Si Las Vegas n’est plus desservie qu’une fois par semaine, San Francisco, ligne ouverte l’année dernière s’affirme comme le vrai pilier de l’Ouest américain. D’ailleurs, la compagnie envisage fortement de compléter cette présence à l’ouest par l’ouverture de Los Angeles l’année prochaine.
A l’occasion du vol inaugural de Miami, la nouvelle ligne saisonnière de XL Airways, Laurent Magnin, le PDG a fait le point sur sa compagnie dont le modèle économique connaît un bouleversement profond.
L’exploitation des vols réguliers représente désormais 60% de l’activité en été, et la courbe reste ascendante.
« Il y a cinq ans, les tour-opérateurs représentaient 95% de notre clientèle, cette année, ils ne pèsent plus que 65% et l’année prochaine j’estime que la baisse ira jusqu’à 50% », assène-t-il, casquette bleue aux couleurs de XL vissée sur le crane.
Les producteurs les plus importants de la compagnie restent ceux du groupe Transat mais également Promovacances, NG Travel. Quant aux engagements du Club Med, ils sont passés en quelques années de 40% à …3% aujourd’hui.
« Le modèle des TO ne capte plus et, dans le même temps, les agents de voyages deviennent de plus en plus des producteurs ».
L’exploitation des vols réguliers représente désormais 60% de l’activité en été, et la courbe reste ascendante.
« Il y a cinq ans, les tour-opérateurs représentaient 95% de notre clientèle, cette année, ils ne pèsent plus que 65% et l’année prochaine j’estime que la baisse ira jusqu’à 50% », assène-t-il, casquette bleue aux couleurs de XL vissée sur le crane.
Les producteurs les plus importants de la compagnie restent ceux du groupe Transat mais également Promovacances, NG Travel. Quant aux engagements du Club Med, ils sont passés en quelques années de 40% à …3% aujourd’hui.
« Le modèle des TO ne capte plus et, dans le même temps, les agents de voyages deviennent de plus en plus des producteurs ».
Un modèle économique qui connaît un bouleversement profond
Autres articles
-
Laurent Magnin : "bouger, visiter, découvrir, est le propre de l’homme" 🔑
-
EXCLUSIF - Laurent Magnin (ex-XL Airways) : "On ne remonte pas une pente après un atterrissage plein champ !"
-
Défaillance XL Airways : l’émouvant discours de Laurent Magnin à ses salariés
-
Laurent Magnin devient PDG de La Compagnie
-
XL Airways France donne le sourire aux agences de voyages réunionnaises
Et Laurent Magnin prend pour exemple la République dominicaine où, sur les vols réguliers, plus d’un millier de sièges par semaine sont écoulés désormais par l’intermédiaire des agents de voyages alors que ce volume n’était que de 50 à 70 sièges par vol deux ans auparavant..
Les chiffres du Ceto annoncent la destination en forte baisse mais XL Airways, fort du canal des agences de voyages traditionnelles et des agences en ligne, rajoutera de la capacité cet hiver vers la Rep Dom avec un vol quotidien…
Même présence de la distribution agences sur les destinations américaines. D’ailleurs la ligne de New York, qui, selon Laurent Magnin, est la plus rentable de tout le réseau transatlantique, est vendue à 35% par les agences en ligne américaines.
Ce qui incite fortement la compagnie française à prolonger cette année l’exploitation du vol de New York jusqu’en janvier 2014.
Cette ligne devrait d’ailleurs logiquement s’installer comme une ligne à l’année à terme.
Si Las Vegas n’est plus desservie qu’une fois par semaine, San Francisco, ligne ouverte l’année dernière s’affirme comme le vrai pilier de l’Ouest américain.
D’ailleurs, la compagnie envisage fortement de compléter cette présence à l’ouest par l’ouverture de Los Angeles l’année prochaine.
Les chiffres du Ceto annoncent la destination en forte baisse mais XL Airways, fort du canal des agences de voyages traditionnelles et des agences en ligne, rajoutera de la capacité cet hiver vers la Rep Dom avec un vol quotidien…
Même présence de la distribution agences sur les destinations américaines. D’ailleurs la ligne de New York, qui, selon Laurent Magnin, est la plus rentable de tout le réseau transatlantique, est vendue à 35% par les agences en ligne américaines.
Ce qui incite fortement la compagnie française à prolonger cette année l’exploitation du vol de New York jusqu’en janvier 2014.
Cette ligne devrait d’ailleurs logiquement s’installer comme une ligne à l’année à terme.
Si Las Vegas n’est plus desservie qu’une fois par semaine, San Francisco, ligne ouverte l’année dernière s’affirme comme le vrai pilier de l’Ouest américain.
D’ailleurs, la compagnie envisage fortement de compléter cette présence à l’ouest par l’ouverture de Los Angeles l’année prochaine.
Les Antilles au départ de CDG n’ont pas atteint leur phase de croisière
Une décision qui ne sera prise définitivement que cet l’automne. Los Angeles nécessitera de faire rentrer dans la flotte un quatrième A 330. Une décision stratégique qui pourrait peser sur les résultats économiques.
« XL Airways a doublé son chiffre d’affaires de 2006 à 2012 mais a gardé le même nombre de collaborateurs et le même nombre d’avions, 6 au total », se plait à rappeler Laurent Magnin.
Or, l’arrivée d’un nouvel avion bouleversera cette équation. A contrario, les défis ne lui font pas peur.
Si l’ouverture d’un New York au départ d’autres villes de province après celle de Marseille tient encore de l’hypothétique lointain, le Pdg de XL France rêve déjà d’aller chercher la clientèle américaine dans les villes moyennes outre-Atlantique pour leur assurer des vols directs jusqu’à Paris…
En attendant, la compagnie a suffisamment de défis à relever. Si l’exploitation de la ligne, très saisonnière, de Miami, devrait s’équilibrer dès la première année d’exploitation, les lignes Antilles au départ de CDG et Réunion au départ de Marseille, lancées il y a quelques mois, n’ont pas encore atteint leur phase de croisière.
La Réunion ne sera donc pas desservie au départ d’autres villes de province, et, pour les vols Antilles, si les TO clients remplissent leurs engagements, la clientèle individuelle semble plus difficile à convaincre.
« Crise économique, méconnaissance du produit », analyse Laurent Magnin. XL doit donc consolider le réseau existant cet hiver avant de développer d’autres lignes.
« XL Airways a doublé son chiffre d’affaires de 2006 à 2012 mais a gardé le même nombre de collaborateurs et le même nombre d’avions, 6 au total », se plait à rappeler Laurent Magnin.
Or, l’arrivée d’un nouvel avion bouleversera cette équation. A contrario, les défis ne lui font pas peur.
Si l’ouverture d’un New York au départ d’autres villes de province après celle de Marseille tient encore de l’hypothétique lointain, le Pdg de XL France rêve déjà d’aller chercher la clientèle américaine dans les villes moyennes outre-Atlantique pour leur assurer des vols directs jusqu’à Paris…
En attendant, la compagnie a suffisamment de défis à relever. Si l’exploitation de la ligne, très saisonnière, de Miami, devrait s’équilibrer dès la première année d’exploitation, les lignes Antilles au départ de CDG et Réunion au départ de Marseille, lancées il y a quelques mois, n’ont pas encore atteint leur phase de croisière.
La Réunion ne sera donc pas desservie au départ d’autres villes de province, et, pour les vols Antilles, si les TO clients remplissent leurs engagements, la clientèle individuelle semble plus difficile à convaincre.
« Crise économique, méconnaissance du produit », analyse Laurent Magnin. XL doit donc consolider le réseau existant cet hiver avant de développer d’autres lignes.