Violences urbaines : L’éducation, c’est rappeler certes les droits de chacune et chacun, c’est aussi rappeler les devoirs individuels et collectifs. - Deposiutphotos.com Auteur Arsgerat
J’écris ces lignes juste avant que le souffle des vacances estivales ne plonge le pays dans une léthargie somme toute salvatrice. Pour celles et ceux qui auront la chance d’en prendre et de partir se ressourcer, près ou loin de leur domicile, c’est-à-dire les deux-tiers de la population française, les congés vont marquer une rupture essentielle dans un temps particulièrement rude.
L’héritage de mai 1968 a retenu, malgré la controverse apocryphe de son invention, que « sous les pavés, la plage ». Si les pavés ne volent plus depuis ce printemps tumultueux lors des manifestations parisiennes, des émeutes enflamment nos banlieues et nos centres villes.
Des voitures brûlent, des magasins sont pillés, des façades de services publics sont éventrées, des mortiers d’artifice sont tirés contre les forces de l’ordre.
Quelques semaines après les longs mois de contestation et les cortèges de manifestants opposés à la réforme des retraites, c’est une infime partie de la jeunesse française qui s’exprime ainsi nuitamment, après le décès du jeune Nahel.
Mais qu’exprime-t-elle, cette jeunesse ? La moyenne d’âge des centaines de jeunes interpellés cette semaine, à peine 17 ans, doit nous interpeller.
Peut-être devrions-nous écouter ce que pensent de nous nos voisins européens davantage que les sempiternelles craintes exprimées de voir les touristes déserter notre pays.
Des émeutes qui rappellent celles de 2005. Die Welt, l’un des grands quotidiens allemands, écrit que « le pays tout entier se demande pourquoi il n'y a pas d'échappatoire à ce cercle vicieux ». « On se demande si la France n'apprendra jamais. Si les habitants des banlieues purgent une sorte de peine à vie ».
C’est je crois l’une des principales questions que nous ne nous posons pas. Pourquoi les choses ne changent pas dans notre pays ?
L’héritage de mai 1968 a retenu, malgré la controverse apocryphe de son invention, que « sous les pavés, la plage ». Si les pavés ne volent plus depuis ce printemps tumultueux lors des manifestations parisiennes, des émeutes enflamment nos banlieues et nos centres villes.
Des voitures brûlent, des magasins sont pillés, des façades de services publics sont éventrées, des mortiers d’artifice sont tirés contre les forces de l’ordre.
Quelques semaines après les longs mois de contestation et les cortèges de manifestants opposés à la réforme des retraites, c’est une infime partie de la jeunesse française qui s’exprime ainsi nuitamment, après le décès du jeune Nahel.
Mais qu’exprime-t-elle, cette jeunesse ? La moyenne d’âge des centaines de jeunes interpellés cette semaine, à peine 17 ans, doit nous interpeller.
Peut-être devrions-nous écouter ce que pensent de nous nos voisins européens davantage que les sempiternelles craintes exprimées de voir les touristes déserter notre pays.
Des émeutes qui rappellent celles de 2005. Die Welt, l’un des grands quotidiens allemands, écrit que « le pays tout entier se demande pourquoi il n'y a pas d'échappatoire à ce cercle vicieux ». « On se demande si la France n'apprendra jamais. Si les habitants des banlieues purgent une sorte de peine à vie ».
C’est je crois l’une des principales questions que nous ne nous posons pas. Pourquoi les choses ne changent pas dans notre pays ?
Echec des politiques de la ville, échec de l’éducation nationale
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Force est de constater que les grands ensembles urbanistiques, sortis de terre durant les Trente Glorieuses, où sont venues vivre des générations entières souvent issues de l’immigration, n’ont jamais répondu à ce pour quoi ils avaient été pensés.
Ils devaient permettre un accès au confort moderne et à la mixité sociale alors qu’ils correspondent le plus souvent à une assignation à résidence. C’est un cruel échec collectif.
Et pourtant, la République a investi des dizaines milliards d’euros depuis plus de quarante ans dans la politique de la ville. Les dispositifs se sont succédé (zones urbaines sensibles (ZUS), zones de redynamisation urbaine (ZRU), zones franches urbaines (ZFU), programme national de rénovation urbaine (PNRU), contrats de ville, contrats urbains de cohésion sociale, etc.) au rythme des plans (pour les banlieues, Espoir Banlieue, Action cœur de ville, etc.) des lois (solidarité et renouvellement urbain SRU, d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, de programmation pour la cohésion sociale, pour l’égalité des chances, portant Engagement National pour le Logement) et de la création d’institutions publiques sensées les accompagner (délégation interministérielle à la ville (DIV), agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)).
Permettez-moi de donner un court témoignage personnel. Pendant près d’un quart de siècle, lorsque j’étais enseignant, j’ai accueilli en cours du soir de nombreux étudiants, jeunes ou moins jeunes, dont beaucoup venaient des « quartiers ».
Cette fameuse banlieue qui effraie tant, notamment cette banlieue du « 9.3 » comme dit cette expression que je n’aime pas. J’ai découvert des personnalités curieuses et investies, cherchant dans l’enseignement supérieur un accompagnement personnel et professionnel.
J’y vois un parallèle avec la désertion des métiers du tourisme, dans le fond. Un abandon progressif du rôle fondamental de l’éducation nationale, des programmes oubliant les bases essentielles.
Bref, je crois que nous marchons sur la tête depuis longtemps. Revenons aux fondamentaux de la vie sociale. Misons sur la nécessité de remettre au premier rang de notre projet collectif l’éducation et l’instruction. Ce projet n’est pas nouveau.
Rappelons-nous ce que Victor Hugo écrivait en 1876 dans « Actes et paroles ». « Je vois clairement deux faits distincts, l’éducation et l’instruction. L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’État qui la doit. L’enfant veut être élevé par la famille et instruit par la patrie. Le père donne à l’enfant sa foi ou sa philosophie ; l’État donne à l’enfant l’enseignement positif. De là cette évidence que l’éducation peut être religieuse et que l’instruction doit être laïque. Le domaine de l’éducation, c’est la conscience ; le domaine de l’instruction, c’est la science. Plus tard, dans l’homme fait, ces deux lumières se complètent l’une par l’autre. »
Ils devaient permettre un accès au confort moderne et à la mixité sociale alors qu’ils correspondent le plus souvent à une assignation à résidence. C’est un cruel échec collectif.
Et pourtant, la République a investi des dizaines milliards d’euros depuis plus de quarante ans dans la politique de la ville. Les dispositifs se sont succédé (zones urbaines sensibles (ZUS), zones de redynamisation urbaine (ZRU), zones franches urbaines (ZFU), programme national de rénovation urbaine (PNRU), contrats de ville, contrats urbains de cohésion sociale, etc.) au rythme des plans (pour les banlieues, Espoir Banlieue, Action cœur de ville, etc.) des lois (solidarité et renouvellement urbain SRU, d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, de programmation pour la cohésion sociale, pour l’égalité des chances, portant Engagement National pour le Logement) et de la création d’institutions publiques sensées les accompagner (délégation interministérielle à la ville (DIV), agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)).
Permettez-moi de donner un court témoignage personnel. Pendant près d’un quart de siècle, lorsque j’étais enseignant, j’ai accueilli en cours du soir de nombreux étudiants, jeunes ou moins jeunes, dont beaucoup venaient des « quartiers ».
Cette fameuse banlieue qui effraie tant, notamment cette banlieue du « 9.3 » comme dit cette expression que je n’aime pas. J’ai découvert des personnalités curieuses et investies, cherchant dans l’enseignement supérieur un accompagnement personnel et professionnel.
J’y vois un parallèle avec la désertion des métiers du tourisme, dans le fond. Un abandon progressif du rôle fondamental de l’éducation nationale, des programmes oubliant les bases essentielles.
Bref, je crois que nous marchons sur la tête depuis longtemps. Revenons aux fondamentaux de la vie sociale. Misons sur la nécessité de remettre au premier rang de notre projet collectif l’éducation et l’instruction. Ce projet n’est pas nouveau.
Rappelons-nous ce que Victor Hugo écrivait en 1876 dans « Actes et paroles ». « Je vois clairement deux faits distincts, l’éducation et l’instruction. L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’État qui la doit. L’enfant veut être élevé par la famille et instruit par la patrie. Le père donne à l’enfant sa foi ou sa philosophie ; l’État donne à l’enfant l’enseignement positif. De là cette évidence que l’éducation peut être religieuse et que l’instruction doit être laïque. Le domaine de l’éducation, c’est la conscience ; le domaine de l’instruction, c’est la science. Plus tard, dans l’homme fait, ces deux lumières se complètent l’une par l’autre. »
Violences urbaines : « L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’État qui la doit »
L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’État qui la doit. Il serait bon de le rappeler aux familles.
Combien de collègues enseignants quittent le métier, dégoutés par l’absence de considération, le manque de sens de ce qu’ils font, le dénigrement quotidien par de nombreuses familles qui pensent leurs enfants sont des HPI voire des génies incompris ?
L’éducation et l’instruction, c’est donner les bases aux enfants. L’éducation, c’est sans doute expliquer que brûler les voitures de ses voisins ne constitue pas un projet de vie et ni une revendication de sa propre identité ?
L’éducation, c’est rappeler certes les droits de chacune et chacun, c’est aussi rappeler les devoirs individuels et collectifs. C’est aussi rappeler des valeurs essentielles : l’engagement, la persévérance, la volonté.
L’abandon d’études comme de métier au premier vent contraire témoigne de cette absence de repères. Comment peut-on se bâtir dans une suite d’échecs, de manque de respect de soi-même ou de ruptures fréquentes d’un lien social, pourtant base essentielle de toute vie en société ?
La République avait pour mission d’accompagner de donner l’éducation pour accompagner les élévations sociales. Après des décennies de programmes théorisés par des pédagogues prisonniers de leurs propres savoirs, l’école donne l’impression de n’être plus cette école de la citoyenneté.
Les valeurs de la République semblent atteintes et souvent abstraites pour beaucoup. Les médias ont mis récemment une lumière particulière sur l’usage du Fonds Marianne.
Qui peut parler d’exemplarité républicaine aujourd’hui et montrer la voie à une jeunesse qui vit dans l’instantanéité et ne se projette guère plus dans un modèle d’ascension sociale ?
La confusion entre éducation et instruction n’est pas nouvelle. C’est 1932 avec Édouard Herriot que « l’instruction publique » devient « l’éducation nationale ». Cette confusion oppose d’un côté, les tenants d’un modèle visant à former l’enfant dans sa totalité au sein de l’école et, de l’autre, ceux qui, tel Condorcet, « estiment que l’éducation revient à la famille quand le rôle de l’école doit se limiter à l’instruction ».
Quel doit être le rôle de l’instruction ? On pourrait citer Condorcet. « La vocation de l’École est d’élever les enfants, de les mettre debout, de former des femmes et des hommes libres par la transmission de savoir, c’est-à-dire des citoyens éclairés, dans la mesure où, même avec la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. »
L’instruction, c’est acquérir des connaissances et des savoirs, mais aussi former la raison et le raisonnement, accepter de se défaire de certaines illusions, d’erreurs et de préjugés.
Ouvrir des portes et s’autoriser l’impensable. L’instruction doit parfois se substituer à l’absence d’éducation, c’est-à-dire expliquer les règles du vivre-ensemble, le respect des autres et l’existence d’autrui existe et que nous ne sommes pas le centre du monde. L’instruction doit donc permettre de s’ouvrir au monde et à l’altérité.
Combien de collègues enseignants quittent le métier, dégoutés par l’absence de considération, le manque de sens de ce qu’ils font, le dénigrement quotidien par de nombreuses familles qui pensent leurs enfants sont des HPI voire des génies incompris ?
L’éducation et l’instruction, c’est donner les bases aux enfants. L’éducation, c’est sans doute expliquer que brûler les voitures de ses voisins ne constitue pas un projet de vie et ni une revendication de sa propre identité ?
L’éducation, c’est rappeler certes les droits de chacune et chacun, c’est aussi rappeler les devoirs individuels et collectifs. C’est aussi rappeler des valeurs essentielles : l’engagement, la persévérance, la volonté.
L’abandon d’études comme de métier au premier vent contraire témoigne de cette absence de repères. Comment peut-on se bâtir dans une suite d’échecs, de manque de respect de soi-même ou de ruptures fréquentes d’un lien social, pourtant base essentielle de toute vie en société ?
La République avait pour mission d’accompagner de donner l’éducation pour accompagner les élévations sociales. Après des décennies de programmes théorisés par des pédagogues prisonniers de leurs propres savoirs, l’école donne l’impression de n’être plus cette école de la citoyenneté.
Les valeurs de la République semblent atteintes et souvent abstraites pour beaucoup. Les médias ont mis récemment une lumière particulière sur l’usage du Fonds Marianne.
Qui peut parler d’exemplarité républicaine aujourd’hui et montrer la voie à une jeunesse qui vit dans l’instantanéité et ne se projette guère plus dans un modèle d’ascension sociale ?
La confusion entre éducation et instruction n’est pas nouvelle. C’est 1932 avec Édouard Herriot que « l’instruction publique » devient « l’éducation nationale ». Cette confusion oppose d’un côté, les tenants d’un modèle visant à former l’enfant dans sa totalité au sein de l’école et, de l’autre, ceux qui, tel Condorcet, « estiment que l’éducation revient à la famille quand le rôle de l’école doit se limiter à l’instruction ».
Quel doit être le rôle de l’instruction ? On pourrait citer Condorcet. « La vocation de l’École est d’élever les enfants, de les mettre debout, de former des femmes et des hommes libres par la transmission de savoir, c’est-à-dire des citoyens éclairés, dans la mesure où, même avec la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. »
L’instruction, c’est acquérir des connaissances et des savoirs, mais aussi former la raison et le raisonnement, accepter de se défaire de certaines illusions, d’erreurs et de préjugés.
Ouvrir des portes et s’autoriser l’impensable. L’instruction doit parfois se substituer à l’absence d’éducation, c’est-à-dire expliquer les règles du vivre-ensemble, le respect des autres et l’existence d’autrui existe et que nous ne sommes pas le centre du monde. L’instruction doit donc permettre de s’ouvrir au monde et à l’altérité.
Faire de l’accès au voyage une véritable politique publique !
Je fais partie, enfin, de celles et ceux qui pensent encore que « les voyages forment la jeunesse ».
Près de 40% des jeunes français ne partent jamais en vacances. C’est cette ouverture au monde, c’est cette découverte de l’altérité qui devrait être une priorité nationale.
Voyager pour découvrir, pour s’enrichir. L’acculturation aux voyages, l’accès aux vacances devraient constituer des politiques publiques essentielles et considérées comme telles.
Cela donnerait sans doute l’occasion de parler autrement de la jeunesse, d’imaginer un nouveau pacte social et de penser sereinement à l’avenir.
Des vocations professionnelles ne pourraient qu’en naître, fondées sur un engagement et des valeurs autres que celles dont la presse, nationale et internationale, fait sa une depuis tellement d’années...
Les voyages forment la jeunesse. Nous devons réinventer le Grand Tour du 21ème siècle. Un Grand Tour qui inventent les Humanités contemporaines. Un Grand Tour qui n’est plus réservé à quelques-uns mais ouvert à toutes et tous, pour inventer une nouvelle aristocratie du voyage, une aristocratie touristique populaire. Une Tour culture en quelque sorte.
Près de 40% des jeunes français ne partent jamais en vacances. C’est cette ouverture au monde, c’est cette découverte de l’altérité qui devrait être une priorité nationale.
Voyager pour découvrir, pour s’enrichir. L’acculturation aux voyages, l’accès aux vacances devraient constituer des politiques publiques essentielles et considérées comme telles.
Cela donnerait sans doute l’occasion de parler autrement de la jeunesse, d’imaginer un nouveau pacte social et de penser sereinement à l’avenir.
Des vocations professionnelles ne pourraient qu’en naître, fondées sur un engagement et des valeurs autres que celles dont la presse, nationale et internationale, fait sa une depuis tellement d’années...
Les voyages forment la jeunesse. Nous devons réinventer le Grand Tour du 21ème siècle. Un Grand Tour qui inventent les Humanités contemporaines. Un Grand Tour qui n’est plus réservé à quelques-uns mais ouvert à toutes et tous, pour inventer une nouvelle aristocratie du voyage, une aristocratie touristique populaire. Une Tour culture en quelque sorte.
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Brice Duthion - DR
Brice Duthion est manager du projet Campus sud des métiers tourisme de la CCI Nice Côte d'Azur. Il est également consultant et expert indépendant en tourisme, culture et développement territorial. Il intervient auprès de nombreux acteurs publics et privés, est expert auprès de l'Open Tourisme Lab, du CNFPT et de l'INSET de Dunkerque et fait partie de l'équipe des blogueurs du site etourisme.info.
Il a été auparavant maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (Le Cnam), enseignant et tuteur à l'Ecole Urbaine de Sciences Po Paris, vice-président de la Conférence des formations d’excellence en tourisme (CFET) et membre fondateur de l'Institut Français du Tourisme (IFT).
Brice Duthion est l'auteur de nombreux ouvrages et articles spécialisés en tourisme. Il a assuré la direction de la collection "tourisme" aux éditions de Boeck supérieur. Il est, enfin, l'auteur de plusieurs MOOC mis en ligne sur France Université Numérique (FUN).
brice.duthion@cote-azur.cci.fr
Il a été auparavant maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (Le Cnam), enseignant et tuteur à l'Ecole Urbaine de Sciences Po Paris, vice-président de la Conférence des formations d’excellence en tourisme (CFET) et membre fondateur de l'Institut Français du Tourisme (IFT).
Brice Duthion est l'auteur de nombreux ouvrages et articles spécialisés en tourisme. Il a assuré la direction de la collection "tourisme" aux éditions de Boeck supérieur. Il est, enfin, l'auteur de plusieurs MOOC mis en ligne sur France Université Numérique (FUN).
brice.duthion@cote-azur.cci.fr