Nouvelle étape dans la conquête américaine de XL Airways.
Avec l'inauguration d'un vol trois fois par semaine entre Paris et Los Angeles le 1er juin dernier, la compagnie française couvre désormais l'essentiel des métropoles américaines majeures : New York, San Francisco et Miami.
Soit une capacité supplémentaire de 20% sur l'axe Transatlantique cet été.
Certes, elle a dû fermer Las Vegas, faute d'une rentabilité suffisante, mais surtout faute de passagers américains à bord.
"Les avions revenaient à vide, nous ne gagnions pas assez d'argent", explique Laurent Magnin, le PDG.
Sur Los Angeles, XL Airways opère les mercredis, samedis et dimanches.
Les clients qui souhaitent voyager à une autre date devront donc voler à bord d'un concurrent.
Avec l'inauguration d'un vol trois fois par semaine entre Paris et Los Angeles le 1er juin dernier, la compagnie française couvre désormais l'essentiel des métropoles américaines majeures : New York, San Francisco et Miami.
Soit une capacité supplémentaire de 20% sur l'axe Transatlantique cet été.
Certes, elle a dû fermer Las Vegas, faute d'une rentabilité suffisante, mais surtout faute de passagers américains à bord.
"Les avions revenaient à vide, nous ne gagnions pas assez d'argent", explique Laurent Magnin, le PDG.
Sur Los Angeles, XL Airways opère les mercredis, samedis et dimanches.
Les clients qui souhaitent voyager à une autre date devront donc voler à bord d'un concurrent.
Norwegian fait enrager Laurent Magnin
Pour qu'ils puissent combiner les tronçons, XL a lancé des tarifs en aller simple : 223 euros sur New York, 267 euros sur Miami et 299 euros sur la côte ouest.
"Nous pourrons ainsi capter un client au moins sur un de ces trajets, même si nous n'avons pas de vol quotidien", explique Luc Bereni, le directeur commercial.
Un système qui lui permettra de se positionner dans un environnement très concurrentiel, avec notamment avec l'arrivée de Norwegian, sur la même ligne, qui propose des tarifs d'appel ultra attractifs (mais sans bagage, ni repas à bord).
De quoi faire enrager Laurent Magnin. "Je ne comprends pas comment une compagnie qui vient d'un pays qui a refusé d'intégrer l'Europe puisse profiter ainsi des accords de ciel ouvert vers les Etats-Unis".
XL Airways transporte désormais en moyenne près de 35% de passagers américains (50% sur New York, 30% sur la côte ouest et 20% sur la Floride).
Elle est donc touchée de plein fouet par les appels à la prudence de Washington et la baisse de fréquentation des Américains.
"Nous pourrons ainsi capter un client au moins sur un de ces trajets, même si nous n'avons pas de vol quotidien", explique Luc Bereni, le directeur commercial.
Un système qui lui permettra de se positionner dans un environnement très concurrentiel, avec notamment avec l'arrivée de Norwegian, sur la même ligne, qui propose des tarifs d'appel ultra attractifs (mais sans bagage, ni repas à bord).
De quoi faire enrager Laurent Magnin. "Je ne comprends pas comment une compagnie qui vient d'un pays qui a refusé d'intégrer l'Europe puisse profiter ainsi des accords de ciel ouvert vers les Etats-Unis".
XL Airways transporte désormais en moyenne près de 35% de passagers américains (50% sur New York, 30% sur la côte ouest et 20% sur la Floride).
Elle est donc touchée de plein fouet par les appels à la prudence de Washington et la baisse de fréquentation des Américains.
La grande braderie estivale sur l'axe transatlantique
La chute de ses ventes reste toutefois inférieure à la moyenne de l'ARC, le BSP américain, qui recule de 21%.
"Toutes les compagnies ont baissé les prix jusqu'à 15%. C'est la grande braderie estivale sur l'Atlantique Nord", déplore Luc Bereni.
Il est plus optimiste sur l'automne, dont les engagements sont excellents même si le yield reste assez bas et compte sur les ventes de dernière minute pour cet été.
Car, à l'instar de ses confrères, XL Airways peine à remplir ses avions à l'avance.
Sur la ligne Paris-New York, entre 70 et 100 sièges sont encore disponibles 15 jours seulement avant le départ.
"L'offre est aujourd'hui pléthorique et les clients n'ont plus peur de se retrouver sans billet", note Laurent Magnin.
Mais la pluralité des acteurs et la concurrence sur les lignes transatlantique ne lui font pas peur.
"Si nous réussissons à si bien vendre aux Américains, c'est parce que nous sommes les moins chers. Nous sortons systématiquement en premier sur les moteurs de recherche".
"Toutes les compagnies ont baissé les prix jusqu'à 15%. C'est la grande braderie estivale sur l'Atlantique Nord", déplore Luc Bereni.
Il est plus optimiste sur l'automne, dont les engagements sont excellents même si le yield reste assez bas et compte sur les ventes de dernière minute pour cet été.
Car, à l'instar de ses confrères, XL Airways peine à remplir ses avions à l'avance.
Sur la ligne Paris-New York, entre 70 et 100 sièges sont encore disponibles 15 jours seulement avant le départ.
"L'offre est aujourd'hui pléthorique et les clients n'ont plus peur de se retrouver sans billet", note Laurent Magnin.
Mais la pluralité des acteurs et la concurrence sur les lignes transatlantique ne lui font pas peur.
"Si nous réussissons à si bien vendre aux Américains, c'est parce que nous sommes les moins chers. Nous sortons systématiquement en premier sur les moteurs de recherche".
La compagnie en attente d'un nouvel actionnaire pour continuer son développement
Ses tarifs attractifs compenseraient ainsi son manque de notoriété.
En effet, XL Airways n'a pas les moyens de lancer une campagne de communication à l'échelle d'un si vaste pays.
Elle préfère cibler en premier lieu les professionnels du tourisme grâce à son agence de représentation APG, avec laquelle elle travaille depuis 2010.
Elle dispose également de trois sites internet différents : un pour le marché français, un second portail en anglais, et un troisième en "américain", où il est possible de payer en dollars.
Grâce à tous ses efforts, XL compte bien poursuivre son développement aux Etats-Unis et songe déjà à l'ouverture de nouvelles lignes dans des villes de taille moyenne comme Chicago, Boston ou Atlanta.
Mais avant de se lancer, il va lui falloir intégrer de nouveaux avions. Et donc avoir un nouvel actionnaire pour les financer.
Notre éditorialiste l'Oncle Dom a sa petite idée sur le sujet.
En effet, XL Airways n'a pas les moyens de lancer une campagne de communication à l'échelle d'un si vaste pays.
Elle préfère cibler en premier lieu les professionnels du tourisme grâce à son agence de représentation APG, avec laquelle elle travaille depuis 2010.
Elle dispose également de trois sites internet différents : un pour le marché français, un second portail en anglais, et un troisième en "américain", où il est possible de payer en dollars.
Grâce à tous ses efforts, XL compte bien poursuivre son développement aux Etats-Unis et songe déjà à l'ouverture de nouvelles lignes dans des villes de taille moyenne comme Chicago, Boston ou Atlanta.
Mais avant de se lancer, il va lui falloir intégrer de nouveaux avions. Et donc avoir un nouvel actionnaire pour les financer.
Notre éditorialiste l'Oncle Dom a sa petite idée sur le sujet.