Le voyage d'affaires sera longuement pénalisé, selon la dernière étude du cabinet Roland Berger - Depositphotos.com AndreyPopov
Au sujet de la crise sanitaire et de son impact, il est possible de lire tout et son contraire.
Pour les uns, le monde d'après n'existe pas, pour les autres le monde d'avant n'est plus. Malgré tout, les observateurs du tourisme se rejoignent sur un point : l'activité du voyage d'affaires va se contracter.
Dans sa dernière étude "Comment le Covid-19 a bouleversé l'avenir de la mobilité longue distance", le cabinet Roland Berger tire une conclusion qui risque de faire grincer quelques dents.
Pour arriver à ce constat, Roland Berger a interrogé plus de 200 experts du secteur et 7000 voyageurs pour analyser l'impact durable de ces tendances sur l'avenir de la mobilité longue distance.
En raison de la technologie permettant de réaliser des réunions à distance, des enjeux climatiques et de la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la santé de ses salariés, le voyage d'affaires va être durablement modifié.
Pire même, selon les conclusions du cabinet, "les voyages d'affaires ont peu de chance de retrouver leur niveau d’avant crise avant 2030."
Pour les uns, le monde d'après n'existe pas, pour les autres le monde d'avant n'est plus. Malgré tout, les observateurs du tourisme se rejoignent sur un point : l'activité du voyage d'affaires va se contracter.
Dans sa dernière étude "Comment le Covid-19 a bouleversé l'avenir de la mobilité longue distance", le cabinet Roland Berger tire une conclusion qui risque de faire grincer quelques dents.
Pour arriver à ce constat, Roland Berger a interrogé plus de 200 experts du secteur et 7000 voyageurs pour analyser l'impact durable de ces tendances sur l'avenir de la mobilité longue distance.
En raison de la technologie permettant de réaliser des réunions à distance, des enjeux climatiques et de la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la santé de ses salariés, le voyage d'affaires va être durablement modifié.
Pire même, selon les conclusions du cabinet, "les voyages d'affaires ont peu de chance de retrouver leur niveau d’avant crise avant 2030."
Voyages d'affaires : les acteurs doivent se réinventer !
"La demande sera différente.
Les gens voyageront par exemple davantage en train sur certaines distances, les passagers rechercheront des compagnies aériennes respectueuses de l'environnement et les voyageurs d'affaires s'aventureront moins souvent loin du bureau, mais plus longtemps," explique Didier Bréchemier, associé chez Roland Berger.
Tous types de voyageurs confondus, ils prévoient une diminution de leurs déplacements autour de 20%.
Une baisse qui sera plus accentuée pour les voyages d'affaires, en raison de la technologie. Et malheureusement, c'est en Europe que le recul pourrait être plus marqué.
Puisque 44% des sondés estiment que la mobilité virtuelle est la principale raison du changement des habitudes en matière de voyages d'affaires.
Ce n'est pas tout, car la prise de conscience de l'impact environnemental des déplacements, entrainerait en Europe à elle seule une baisse de 12% des voyages d'affaires.
Des affirmations qui rejoignent celles de François Bitouzet, le PDG de PublicisLive, la branche MICE de l'agence de communication.
"Sur 100 événements qui avaient lieu en 2019, 25 ne se feront plus, car ils coûtent trop cher, polluent et/ou ne ne servaient pas à grand-chose."
A l'avenir les voyages internationaux devraient, selon l'étude, baisser de 10% et ceux nationaux ne baisseront que de 1%.
Si le constat est amer pour le voyage d'affaires, la demande de voyages (loisirs) devrait se stabiliser et retrouver son niveau pré-pandémique début 2026 (Europe).
"Les acteurs du secteur doivent rechercher de nouveaux segments de clientèle, repenser de nouvelles offres, reconsidérer leurs modèles d'exploitation et mettre l'accent sur le développement durable," conseille Didier Bréchemier.
De l'hôtellerie au secteur aérien, une bonne partie de l'industrie doit repenser son business modèle.
Les gens voyageront par exemple davantage en train sur certaines distances, les passagers rechercheront des compagnies aériennes respectueuses de l'environnement et les voyageurs d'affaires s'aventureront moins souvent loin du bureau, mais plus longtemps," explique Didier Bréchemier, associé chez Roland Berger.
Tous types de voyageurs confondus, ils prévoient une diminution de leurs déplacements autour de 20%.
Une baisse qui sera plus accentuée pour les voyages d'affaires, en raison de la technologie. Et malheureusement, c'est en Europe que le recul pourrait être plus marqué.
Puisque 44% des sondés estiment que la mobilité virtuelle est la principale raison du changement des habitudes en matière de voyages d'affaires.
Ce n'est pas tout, car la prise de conscience de l'impact environnemental des déplacements, entrainerait en Europe à elle seule une baisse de 12% des voyages d'affaires.
Des affirmations qui rejoignent celles de François Bitouzet, le PDG de PublicisLive, la branche MICE de l'agence de communication.
"Sur 100 événements qui avaient lieu en 2019, 25 ne se feront plus, car ils coûtent trop cher, polluent et/ou ne ne servaient pas à grand-chose."
A l'avenir les voyages internationaux devraient, selon l'étude, baisser de 10% et ceux nationaux ne baisseront que de 1%.
Si le constat est amer pour le voyage d'affaires, la demande de voyages (loisirs) devrait se stabiliser et retrouver son niveau pré-pandémique début 2026 (Europe).
"Les acteurs du secteur doivent rechercher de nouveaux segments de clientèle, repenser de nouvelles offres, reconsidérer leurs modèles d'exploitation et mettre l'accent sur le développement durable," conseille Didier Bréchemier.
De l'hôtellerie au secteur aérien, une bonne partie de l'industrie doit repenser son business modèle.