires, géopolitiques, économiques…
Je dirais enfin que la prospective n’est pas une priorité dans la mission du SNAV.
Ce qu’on attend surtout du nouveau Président, c’est qu’il soit plus consensuel, qu’il rassemble et que notre institution parle d’une seule voix ; au-delà des divisions stériles qui, le plus souvent, ne portent pas sur les intérêts fondamentaux de la profession.
TM.com Comment en finir avec ces divisions ?
L. S. : Que les gens qui ont quelque chose à dire, se présentent. Il ne suffit pas de critiquer ; il faut aussi dire ce que l’on veut et s’engager pour le défendre devant les adhérents. Ce sera à eux de se prononcer.
D’une certaines manière, si personne ne se présente à la Présidence, comme c’est le cas aujourd’hui, il faut croire que tout va bien…"
TM.com - À quelles conditions auriez-vous pu vous porter candidat ?
L. S. : Pour une Présidence comme celle du SNAV, il faut remplir un certain nombre de critères auxquels je ne réponds pas.
D’abord, il faut être représentatif de la profession au sens large du terme. Ce n’est pas mon cas. Ensuite il faut avoir du temps, car c’est un gros travail.
Il faut aussi des moyens. Or j’ai suffisamment à faire à titre privé et à titre professionnel avec le SNAV Méditerranée. Enfin de compte, je suis plus utile là où je suis.
« Nous sommes souvent à la fois client et fournisseur »
TM.com - Que faudrait-il pour que la profession parle d’une seule voix devant les pouvoirs publics ?
L. S. : Il faudrait une seule personne, celle qui suscite l’adhésion de l’ensemble de la profession. Ce n’est pas compliqué, il y a des élections…Lorsque les urnes auront parlé, nous devrons nous ranger tous sous la même bannière.
Il peut y avoir des entreprises différentes, mais elles ont toutes un point commun, leur numéro d’immatriculation.
Ce qui compte jusqu’à preuve du contraire, c’est ce numéro, pas la taille de l’entreprise ni le nombre d’employés ou le chiffre d’affaires… qu’on soit TO, distributeurs ou réceptifs.
Cela dit, Wathier a raison quand il dit qu’un acteur industriel n’a pas la même vision de la profession qu’une agence lambda…
Les gens qui ont plusieurs centaines d’employés ont des contraintes spécifiques, sur la législation du travail par exemple, de même que les « pure players » ont des contraintes bien à eux…
TM.com - Alors que faut-il faire, selon vous ?
L. S. :Il faut organiser ces différences… Au sein du même syndicat, il faut prendre en considération les particularités de ces structures, leur accorder une place suffisante pour qu’elles s’expriment, et chacune trouve sa place.
Ça rend difficile la gestion du rassemblement, car ce ne sont pas des oppositions vaines, mais en dépit de pratiques parfois très différentes, qu’il ne faut pas ignorer, nous faisons tous le même métier.
Nous avons surtout des points communs et nous avons plus intérêt à nous appuyer sur ces points de rassemblement que sur nos différences.
D’autant plus que nous sommes souvent clients et fournisseurs les uns des autres, ça devrait nous rapprocher…
L. S. : Il faudrait une seule personne, celle qui suscite l’adhésion de l’ensemble de la profession. Ce n’est pas compliqué, il y a des élections…Lorsque les urnes auront parlé, nous devrons nous ranger tous sous la même bannière.
Il peut y avoir des entreprises différentes, mais elles ont toutes un point commun, leur numéro d’immatriculation.
Ce qui compte jusqu’à preuve du contraire, c’est ce numéro, pas la taille de l’entreprise ni le nombre d’employés ou le chiffre d’affaires… qu’on soit TO, distributeurs ou réceptifs.
Cela dit, Wathier a raison quand il dit qu’un acteur industriel n’a pas la même vision de la profession qu’une agence lambda…
Les gens qui ont plusieurs centaines d’employés ont des contraintes spécifiques, sur la législation du travail par exemple, de même que les « pure players » ont des contraintes bien à eux…
TM.com - Alors que faut-il faire, selon vous ?
L. S. :Il faut organiser ces différences… Au sein du même syndicat, il faut prendre en considération les particularités de ces structures, leur accorder une place suffisante pour qu’elles s’expriment, et chacune trouve sa place.
Ça rend difficile la gestion du rassemblement, car ce ne sont pas des oppositions vaines, mais en dépit de pratiques parfois très différentes, qu’il ne faut pas ignorer, nous faisons tous le même métier.
Nous avons surtout des points communs et nous avons plus intérêt à nous appuyer sur ces points de rassemblement que sur nos différences.
D’autant plus que nous sommes souvent clients et fournisseurs les uns des autres, ça devrait nous rapprocher…
L'élection de Georges Colson, pour l'instant seul candidat déclaré, après le retrait de Franck Voragen, à la tête du Snav, n'est plus qu'une question de jours.
Pourtant, la représentativité du Snav et son rôle sont de plus en plus contestés. Certains producteurs ont mis sur pied une association de grands distributeurs (UDiV). Une association qui aura vocation à rassembler producteurs et distribution au sein d'une même Fédération.
A la veille de l'Assemblée générale du 27 avril prochain, TourMaG.com a décidé d'ouvrir le dossier. Nous avons demandé à quelques acteurs de définir programme, enjeux, ambitions et voeux pour les 3 années à venir.
Pourtant, la représentativité du Snav et son rôle sont de plus en plus contestés. Certains producteurs ont mis sur pied une association de grands distributeurs (UDiV). Une association qui aura vocation à rassembler producteurs et distribution au sein d'une même Fédération.
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