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Sanaa, la ''Manahatann du désert'', est la capitale du Yémen. Elle compte 1,3 millions d'habitants et est située à 2350 mètres d'altitude
Sadek Alsaar, conseiller touristique et culturel à l’ambassade du Yémen à Paris, trouve l’avertissement ministère français des Affaires étrangères qui désormais «déconseille tout déplacement au Yémen non strictement indispensable», comme «excessif».
Pourquoi déconseiller la totalité de la destination alors que seules certaines régions sont concernées par les enlèvements, celles de Saada et du Jawf dans le nord, de Chabwa - dans laquelle ont été enlevés les Français - dans le sud-est ?
Sadek Alsaar s’inquiète aussi de la durée pendant lesquelles ces informations resteront en ligne. La dangerosité des tribus qui enlèvent les touristes est toute relative. Alors que des centaines de personnes ont été enlevées depuis quinze ans, seule l’intervention des forces gouvernementales s’est soldée une fois, en 2000, par la mort de plusieurs otages.
Le Yémen veut en finir avec les enlèvements
Le gouvernement yéménite n’entend pourtant plus tolérer les agissements de ces tribus, surtout au regard des enjeux économiques et des efforts de promotion touristique déployés ces derniers mois.
Si des raids ont permis la semaine dernière d’arrêter certains des ravisseurs, deux femmes ont été tuées et trois enfants blessés dans ces opérations. Il demeure encore quelques zones d’ombres dans la dernière prise d'otages des 4 touristes français.
D’après le Quai d’Orsay, le jour de l’enlèvement, l'escorte militaire aurait abandonné le groupe de touristes dès le premier coup de feu des assaillants. En revanche, selon les autorités yéménites, les touristes français n’étaient pas accompagnés par une escorte militaire ce jour-là.
Difficile aussi de connaître la position du gouvernement yéménite : exigeait-il toujours ces dernières semaines la présence d’une escorte militaire sur cette route, comme ce fut le cas après l’enlèvement de touristes allemands par la même tribu fin 2005 ?
Pourquoi déconseiller la totalité de la destination alors que seules certaines régions sont concernées par les enlèvements, celles de Saada et du Jawf dans le nord, de Chabwa - dans laquelle ont été enlevés les Français - dans le sud-est ?
Sadek Alsaar s’inquiète aussi de la durée pendant lesquelles ces informations resteront en ligne. La dangerosité des tribus qui enlèvent les touristes est toute relative. Alors que des centaines de personnes ont été enlevées depuis quinze ans, seule l’intervention des forces gouvernementales s’est soldée une fois, en 2000, par la mort de plusieurs otages.
Le Yémen veut en finir avec les enlèvements
Le gouvernement yéménite n’entend pourtant plus tolérer les agissements de ces tribus, surtout au regard des enjeux économiques et des efforts de promotion touristique déployés ces derniers mois.
Si des raids ont permis la semaine dernière d’arrêter certains des ravisseurs, deux femmes ont été tuées et trois enfants blessés dans ces opérations. Il demeure encore quelques zones d’ombres dans la dernière prise d'otages des 4 touristes français.
D’après le Quai d’Orsay, le jour de l’enlèvement, l'escorte militaire aurait abandonné le groupe de touristes dès le premier coup de feu des assaillants. En revanche, selon les autorités yéménites, les touristes français n’étaient pas accompagnés par une escorte militaire ce jour-là.
Difficile aussi de connaître la position du gouvernement yéménite : exigeait-il toujours ces dernières semaines la présence d’une escorte militaire sur cette route, comme ce fut le cas après l’enlèvement de touristes allemands par la même tribu fin 2005 ?