D’après le syndicat des Entreprises du voyages, les activités voyage d’affaires ont connu globalement une baisse de 50% sur le dernier mois - © peshkova DP
Depuis que l’épidémie de coronavirus a débuté fin décembre 2019 dans la province de Wuhan (Chine) et qu'elle s’étend progressivement sur la planète, le monde du voyage d’affaires compte sans doute parmi les secteurs les plus dévastés.
D’après le syndicat des Entreprises du voyages, les activités voyage d’affaires ont connu globalement une baisse de 50% sur le dernier mois.
Une situation alarmante et catastrophique que les agences prennent en pleine face, alors qu’elles étaient déjà fragilisées par les grèves et les remises en cause environnementales ces derniers mois.
« Pour l’instant, nous avons vu notre volume d’affaires chuter de près de 40% et sommes toujours en train d’étudier les solutions à mettre en place au jour le jour », explique Francesco Palleschi, directeur général d’Uvet France, estimant toutefois que le voyage d’affaires sera plus apte à repartir que le loisir quand la crise de l’épidémie sera passée.
« En attendant, malgré le flou total, on se bat ! », ajoute-t-il.
D’après le syndicat des Entreprises du voyages, les activités voyage d’affaires ont connu globalement une baisse de 50% sur le dernier mois.
Une situation alarmante et catastrophique que les agences prennent en pleine face, alors qu’elles étaient déjà fragilisées par les grèves et les remises en cause environnementales ces derniers mois.
« Pour l’instant, nous avons vu notre volume d’affaires chuter de près de 40% et sommes toujours en train d’étudier les solutions à mettre en place au jour le jour », explique Francesco Palleschi, directeur général d’Uvet France, estimant toutefois que le voyage d’affaires sera plus apte à repartir que le loisir quand la crise de l’épidémie sera passée.
« En attendant, malgré le flou total, on se bat ! », ajoute-t-il.
"Notre mission clé : gérer les perturbations"
Logiquement en première ligne, les grandes TMC mondiales tentent aussi de garder la face.
Malgré les manques à gagner colossaux qu’engendreront ces semaines d’activités au ralenti- manques à gagner que personne ne se risque encore à chiffrer tant la situation reste incertaine-, les grands acteurs du voyage d’affaires affirment avoir les reins assez solides pour surmonter la crise.
« L’une des missions clés des gestionnaires de voyages d’affaires est d’être à même de gérer les perturbations. Et l’industrie du voyage d’affaires à beaucoup d’expérience en la matière, au cours des dernières années, de nombreuses situations ont dû être gérées, y compris le précédentes épidémies de virus, les éruptions volcaniques, les ouragans, les grèves, les attaques terroristes… », relativise Martin Ferguson, vice-président en charge des affaires publiques chez Amex GBT, évoquant les plans d’urgence mis en place pour modifier ou annuler les voyages.
Malgré les manques à gagner colossaux qu’engendreront ces semaines d’activités au ralenti- manques à gagner que personne ne se risque encore à chiffrer tant la situation reste incertaine-, les grands acteurs du voyage d’affaires affirment avoir les reins assez solides pour surmonter la crise.
« L’une des missions clés des gestionnaires de voyages d’affaires est d’être à même de gérer les perturbations. Et l’industrie du voyage d’affaires à beaucoup d’expérience en la matière, au cours des dernières années, de nombreuses situations ont dû être gérées, y compris le précédentes épidémies de virus, les éruptions volcaniques, les ouragans, les grèves, les attaques terroristes… », relativise Martin Ferguson, vice-président en charge des affaires publiques chez Amex GBT, évoquant les plans d’urgence mis en place pour modifier ou annuler les voyages.
84% des entreprises concernées
« Dans ces types de situation, notre rôle en tant que gestionnaire de voyages est d’aider nos clients à savoir où se trouvent leurs voyageurs, d’assurer leur sécurité et de les faire parvenir à l’endroit voulu », ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté de chez Egencia, où l’on préfère faire valoir les outils d’accompagnement en temps réel pour les voyageurs d’affaires plutôt que communiquer sur les pertes financières.
« Dans le contexte de l'épidémie actuelle, il devient crucial pour les professionnels des ressources humaines de rester pleinement informés des perturbations et des risques liés aux voyages dans le monde et d'être prêts à rapatrier les voyageurs d'affaires chez eux le plus rapidement possible si la situation l'exige.
Une société de gestion de voyages comme Egencia dispose d’outils mis en place pour aider une entreprise à fournir un soutien grâce à sa plateforme en ligne et par son équipe service client, disponible 24h/24, 7j/7 », écrit Donna Miller, la vice-présidente des opérations mondiales.
Si la gestion de crise au jour le jour pour leurs clients est donc pour l’instant la priorité des grandes TMC, difficile de ne pas broyer du noir en pensant aux bilans financiers du premier semestre 2020.
Lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière par l’AFTM (Association française du Travel Management), cette dernière a indiqué que 84% de ses entreprises membres sont concernés par des déplacements dans des zones les plus affectées par l’épidémie.
77% d’entres elle ont activé une cellule de crise et des communication spécifiques concernant le coronavirus et, plus inquiétant pour l’avenir, 61% des répondants déclarent aussi avoir annulés ou reportés leurs activités MICE à une date ultérieure.
Même son de cloche du côté de chez Egencia, où l’on préfère faire valoir les outils d’accompagnement en temps réel pour les voyageurs d’affaires plutôt que communiquer sur les pertes financières.
« Dans le contexte de l'épidémie actuelle, il devient crucial pour les professionnels des ressources humaines de rester pleinement informés des perturbations et des risques liés aux voyages dans le monde et d'être prêts à rapatrier les voyageurs d'affaires chez eux le plus rapidement possible si la situation l'exige.
Une société de gestion de voyages comme Egencia dispose d’outils mis en place pour aider une entreprise à fournir un soutien grâce à sa plateforme en ligne et par son équipe service client, disponible 24h/24, 7j/7 », écrit Donna Miller, la vice-présidente des opérations mondiales.
Si la gestion de crise au jour le jour pour leurs clients est donc pour l’instant la priorité des grandes TMC, difficile de ne pas broyer du noir en pensant aux bilans financiers du premier semestre 2020.
Lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière par l’AFTM (Association française du Travel Management), cette dernière a indiqué que 84% de ses entreprises membres sont concernés par des déplacements dans des zones les plus affectées par l’épidémie.
77% d’entres elle ont activé une cellule de crise et des communication spécifiques concernant le coronavirus et, plus inquiétant pour l’avenir, 61% des répondants déclarent aussi avoir annulés ou reportés leurs activités MICE à une date ultérieure.