Odalys, Pierre & Vacances ou encore Azureva fermeront leurs établissements pour 4 semaines - DR Résidence Lacanau Azureva
Annulations, reports, remboursements et de nombreuses interrogations...
C'est un nouvel afflux d'appels auxquels ont dû faire face les opérateurs de résidences de tourisme après les annonces mercredi 31 mars 2021 d'Emmanuel Macron.
"Tous les acteurs du secteur sont sur le pont et en cellule de crise" explique Pascale Jallet, déléguée générale du Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT)au lendemain de l'allocution présidentielle.
Limitation de circulation au-delà de 10 km du domicile, école à la maison et changement du calendrier des vacances scolaires... les restrictions et mesures dévoilées par le Président de la République ont mis un coup d'arrêt définitif aux congés de printemps.
Odalys qui avait annoncé l'ouverture de 20 résidences et 47 chalets à la montagne ainsi que 70 résidences à la mer et à la campagne a été contraint de "rétropédaler".
L'ensemble du parc sera finalement fermé dès le 6 avril prochain et pour 4 semaines. "Nous ouvrirons pour le week-end Pâques à travers 47 formules escapades, puisqu'une tolérance sur les déplacements inter-régionaux sera permise jusqu'au 5 avril. Nous avons d'ailleurs enregistré une hausse des réservations de dernière minute sur ce produit" précise un porte parole du groupe.
Pierre & Vacances et Azureva se sont pliés au même scénario avec une fermeture de leurs établissements sur les 4 prochaines semaines.
C'est un nouvel afflux d'appels auxquels ont dû faire face les opérateurs de résidences de tourisme après les annonces mercredi 31 mars 2021 d'Emmanuel Macron.
"Tous les acteurs du secteur sont sur le pont et en cellule de crise" explique Pascale Jallet, déléguée générale du Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT)au lendemain de l'allocution présidentielle.
Limitation de circulation au-delà de 10 km du domicile, école à la maison et changement du calendrier des vacances scolaires... les restrictions et mesures dévoilées par le Président de la République ont mis un coup d'arrêt définitif aux congés de printemps.
Odalys qui avait annoncé l'ouverture de 20 résidences et 47 chalets à la montagne ainsi que 70 résidences à la mer et à la campagne a été contraint de "rétropédaler".
L'ensemble du parc sera finalement fermé dès le 6 avril prochain et pour 4 semaines. "Nous ouvrirons pour le week-end Pâques à travers 47 formules escapades, puisqu'une tolérance sur les déplacements inter-régionaux sera permise jusqu'au 5 avril. Nous avons d'ailleurs enregistré une hausse des réservations de dernière minute sur ce produit" précise un porte parole du groupe.
Pierre & Vacances et Azureva se sont pliés au même scénario avec une fermeture de leurs établissements sur les 4 prochaines semaines.
Des longs séjours pour 4 semaines, une option à l'étude
VVF a fait pour l'heure le choix de resserrer son offre sur 20 destinations alors que plus d'une cinquantaine de résidences auraient dû accueillir les clients pour les prochaines vacances.
"Le standard a explosé à l'ouverture ce matin. Nous nous y attendions. Il est compliqué pour les Français d'appréhender les vacances après avoir modifié la structure des congés de Pâques et entraver les déplacements" explique Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.
"Entre les annulations (50%), les reports (25%), il y a une partie d'indécis qui cherchent à sortir d'un confinement citadins. Nous avons 5% de demandes de longs séjours sur 4 semaines" constate t-il
Reste que pour organiser "un schéma vacances - télétravail - confinement en 48h le pari à relever est complexe" analyse Stéphane Le Bihan qui se donne une journée de réflexion pour savoir si ce type d'offres pourrait réellement voir le jour.
Une réflexion que mène également Corinne Baras, présidente de Mer & Golf Appart-Hôtel. "Nous essayons de travailler sur une offre qui puisse faciliter le confinement des familles pendant 3 à 4 semaines, leur permettre de profiter de la mer ou de la campagne" nous explique la fondatrice de l'entreprise qui compte 14 résidences dans le Sud-Ouest, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine.
"Nous nous laissons 48h pour voir les réactions des clients à ce type de d'offres. Nous essayons de nous adapter, de lancer des idées car le mois d'avril sans aucun client ce serait extrêmement compliqué" ajoute Corinne Baras.
Dans la même veine Belambra a lancé l'offre « Échappez-vous » pour cibler cette clientèle à la fois familles et télétravailleurs. 4 résidences resteront ouvertes : Trégastel sur la Côte de Granit Rose, la Presqu’île de Giens, la petite Camargue et la Palmyre sur la Côte Ouest. Le séjour à 900 € pour 3 semaines ou 1200 € pour 4 semaines est valable pour une arrivée jusqu’au 5 avril 2021. Il faudra donc être réactif.
"Le standard a explosé à l'ouverture ce matin. Nous nous y attendions. Il est compliqué pour les Français d'appréhender les vacances après avoir modifié la structure des congés de Pâques et entraver les déplacements" explique Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.
"Entre les annulations (50%), les reports (25%), il y a une partie d'indécis qui cherchent à sortir d'un confinement citadins. Nous avons 5% de demandes de longs séjours sur 4 semaines" constate t-il
Reste que pour organiser "un schéma vacances - télétravail - confinement en 48h le pari à relever est complexe" analyse Stéphane Le Bihan qui se donne une journée de réflexion pour savoir si ce type d'offres pourrait réellement voir le jour.
Une réflexion que mène également Corinne Baras, présidente de Mer & Golf Appart-Hôtel. "Nous essayons de travailler sur une offre qui puisse faciliter le confinement des familles pendant 3 à 4 semaines, leur permettre de profiter de la mer ou de la campagne" nous explique la fondatrice de l'entreprise qui compte 14 résidences dans le Sud-Ouest, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine.
"Nous nous laissons 48h pour voir les réactions des clients à ce type de d'offres. Nous essayons de nous adapter, de lancer des idées car le mois d'avril sans aucun client ce serait extrêmement compliqué" ajoute Corinne Baras.
Dans la même veine Belambra a lancé l'offre « Échappez-vous » pour cibler cette clientèle à la fois familles et télétravailleurs. 4 résidences resteront ouvertes : Trégastel sur la Côte de Granit Rose, la Presqu’île de Giens, la petite Camargue et la Palmyre sur la Côte Ouest. Le séjour à 900 € pour 3 semaines ou 1200 € pour 4 semaines est valable pour une arrivée jusqu’au 5 avril 2021. Il faudra donc être réactif.
Des longs séjours à la marge
Jean Pochoy, directeur général délégué d'Azureva ne s'inscrit pas dans cette optique : "Je ne suis pas certains que les Français puissent aussi facilement télétravailler loin de leur entreprise. Nous avons fait le choix ne pas nous lancer sur les longs séjours même si dans les Landes à Hossegor nous en avons quelques-uns. La résidence restera d'ailleurs ouverte tout comme celle de Roquebrune-Cap-Martin qui accueille des locataires hébergés dans le cadre de leur activité professionnelle. Mais ce seront deux exceptions".
Pierre & Vacances gardera également "à la marge" des longs séjours sur quelques adresses : "Essentiellement en bord de mer, nous répondons à cette demande où notre rôle consiste juste à remettre les clés et à faire le ménage avant l'arrivée. Les volumes sont tout de même extrêmement limités." précise Grégory Sion directeur général de Pierre & Vacances.
Un schéma aussi déployé du côté d'Odalys qui gardera, là aussi, quelques sites pour des séjours de longue durée.
Si les nouvelles annonces ont douché les espoirs sur les vacances de Pâques, Stéphane Le Bihan de VVF constate également un "effet de souffle" sur le mois de mai et la clientèle groupe : "nous avons des annulations en masse sur ce segment" constate t-il.
Malgré les turbulences, Jean Pochoy veut regarder vers l'avenir : "Nous gardons le moral et nous nous préparons à ouvrir le 8 mai en espérant qu'il n'y aura pas de nouveau report. Ces contraintes s'imposent à tous, heureusement que nous pouvons compter sur les aides d'Etat".
Le sujet des aides qui était au programme d'une rencontre avec le cabinet d'Alain Griset, Ministre délégué en charge des Petites et Moyennes Entreprises jeudi 1er avril en fin de journée. A l'ordre du jour notamment la prise en charge des coûts fixes.
Des trous dans la raquette doivent être encore comblés estime Pascale Jallet du SNRT qui précise : "Le dispositif ne permet pas d'intégrer tous les profils en terme de taille d'entreprise avec les plafonds imposés, sur la montagne pour une entreprise moyenne seules 12% des charges sont couvertes en raison de la saisonnalité, enfin le seuil de perte de chiffre d'affaires à 50% défavorise dans certains cas des opérateurs qui ont joué le jeu de l'ouverture et qui sont très proches de ce seuil..."
En attendant, les regards sont désormais tournés vers le cap fixée par le Président de la République à la mi-mai. Une configuration qui nous rappelle étrangement l'année 2020...
Pierre & Vacances gardera également "à la marge" des longs séjours sur quelques adresses : "Essentiellement en bord de mer, nous répondons à cette demande où notre rôle consiste juste à remettre les clés et à faire le ménage avant l'arrivée. Les volumes sont tout de même extrêmement limités." précise Grégory Sion directeur général de Pierre & Vacances.
Un schéma aussi déployé du côté d'Odalys qui gardera, là aussi, quelques sites pour des séjours de longue durée.
Si les nouvelles annonces ont douché les espoirs sur les vacances de Pâques, Stéphane Le Bihan de VVF constate également un "effet de souffle" sur le mois de mai et la clientèle groupe : "nous avons des annulations en masse sur ce segment" constate t-il.
Malgré les turbulences, Jean Pochoy veut regarder vers l'avenir : "Nous gardons le moral et nous nous préparons à ouvrir le 8 mai en espérant qu'il n'y aura pas de nouveau report. Ces contraintes s'imposent à tous, heureusement que nous pouvons compter sur les aides d'Etat".
Le sujet des aides qui était au programme d'une rencontre avec le cabinet d'Alain Griset, Ministre délégué en charge des Petites et Moyennes Entreprises jeudi 1er avril en fin de journée. A l'ordre du jour notamment la prise en charge des coûts fixes.
Des trous dans la raquette doivent être encore comblés estime Pascale Jallet du SNRT qui précise : "Le dispositif ne permet pas d'intégrer tous les profils en terme de taille d'entreprise avec les plafonds imposés, sur la montagne pour une entreprise moyenne seules 12% des charges sont couvertes en raison de la saisonnalité, enfin le seuil de perte de chiffre d'affaires à 50% défavorise dans certains cas des opérateurs qui ont joué le jeu de l'ouverture et qui sont très proches de ce seuil..."
En attendant, les regards sont désormais tournés vers le cap fixée par le Président de la République à la mi-mai. Une configuration qui nous rappelle étrangement l'année 2020...