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Vive émotion à Nantes, l’Arbre aux hérons n’ira(it) pas à son terme

La maire, Johanna Rolland, considère le coût final exorbitant


Pour Johanna Rolland, la maire de Nantes : « 80 millions c'est trop », a-t-elle résumé en annonçant en conseil municipal qu’elle assumait de ne pas porter le projet de l’Arbre aux hérons à son terme (2027). Le projet phare de la compagnie La Machine de François Delarozière a du plomb dans l’aile, mais rien n’est peut-être définitif.


Rédigé par le Lundi 26 Septembre 2022

Le projet de l’Arbre aux Hérons est le rêve ultime de François Delarozière, dont le nom est forcément attaché à Nantes, depuis Royal de Luxe et ses invraisemblables et merveilleuses machines installées sur l’île de Nantes et qui parcourent régulièrement la ville.

Le projet devait se construire petit à petit en ajoutant des éléments mécaniques autant que fantastiques à un tronc aux ramifications nombreuses, offrant un parcours végétal aux visiteurs dans ses ramures.

Certes, c’est un projet quelque peu pharaonique, dont l’achèvement est sans cesse reculé, mais il était destiné à devenir pour Nantes, un peu ce que la Tour Eiffel est à Paris.

Vieux de 20 ans le projet imaginé par François Delarozière et la compagnie La Machine n’est pas du goût de tous.

Son coût initial autour de 50 M€ n’a cessé de grandir, financé par la Métropole, les collectivités territoriales et les partenaires privés. Au dernier chiffrage, il approche les 80 M€.

Les instigateurs du projet manifestent leur incompréhension

Le dernier ajout, la Nuée de Papillons (©Jean-Dominique Billaud)
Le dernier ajout, la Nuée de Papillons (©Jean-Dominique Billaud)
La Maire préfère se concentrer sur des projets tout aussi emblématiques à son avis et moins coûteux comme la nouvelle gare, la Cité des Imaginaires ou le grand musée dédié à Jules Verne.

D’autant que, pour les élus, le bestiaire des Machines de l’île est toujours présent et actif à chaque grand événement.

Lors du dernier Rendez-Vous en France, les invités internationaux et les participants français ont été subjugués par l’arrivée majestueuse de l’éléphant géant.

Certains partenaires, comme la Chambre de Commerce et la compagnie La Machine, s’activent pour trouver des financements alternatifs pour ne pas renoncer au projet.

François Delarozière affiche clairement « son incompréhension.

Pour rappel, L’Arbre aux Hérons, c’est 20 ans de notre vie d’artistes et de créateurs, des milliers de pages d’études, des dizaines de prototypes et de maquettes, 15 animaux construits et présentés aux Nantais dans la Galerie des machines, des centaines de milliers de visiteurs aux Machines de l’Ile chaque année, sans parler de plusieurs millions d’argent public et de contributions privées déjà engagés
».

Pour lui et ses partenaires, il n’est pas concevable que L’Arbre aux Hérons, qui a déjà commencé à pousser, reste inachevé.

« Le chiffre de 80 millions d’euros est avancé aujourd’hui sans avoir été concerté, sans recherche d’alternatives. Il s’agit donc d’un choix politique, non budgétaire.

Le choix s’est porté sur une médiathèque et un musée. Un projet très « sage et raisonnable » effectivement. Fera-t-il rêver dans ce Jardin Extraordinaire ? »

Veut-on que Nantes soit une « Belle endormie » ?

Il réfute les arguments qui dénoncent un non-sens écologique « Cette œuvre d’art entièrement végétalisée a été l’élément déclencheur de la création d’un jardin public sur une friche industrielle à l’abandon, à des projets polluants sur des terres fertiles.

La Machine, à la demande de la métropole, a réalisé et présenté une évaluation du bilan carbone de l’Arbre qui a mis en évidence un coût carbone comparable à celui de la construction d’un immeuble de 6 étages comme il s’en construit plusieurs chaque année à Nantes
».

François Delarozière conclue son plaidoyer un peu amer : « La devise de la ville de Nantes, « Favet Neptunus Eunti », peut se traduire de deux manières : Neptune accompagne ceux qui voyagent ou Neptune favorise ceux qui osent ! Voulons-nous que Nantes soit une ville sage, une belle endormie ? »

Lire aussi :

- A Nantes, les Machines de l’Île ont rouvert avec une nouveauté de taille

- Le Rendez-Vous en France de Nantes part sur un bon pied


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