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30e anniversaire d'Air Corsica : "un lien vital avec le continent français"

L'ancienne CCM célèbre ses 3 décennies de vol


En 1990 décollait pour la première fois du sol corse un petit ATR en direction de Naples. La Compagnie Corse Méditerranée était née. Trois décennies plus tard, celle qui s’appelle désormais Air Corsica porte toujours haut les couleurs corses dans le ciel français, affichant 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, 13 appareils et 800 employés. Un anniversaire fêté comme il se doit, en famille, mercredi 4 septembre.


Rédigé par Pierre Georges, à Coti-Chiavari le Jeudi 5 Septembre 2019

De gauche à droite : Jean Matteaccioli, ancien dirigeant, Jean Biancucci, ancien président du Conseil de Surveillance, Philippe Ceccaldi, ancien président fondateur, Marie-Hélène Casanova-Servas, Présidente du Conseil de Surveillance, Philippe Dandrieux, Président du Directoire, François Mosconi, ancien dirigeant © Michel Luccioni
De gauche à droite : Jean Matteaccioli, ancien dirigeant, Jean Biancucci, ancien président du Conseil de Surveillance, Philippe Ceccaldi, ancien président fondateur, Marie-Hélène Casanova-Servas, Présidente du Conseil de Surveillance, Philippe Dandrieux, Président du Directoire, François Mosconi, ancien dirigeant © Michel Luccioni
« Tamanda strata ! » (Quel chemin !)


C’est dans le cadre magique de l’ancien pénitencier de Coti-Chiavari, surplombant la baie d’Ajaccio, que la direction d’Air Corsica a fêté, mercredi 4 septembre, ses 30 ans d’activités.

Y étaient conviés près de 1000 anciens ou actuels salariés, des figures politiques insulaires et de nombreuses figures de l’aérien européen. S’y croisaient Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, mais aussi Marc Rochet (French Bee), Alain Battisti (Fnam), Jean-Charles Perino (La Compagnie), Jean-Marc Hastings (Air Tahiti Nui)…

ATR, Fokker puis Airbus

Tous étaient venus rendre hommage au parcours de l’ex-CCM, créée contre vents et marrée en 1989 par le pionnier Philippe Ceccaldi.

« En 30 ans, combien de compagnies ont disparues dans le ciel français ? Nous avons traversé toutes les turbulences et les faillites et pouvons être fier du chemin parcouru ! », a lancé ce dernier, très ému devant la grande famille de 800 employés qu’est devenue Air Corsica.

Tour à tour, les membres de la direction sont revenus dans leurs discours, en corse comme en français, sur les grandes dates du transporteur public : la difficile recherche d’appui politique dans les années 1980, les nombreux refus de l'Assemblée, le vol inaugural en 1990 sur Naples lors duquel les invités entonnaient des chants corses, le passage aux avions à réacteurs (Fokker puis Airbus), le changement de nom en 2010…

En bref

Création en janvier 1989, premier vol en juin 1990
34 millions de passagers transportés, 2 millions l’an passé
47% du trafic annuel corse, 81% du trafic hivernal
3% du PIB insulaire
4 bases en Corse, 9 aéroport continentaux desservis, 3 internationaux
800 employés en haute saison
200 millions d’euros de chiffre d’affaires, 1,4 million de résultats net.

Vers l'Europe du Nord

« La mission initiale de service public de qualité pour les insulaires est aujourd’hui largement dépassée. Nous sommes aujourd’hui un élément indissociable du paysage de l’île », estime Marie-Hélène Casanova-Servas, présidente du conseil de surveillance. « Air Corsica est un lien vital avec le continent français », ajoute Jean-Guy Talamoni. A l’heure actuelle, trois lignes sont subventionnées par la région : celles vers Marseille, Nice et Orly.

Aujourd’hui, l’ancienne petite compagnie devenue grande regarde de plus en plus vers l’international.

Après l’ouverture d’une première ligne étrangère vers Bruxelles en 2017 puis vers Londres en 2018, Air Corsica s’est posée pour la première fois à Porto cet été. Et l’enjeu de développement est bien là : « dans la prochaine décennie, il s’agit d’ouvrir de plus en plus la Corse à l’Europe », estiment les membres du directoire.

Dans ce but, le transporteur corse recevra, au mois de novembre prochain, 2 Airbus A320neo de 186 sièges. L’occasion de rêver à une ouverture vers de nouveaux marchés, ceux du nord de l’Europe semblant avoir la préférence de la direction.

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par Serge13 le 06/09/2019 10:51 | Alerter
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Je rêve. Qu'on arrête la subvention au départ de Marseille et Nice, car sur Paris les compagnies peuvent décoller à volonté de CDG et vous verrez si elle se portera aussi bien.
Marseille Ajaccio rien moins de 300 à 400€ a/r pour 35 minutes de vol.
A vous de juger.
Je souhaite de tout mon coeur que cela cesse un jour.
Pendant ce temps, en hivers les avions volent vide.
Et c'est nous qui payons.
Décidément ces Corses...

2.Posté par Christian Jean le 06/09/2019 13:06 | Alerter
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Bonjour
OUI M. serge 13, c'est payé par les impôts " les vôtres? " Pas si sur. Oui M. serge les DOM TOM sont aussi payés par les impôts, mais pensez-vous que la France gagnerai à se séparer de ces eaux territoriales et à « ces portes avions » notamment en méditerranée ou la base dite « de Solenzara » en ait le plus parfait exemple. Savez vous que juste en face sur le territoire de la Sardaigne les USA sont implantés ? Alors oui M. Serge de Marseille vous êtes la parfaite illustration des conversations de comptoir stériles et si chères à l’extrême droite.
Cordialement.

3.Posté par Serge13 le 06/09/2019 17:00 | Alerter
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@ Christian Jean. Je ne vous permets pas de m'insulter. Vous avez du texte, pour ma part j'ai le porte feuille. Et en ce qui me concerne ce que les USA font avec les pays ne me concerne pas. Vous parlez beaucoup de ryanair, mais peu de cette compagnie qui se gave sur notre compte. Et je trouve cela scandaleux. Je suis un démocrate et anti extrêmes. Et fier de voter en faveur de l'égalité entre tous et du progrès.
A l'avenir réfléchissez à qui vous parlez.
Je ne suis pas de votre monde.
Et bien heureusement.
Et ne me forcez surtout pas à vous dire ce que j'en pense.
Bien à vous.

4.Posté par Christian Jean le 07/09/2019 09:57 | Alerter
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????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
C'est bien pratique l'anonymat ...

5.Posté par EBERHARD le 09/09/2019 16:08 | Alerter
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C'est sûr que si on laisse le marché le plus profitable ouvert à tous les vents, celui qui exploite les restes va couter plus cher!
Sinon il y a une autre solution: créer en Corse les emplois et les services qui permettront aux insulaires qui le souhaitent de "vivre et travailler au pays" (ami) comme on disait dans le temps....

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