Qui de l’entreprise ou du marché doit s’adapter ? C’est à cette question que les invités d’une table-ronde de l’AFTM animée par Marie Allantaz ont répondu lors de l’édition 2024 du salon IFTM Top Résa. @CL
Alors que l’industrie du voyage d’affaires est en perpétuelle évolution, qui de l’entreprise ou du marché doit s’adapter ?
« Globalement, tout le monde influence tout le monde. Il y a une interdépendance. D’un côté, les entreprises revoient leurs politiques de voyage, il y a des focus sur l'éco-responsabilité, avec des demandes pour des solutions beaucoup plus vertes, vertueuses et moins chères. De l’autre, les fournisseurs développent des solutions, ce qui pousse les entreprises à revoir leur processus », répond Cédric Lefort, Senior Director Global Solutions Engineering BCD Travel.
Inévitablement, la TMC est obligée de s’adapter aux fournisseurs et aux clients s’accordent à dire les TMC présentes autour de la table.
« Nous sommes dans une industrie qui a connu beaucoup de bouleversements, qui amènent l'évolution. Post-Covid, la transformation numérique, la conscience environnementale, et la réduction des coûts, nous amènent invariablement à faire évoluer l'ensemble de nos supports pour répondre aux attentes de nos clients », complète Christophe Hamonic, directeur général FCM Travel France, Suisse et Espagne.
Côté techno, pour Moncef Khanfir, CEO de WonderMiles : « L'innovation, c'est d'abord une tendance qui devient une obligation à la fin. Les TMC doivent se rendre compte qu'elles ne peuvent pas arrêter le train. Elles doivent monter dedans, ne pas rester sur le quai et apprendre à opérer dans un monde fragmenté. »
« Globalement, tout le monde influence tout le monde. Il y a une interdépendance. D’un côté, les entreprises revoient leurs politiques de voyage, il y a des focus sur l'éco-responsabilité, avec des demandes pour des solutions beaucoup plus vertes, vertueuses et moins chères. De l’autre, les fournisseurs développent des solutions, ce qui pousse les entreprises à revoir leur processus », répond Cédric Lefort, Senior Director Global Solutions Engineering BCD Travel.
Inévitablement, la TMC est obligée de s’adapter aux fournisseurs et aux clients s’accordent à dire les TMC présentes autour de la table.
« Nous sommes dans une industrie qui a connu beaucoup de bouleversements, qui amènent l'évolution. Post-Covid, la transformation numérique, la conscience environnementale, et la réduction des coûts, nous amènent invariablement à faire évoluer l'ensemble de nos supports pour répondre aux attentes de nos clients », complète Christophe Hamonic, directeur général FCM Travel France, Suisse et Espagne.
Côté techno, pour Moncef Khanfir, CEO de WonderMiles : « L'innovation, c'est d'abord une tendance qui devient une obligation à la fin. Les TMC doivent se rendre compte qu'elles ne peuvent pas arrêter le train. Elles doivent monter dedans, ne pas rester sur le quai et apprendre à opérer dans un monde fragmenté. »
TMC, fournisseurs : la nécessité de s’adapter
Impossible également pour les fournisseurs de fermer les yeux sur les tendances du marché. A l’instar du télétravail qui a réduit le volume et la durée des déplacements d’affaires ou encore le développement du véhicule électrique.
« Notre maître mot, c'est la disponibilité. On se réorganise pour pouvoir faire face aux pics de demandes liés au changement d'habitude de travail, explique Michel Kisfaludi, directeur général adjoint et directeur commercial Europcar France.Il y a également un enjeu de notre côté pour avoir les infrastructures nécessaires, surtout sur des lieux de concession, comme par exemple les aéroports, les gares, où on n'a pas toujours la main et le contrôle sur le développement des infrastructures. Il faut qu'on s'organise par rapport au marché. »
Sur le segment du visa affaires aussi ça bouge. « Nous sommes impactés par la situation géopolitique et dépendons des organisations, des ambassades, des gouvernements qui changent la réglementation parfois sans prévenir. Nous devons anticiper ces changements et préparer nos clients à ces modifications », explique Rimma Anelok-Berlaimont, Head of account Management chez CBIT.
« Notre maître mot, c'est la disponibilité. On se réorganise pour pouvoir faire face aux pics de demandes liés au changement d'habitude de travail, explique Michel Kisfaludi, directeur général adjoint et directeur commercial Europcar France.Il y a également un enjeu de notre côté pour avoir les infrastructures nécessaires, surtout sur des lieux de concession, comme par exemple les aéroports, les gares, où on n'a pas toujours la main et le contrôle sur le développement des infrastructures. Il faut qu'on s'organise par rapport au marché. »
Sur le segment du visa affaires aussi ça bouge. « Nous sommes impactés par la situation géopolitique et dépendons des organisations, des ambassades, des gouvernements qui changent la réglementation parfois sans prévenir. Nous devons anticiper ces changements et préparer nos clients à ces modifications », explique Rimma Anelok-Berlaimont, Head of account Management chez CBIT.
"Une université d'industrie du voyage d'affaires" ?
Pour répondre au besoin d’innover, collaborer semble être la clé. « L'idée pour mieux travailler ensemble, c'est d'être capables en tant que sociétés de pouvoir échanger de l'information, de la donner de manière automatisée pour répondre à des besoins », lance Cédric Lefort de BCD.
« Il serait intéressant, et peut-être un peu utopique, d'imaginer une université d'industrie du voyage d'affaires qui permettrait à la plupart des acteurs, quelle que soit la taille, de poser sur la table les prérequis et les obligations pour pouvoir déterminer un schéma de fonctionnement pour permettre une offre qui soit tout simplement plus fluide », avance Christophe Hamonic de FCM.
Une initiative qui replace NDC sur le devant de la scène.
« Si on s'était tous parlé il y a 10 ans, on n'en serait pas là aujourd'hui , regrette Cédric Lefort. Quand je dis parler, c'est se mettre autour d'une table, c'est définir un objectif commun. »
Moncef Khanfir prévient : « NDC n’est que le premier étage de la fusée, qui en compte 5. » Il est encore possible de s’installer autour de la table et d’échanger pour faciliter cette nouvelle révolution.
« Il serait intéressant, et peut-être un peu utopique, d'imaginer une université d'industrie du voyage d'affaires qui permettrait à la plupart des acteurs, quelle que soit la taille, de poser sur la table les prérequis et les obligations pour pouvoir déterminer un schéma de fonctionnement pour permettre une offre qui soit tout simplement plus fluide », avance Christophe Hamonic de FCM.
Une initiative qui replace NDC sur le devant de la scène.
« Si on s'était tous parlé il y a 10 ans, on n'en serait pas là aujourd'hui , regrette Cédric Lefort. Quand je dis parler, c'est se mettre autour d'une table, c'est définir un objectif commun. »
Moncef Khanfir prévient : « NDC n’est que le premier étage de la fusée, qui en compte 5. » Il est encore possible de s’installer autour de la table et d’échanger pour faciliter cette nouvelle révolution.