Parc de loisirs à thème, EuropaCity devrait ouvrir en 2027 dans le Triangle de Gonesse. - DR Clément Blanchet
80 hectares de parc à thème, parc aquatique, ferme maraîchère, hôtels, salle de concert, commerces et restaurants. « Nous concevons ce projet comme un nouveau quartier », explique Matteo Perrino, directeur des opérations d’ EuropaCity.
Porté par le groupe Auchan et le groupe chinois Wanda, le projet EuropaCity devrait s’installer aux portes du Grand Paris, dans le Triangle de Gonesse, entre les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et de Paris-Le Bourget, à l’horizon 2027.
Calé sur le calendrier du Grand Paris Express, le site sera desservi par la ligne 17 du métro.
Porté par le groupe Auchan et le groupe chinois Wanda, le projet EuropaCity devrait s’installer aux portes du Grand Paris, dans le Triangle de Gonesse, entre les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et de Paris-Le Bourget, à l’horizon 2027.
Calé sur le calendrier du Grand Paris Express, le site sera desservi par la ligne 17 du métro.
EuropaCity, un concurrent d’Eurodisney ?
EuropaCity affiche d’importantes ambitions : 30 millions de visites chaque année, soit deux fois plus que le Parc Eurodisney.
S’agit-il de concurrencer le géant américain du divertissement ? « Nous nous inscrivons dans une logique de complémentarité », se défend le directeur des opérations d’EuropaCity.
Le site répondra à une thématique gardée secrète. A date, « plusieurs pistes intéressantes », sont à l’étude.
« La destination sera ouverte à tous, une bonne partie de l’offre sera gratuite, quand le parc Eurodisney est payant », justifie Matteo Perrino.
Côté hébergement, les 2000 chambres « essentiellement dédiées aux familles », seront, là encore, complémentaire à l’offre de la Région et de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
S’agit-il de concurrencer le géant américain du divertissement ? « Nous nous inscrivons dans une logique de complémentarité », se défend le directeur des opérations d’EuropaCity.
Le site répondra à une thématique gardée secrète. A date, « plusieurs pistes intéressantes », sont à l’étude.
« La destination sera ouverte à tous, une bonne partie de l’offre sera gratuite, quand le parc Eurodisney est payant », justifie Matteo Perrino.
Côté hébergement, les 2000 chambres « essentiellement dédiées aux familles », seront, là encore, complémentaire à l’offre de la Région et de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
Paris, un hub du loisir ?
Selon une étude publiée en avril 2018, par Atout France et le Syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (Snelac), la France constitue la première destination européenne sur le marché des parcs de loisirs, malgré la concurrence de l'Allemagne et de l'Espagne.
« Aujourd’hui, notamment à l’époque du Brexit, nous croyons que Paris peut devenir un hub du loisir à l’échelle européenne, voire mondiale. On ne veut concurrencer personne. On veut tout simplement conforter la place de Paris dans cette compétition de ville monde », confirme le directeur des opérations d’EuropaCity.
Cette même étude estime qu'avec environ 600 sites, "le marché en France est plutôt dans une phase de maturité avec un maillage du territoire largement réalisé".
Alors que le tribunal administratif a annulé le plan local d'urbanisme de Gonesse, élément primordial à la réalisation du mégaprojet, en mars 2019, Matteo Perrino l’assure : « Il y a un temps long dans l’obtention des autorisations, c’est normal. »
Le projet ne fait pas que des heureux. Le collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) créé en 2011 dénonce le "sacrifice" de "80 hectares de terres agricoles fertiles".
Une marche de Gonesse à Matignon sera organisée les 4 et 5 octobre 2019 pour "sauver les terres agricoles de Gonesse, menacées de destruction par le méga-projet de centre commercial EuropaCity - et une gare inutile".
En attendant le projet est à découvrir à l’IAAPA le premier événement de l’industrie du loisir en Europe, qui se tient jusqu’au 19 septembre 2019, à Paris, porte de Versailles.
« Aujourd’hui, notamment à l’époque du Brexit, nous croyons que Paris peut devenir un hub du loisir à l’échelle européenne, voire mondiale. On ne veut concurrencer personne. On veut tout simplement conforter la place de Paris dans cette compétition de ville monde », confirme le directeur des opérations d’EuropaCity.
Cette même étude estime qu'avec environ 600 sites, "le marché en France est plutôt dans une phase de maturité avec un maillage du territoire largement réalisé".
Alors que le tribunal administratif a annulé le plan local d'urbanisme de Gonesse, élément primordial à la réalisation du mégaprojet, en mars 2019, Matteo Perrino l’assure : « Il y a un temps long dans l’obtention des autorisations, c’est normal. »
Le projet ne fait pas que des heureux. Le collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) créé en 2011 dénonce le "sacrifice" de "80 hectares de terres agricoles fertiles".
Une marche de Gonesse à Matignon sera organisée les 4 et 5 octobre 2019 pour "sauver les terres agricoles de Gonesse, menacées de destruction par le méga-projet de centre commercial EuropaCity - et une gare inutile".
En attendant le projet est à découvrir à l’IAAPA le premier événement de l’industrie du loisir en Europe, qui se tient jusqu’au 19 septembre 2019, à Paris, porte de Versailles.