Pour l'ECTAA l'action du Premier ministre gec va dans le bon sens,mais elle laisse place à peu d'espoir - Crédit photo : Depositphotos @toa55
Si les fêtards ont l'habitude de se réveiller en début d'année avec une bonne gueule de bois, le tourisme est moins habitué.
Pourtant en ce mois de janvier 2021, les têtes tournent et vites.
"Nous pensions tous en décembre posséder dans le vaccin une porte de sortie à cette crise, puis nous nous retrouvons avec deux variants qui remettent en cause nos certitudes.
Quoi qu'il en soit, donner des perspectives à moyen ou long terme est tout bonnement impossible," analyse Eric Drésin, le secrétaire général de l'ECTAA.
Il faut dire que les acteurs pensaient laisser derrière eux, les problèmes d'une épidémie mondiale et galopante. Sauf que pour le moment 2021 a des faux airs de l'exercice précédent.
Ainsi, la reprise européenne du voyage, n'est pas pour maintenant estime Eric Drésin.
"C'est foutu pour l'hiver et presque tout autant pour Pâques. Il n'y a pas de réservations. Le Premier ministre des Pays-Bas a récemment émis un avis négatif de réservation, donc les gens sont invités à ne pas réserver leurs vacances."
Pendant que les gouvernements freinent des quatre fers, pour limiter le croisement des populations, toute l'industrie pleure. Toutefois dans ce tunnel sans fin, subsiste une petite lumière qui ne cesse de prendre de la vigueur : la vaccination, n'en déplaise aux réfractaires.
Pourtant en ce mois de janvier 2021, les têtes tournent et vites.
"Nous pensions tous en décembre posséder dans le vaccin une porte de sortie à cette crise, puis nous nous retrouvons avec deux variants qui remettent en cause nos certitudes.
Quoi qu'il en soit, donner des perspectives à moyen ou long terme est tout bonnement impossible," analyse Eric Drésin, le secrétaire général de l'ECTAA.
Il faut dire que les acteurs pensaient laisser derrière eux, les problèmes d'une épidémie mondiale et galopante. Sauf que pour le moment 2021 a des faux airs de l'exercice précédent.
Ainsi, la reprise européenne du voyage, n'est pas pour maintenant estime Eric Drésin.
"C'est foutu pour l'hiver et presque tout autant pour Pâques. Il n'y a pas de réservations. Le Premier ministre des Pays-Bas a récemment émis un avis négatif de réservation, donc les gens sont invités à ne pas réserver leurs vacances."
Pendant que les gouvernements freinent des quatre fers, pour limiter le croisement des populations, toute l'industrie pleure. Toutefois dans ce tunnel sans fin, subsiste une petite lumière qui ne cesse de prendre de la vigueur : la vaccination, n'en déplaise aux réfractaires.
La Grèce lance le débat sur la création d'un passeport sanitaire européen ?
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"Notre secteur touristique sinistré, et tous les secteurs affiliés aux voyages ne peuvent pas se contenter d’attendre une immunité collective internationale, qui selon l’OMS ne surviendrait qu’en 2022," affirme Alexandre Demaille, le dirigeant de RapideVisa.
Voici toute l'importance d'une campagne de vaccination réussie et de masse. Après les premiers couacs, la France paraît s'être mise en ordre de marche, même si avec 189 000 vaccinés les comptes n'y sont pas.
Pour sortir le tourisme européen de l'ornière, la Grèce vient enfin de lancer le débat au niveau continental du passeport sanitaire.
A lire : Vaccins, tests covid : les professionnels veulent accélérer sur le passeport sanitaire international
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a écrit à la présidente de la Commission européenne, "Ursula Von der Leyen pour demander instamment l'introduction d'un certificat de vaccination" rapporte nos confrères du média local Ekathimerini.
Alors que Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage en appelait à Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme pour que la France soit le fer-de-lance sur la question, c'est l'un des pays européen les plus dépendants du tourisme qui s'en charge
"L'initiative de la Grèce est excellente et doit être soutenue par la France pour anticiper les vacances d'été.
Grâce à un Certificat international de vaccination, les personnes immunisées par un vaccin pourraient voyager à l'international à partir de l'été 2021," espère le responsable de RapideVisa.
Toutefois, il ne faut pas se leurrer l'arrivée d'une telle solution ne se fera pas du jour au lendemain, d'autant que celle-ci doit répondre aux besoins et interrogations de l'ensemble des Etats membres.
"C'est une réflexion intéressante et nous sommes satisfaits qu'un pays européen lance le débat. Ce qui nous importe aussi, c'est qu'il y ait une coordination européenne et le plus vite possible," souhaite le secrétaire général de l'ECTAA.
Le Premier ministre grec espère lui aborder le sujet lors d'un sommet européen le 21 janvier. Tout n'est qu'hypothèse, mais pour une fois les dirigeants ont intégré la fameuse lenteur de l'exécutif européen.
Voici toute l'importance d'une campagne de vaccination réussie et de masse. Après les premiers couacs, la France paraît s'être mise en ordre de marche, même si avec 189 000 vaccinés les comptes n'y sont pas.
Pour sortir le tourisme européen de l'ornière, la Grèce vient enfin de lancer le débat au niveau continental du passeport sanitaire.
A lire : Vaccins, tests covid : les professionnels veulent accélérer sur le passeport sanitaire international
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a écrit à la présidente de la Commission européenne, "Ursula Von der Leyen pour demander instamment l'introduction d'un certificat de vaccination" rapporte nos confrères du média local Ekathimerini.
Alors que Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage en appelait à Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme pour que la France soit le fer-de-lance sur la question, c'est l'un des pays européen les plus dépendants du tourisme qui s'en charge
"L'initiative de la Grèce est excellente et doit être soutenue par la France pour anticiper les vacances d'été.
Grâce à un Certificat international de vaccination, les personnes immunisées par un vaccin pourraient voyager à l'international à partir de l'été 2021," espère le responsable de RapideVisa.
Toutefois, il ne faut pas se leurrer l'arrivée d'une telle solution ne se fera pas du jour au lendemain, d'autant que celle-ci doit répondre aux besoins et interrogations de l'ensemble des Etats membres.
"C'est une réflexion intéressante et nous sommes satisfaits qu'un pays européen lance le débat. Ce qui nous importe aussi, c'est qu'il y ait une coordination européenne et le plus vite possible," souhaite le secrétaire général de l'ECTAA.
Le Premier ministre grec espère lui aborder le sujet lors d'un sommet européen le 21 janvier. Tout n'est qu'hypothèse, mais pour une fois les dirigeants ont intégré la fameuse lenteur de l'exécutif européen.
Les freins à la création d'un passeport sanitaire européen ?
Pour l'heure, rien n'a fuité quant à l'avis de la Commission européenne sur le sujet.
"J'imagine, qu'il y a en interne déjà des discussions sur le sujet et qu'au niveau de la Commission européenne, il y a une vision favorable pour cette demande," confie le lobbyiste du tourisme.
Une chose est sûre en s'attaquant à l'Everest, dès le début de l'année, il sera plus facilement possible d'atteindre son sommet avant la fonte des neiges.
"Il y a énormément d'incertitude, mais il faut travailler pour cette approche dès maintenant pour que l'outil soit fonctionnel en avril ou mai, afin d'accompagner la reprise.
Outre les paramètres techniques que ce soit au niveau du stockage des données, car le passeport sera inévitablement digital, et de la transmission de ces dernières, il y a tout un tas de questions que devra trancher la Commission.
"i[Il faut savoir si les autorités nationales sont prêtes à s'engager sur ce chemin-là ? Le problème étant que la vaccination n'est pas une politique européenne, donc le cadre juridique peut différer entre les pays. Puis que fera-t-on pour les personnes qui ne sont pas vaccinées ? " questionne Eric Drésin.
Alors que la libre circulation des personnes est inscrite tout en haut de la constitution européenne, le fait d'empêcher ses habitants de circuler en raison de l'absence de vaccins pourrait bien constituer une limite importante à la création de l'outil.
Ce n'est pas tout, il faut aussi recontextualiser l'importance de la problématique touristique dans un tel contexte sanitaire et donc du pouvoir des ministres rattachés à l'industrie. Suivez mon regard.
"Nous pouvons avoir tous les ministres du Tourisme que nous voulons, mais le poids qu'ils représentent dans leurs gouvernements respectifs est parfois ridicule par rapport aux ministres des Finances ou de la Santé.
Ainsi, nous nous retrouvons dans un paradoxe empêchant la transformation des bonnes volontés européennes en une réalité politique," analyse le secrétaire général de l'ECTAA.
Il suffit de se remémorer la fameuse coordination sur la fermeture des frontières, alors même que celles-ci se referment depuis quelques jours.
Si dans le jeu politique le tourisme ne peut rien ou presque, le vaccin se retrouvera confronté à un autre problème d'ampleur et une autre administration transétatique.
"Le Certificat international de vaccination de l'OMS existe déjà concernant la fièvre jaune. Il est destiné à franchir les frontières, mais il ne peut pas être utilisé au sein des États.
L'Union européenne doit demander à l'OMS d'élargir sa réglementation actuelle aux vaccins et aux tests contre le Covid-19," réclame Alexandre Demaille.
Comme vous le voyez, le passeport sanitaire n'est pas pour demain...
"J'imagine, qu'il y a en interne déjà des discussions sur le sujet et qu'au niveau de la Commission européenne, il y a une vision favorable pour cette demande," confie le lobbyiste du tourisme.
Une chose est sûre en s'attaquant à l'Everest, dès le début de l'année, il sera plus facilement possible d'atteindre son sommet avant la fonte des neiges.
"Il y a énormément d'incertitude, mais il faut travailler pour cette approche dès maintenant pour que l'outil soit fonctionnel en avril ou mai, afin d'accompagner la reprise.
Outre les paramètres techniques que ce soit au niveau du stockage des données, car le passeport sera inévitablement digital, et de la transmission de ces dernières, il y a tout un tas de questions que devra trancher la Commission.
"i[Il faut savoir si les autorités nationales sont prêtes à s'engager sur ce chemin-là ? Le problème étant que la vaccination n'est pas une politique européenne, donc le cadre juridique peut différer entre les pays. Puis que fera-t-on pour les personnes qui ne sont pas vaccinées ? " questionne Eric Drésin.
Alors que la libre circulation des personnes est inscrite tout en haut de la constitution européenne, le fait d'empêcher ses habitants de circuler en raison de l'absence de vaccins pourrait bien constituer une limite importante à la création de l'outil.
Ce n'est pas tout, il faut aussi recontextualiser l'importance de la problématique touristique dans un tel contexte sanitaire et donc du pouvoir des ministres rattachés à l'industrie. Suivez mon regard.
"Nous pouvons avoir tous les ministres du Tourisme que nous voulons, mais le poids qu'ils représentent dans leurs gouvernements respectifs est parfois ridicule par rapport aux ministres des Finances ou de la Santé.
Ainsi, nous nous retrouvons dans un paradoxe empêchant la transformation des bonnes volontés européennes en une réalité politique," analyse le secrétaire général de l'ECTAA.
Il suffit de se remémorer la fameuse coordination sur la fermeture des frontières, alors même que celles-ci se referment depuis quelques jours.
Si dans le jeu politique le tourisme ne peut rien ou presque, le vaccin se retrouvera confronté à un autre problème d'ampleur et une autre administration transétatique.
"Le Certificat international de vaccination de l'OMS existe déjà concernant la fièvre jaune. Il est destiné à franchir les frontières, mais il ne peut pas être utilisé au sein des États.
L'Union européenne doit demander à l'OMS d'élargir sa réglementation actuelle aux vaccins et aux tests contre le Covid-19," réclame Alexandre Demaille.
Comme vous le voyez, le passeport sanitaire n'est pas pour demain...