La Sierra Leone possède l'une des plus importantes populations de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest. On peut les admirer dans le sanctuaire de Tacugama. DR
Située en Afrique de l'Ouest, au bord de l'Océan Atlantique, la Sierra Leone est une destination oubliée des voyageurs.
Pourtant, avec ses belles plages de sable blanc, ses forêts vierges peuplées d'éléphants et ses îles à l'étonnante biodiversité, elle possède un fort potentiel touristique.
Le pays était d'ailleurs la coqueluche des Français dans les années 80, avec près de 100 000 visiteurs.
Même notre French Doctor Bernard Kouchner y possédait une résidence secondaire.
Cette période dorée a pris fin avec la guerre civile entre 1991 et 2002. Depuis, le pays est totalement apaisé.
Le Quai d'Orsay, d'ordinaire très prudent, l'a même qualifiée de "paisible" et sa capitale Freetown "l'une des plus sûres d’Afrique de l’Ouest."
En 2011, 52 442 voyageurs ont découvert la destination, en augmentation de 60%. Parmi eux, on a compté 13 000 Européens.
Pourtant, avec ses belles plages de sable blanc, ses forêts vierges peuplées d'éléphants et ses îles à l'étonnante biodiversité, elle possède un fort potentiel touristique.
Le pays était d'ailleurs la coqueluche des Français dans les années 80, avec près de 100 000 visiteurs.
Même notre French Doctor Bernard Kouchner y possédait une résidence secondaire.
Cette période dorée a pris fin avec la guerre civile entre 1991 et 2002. Depuis, le pays est totalement apaisé.
Le Quai d'Orsay, d'ordinaire très prudent, l'a même qualifiée de "paisible" et sa capitale Freetown "l'une des plus sûres d’Afrique de l’Ouest."
En 2011, 52 442 voyageurs ont découvert la destination, en augmentation de 60%. Parmi eux, on a compté 13 000 Européens.
Prestations trop chères pour les Français
Pourtant, dix ans après la fin du conflit, la Sierra Leone peine à redémarrer sur le plan touristique.
"La destination souffre d'un déficit d'image" déplore Tommy Girard, le directeur du pôle Afrique de Nomade Aventures.
Depuis trois ans, il tente sans succès de vendre des séjours sur place. "Pourtant tout est prêt et les infrastructures sont là," assure-t-il.
Olivier Thery, le directeur d'Ushuaïa Voyages critique de son coté les tarifs prohibitifs. "Les hôtels de la péninsule pratiquent des prix trop élevés, de 150 à 300 $ la nuit. Résultat, je n'ai jamais réussi à envoyer des clients".
Même constat dans l'aérien. Et l'arrivée des deux vols hebdomadaires d'Air France en juillet dernier n'a pas fait baisser les prix.
"Nous sommes en discussions avec la compagnie concernant sa politique tarifaire," assure le directeur du bureau national du tourisme Cecil J. Williams.
Coté hôtellerie, le pays compte aujourd'hui 2800 chambres, dont 1500 de qualité. Ce qui reste insuffisant car Cecil J. Williams souhaite attirer une clientèle à hauts revenus.
"La destination souffre d'un déficit d'image" déplore Tommy Girard, le directeur du pôle Afrique de Nomade Aventures.
Depuis trois ans, il tente sans succès de vendre des séjours sur place. "Pourtant tout est prêt et les infrastructures sont là," assure-t-il.
Olivier Thery, le directeur d'Ushuaïa Voyages critique de son coté les tarifs prohibitifs. "Les hôtels de la péninsule pratiquent des prix trop élevés, de 150 à 300 $ la nuit. Résultat, je n'ai jamais réussi à envoyer des clients".
Même constat dans l'aérien. Et l'arrivée des deux vols hebdomadaires d'Air France en juillet dernier n'a pas fait baisser les prix.
"Nous sommes en discussions avec la compagnie concernant sa politique tarifaire," assure le directeur du bureau national du tourisme Cecil J. Williams.
Coté hôtellerie, le pays compte aujourd'hui 2800 chambres, dont 1500 de qualité. Ce qui reste insuffisant car Cecil J. Williams souhaite attirer une clientèle à hauts revenus.
Le pays cherche des investisseurs pour développer son hôtellerie
"Il n'est pas question de faire du tourisme de masse," précise-t-il. Il est donc particulièrement ravi d'annoncer qu'Hilton va investir 40 millions$ dans un hôtel 4 étoiles de 200 chambres, et Radisson 15 millions $.
D'autres initiatives locales ont déjà vu le jour, comme des éco-villages, des guest-houses.
Mais cela reste insuffisant. Le ministre a d'ailleurs présenté durant la conférence toute une série de projets hôteliers qui n'attendent que des investisseurs pour sortir de terre.
Concernant les activités, la Sierra Leone ne souhaite pas uniquement miser sur le tourisme balnéaire le long de ses 360 kilomètres de plages.
Elle veut également développer le tourisme culturel, avec la visite des sites liés à l'esclavage, le tourisme écologique et d'aventure avec sa forêt.
Pour faire connaître ses richesses, elle organisera deux éductours en novembre prochain, début de la haute saison touristique et en avril.
Le pays sera également présent à l'IFTM Top Résa en septembre 2012.
En attendant, les curieux peuvent se renseigner sur les deux sites du ministère du tourisme : Visit Sierra Leone et le Sierra Leone Tourist Board
D'autres initiatives locales ont déjà vu le jour, comme des éco-villages, des guest-houses.
Mais cela reste insuffisant. Le ministre a d'ailleurs présenté durant la conférence toute une série de projets hôteliers qui n'attendent que des investisseurs pour sortir de terre.
Concernant les activités, la Sierra Leone ne souhaite pas uniquement miser sur le tourisme balnéaire le long de ses 360 kilomètres de plages.
Elle veut également développer le tourisme culturel, avec la visite des sites liés à l'esclavage, le tourisme écologique et d'aventure avec sa forêt.
Pour faire connaître ses richesses, elle organisera deux éductours en novembre prochain, début de la haute saison touristique et en avril.
Le pays sera également présent à l'IFTM Top Résa en septembre 2012.
En attendant, les curieux peuvent se renseigner sur les deux sites du ministère du tourisme : Visit Sierra Leone et le Sierra Leone Tourist Board