Je me suis endormi en hiver et je me suis réveillé au printemps...
En mars 2020, nous avions un groupe sur les Etats Unis, un passager pris de convulsions fut hospitalisé en 1ère urgence à NYC HOSPITAL. Les médecins le prirent en charge très vite, son état ne faisant que de se dégrader au fil des heures. L'agence nous contacta pour nous informer qu'elle rapatriait le groupe en catastrophe, car la COVID se propageait à toute allure et entrainait des fermetures de frontières à l'instar des Etats Unis... L'assiteur nous avait alerté auparavant de la situation délicate de ce voyageur et de son épouse qui l'accompagnait. Sa santé se dégrada de plus en plus et il dut être intubé. Entre-temps, le diagnostic était tombé : COVID !
Il resta 3 semaines sous respirateur, puis 2 semaines en convalescence, sa femme ne le revu que 3 semaines plus tard, elle était confinée à l'hôtel...
Une fois revenu à lui, il eut cette phrase, « je me suis endormi en hiver et je me suis réveillé au printemps... » Les passagers ne purent rentrer en France que mi mai.
Le coût de ce sinistre fut très élevé : plus de 450 000 € pour les seuls frais médicaux, plus de 4500 € en frais de prolongation de séjour, auxquels se sont ajoutés les frais annexes de téléphone, taxi, repas… pour plus de 2000 €.
Tous les plafonds du contrat qui avait été souscrit furent littéralement « explosés », au point qu’il a fallut également saisir en complément l'assisteur de la CB du voyageur et sa mutuelle pour les frais de santé !
Malgré tout, cela ne fut pas suffisant, les voyageurs durent prendre à leur charge environ 15 000 € de frais divers : mais il était vivant et fut bien soigné.
Les contrats d'assurance voyage pour les Etats Unis, le Canada, le Japon, Australie, voir les pays du Golf, sont bien souvent insuffisants en montants de garanties pour faire face à un sinistre d'ampleur. Il convient de bien vérifier leurs plafonds en frais médicaux au moment de la souscription.
Il resta 3 semaines sous respirateur, puis 2 semaines en convalescence, sa femme ne le revu que 3 semaines plus tard, elle était confinée à l'hôtel...
Une fois revenu à lui, il eut cette phrase, « je me suis endormi en hiver et je me suis réveillé au printemps... » Les passagers ne purent rentrer en France que mi mai.
Le coût de ce sinistre fut très élevé : plus de 450 000 € pour les seuls frais médicaux, plus de 4500 € en frais de prolongation de séjour, auxquels se sont ajoutés les frais annexes de téléphone, taxi, repas… pour plus de 2000 €.
Tous les plafonds du contrat qui avait été souscrit furent littéralement « explosés », au point qu’il a fallut également saisir en complément l'assisteur de la CB du voyageur et sa mutuelle pour les frais de santé !
Malgré tout, cela ne fut pas suffisant, les voyageurs durent prendre à leur charge environ 15 000 € de frais divers : mais il était vivant et fut bien soigné.
Les contrats d'assurance voyage pour les Etats Unis, le Canada, le Japon, Australie, voir les pays du Golf, sont bien souvent insuffisants en montants de garanties pour faire face à un sinistre d'ampleur. Il convient de bien vérifier leurs plafonds en frais médicaux au moment de la souscription.
Des garanties qui représentent 1/3 de la prime
L'assistance rapatriement est la garantie qui peut sauver des vies, c'est certainement la plus importante et pourtant, elle ne représente qu’un tiers de la prime totale.
Les rapatriements sont en frais réels et leurs couts sont souvent très élevés. (Exemple : un avion sanitaire en pleine brousse...)
Les frais de prolongation de séjour sont impératifs en cas de quarantaine. Pour rappel, certaines destinations exigent un test avant le retour, et s’il est positif, les autorités locales peuvent bloquer les voyageurs entre 7 et 14 jours.
Les frais médicaux des contrats d’assistance sont vitaux. Parfois, un hôpital local peut exiger une prise en charge ou une caution avant même de commencer les soins !
Dans notre société ou la santé est gratuite, cela pourrait paraitre inconcevable et serait perçu comme de la non-assistance à personne en danger…
La crise sanitaire que nous traversons tous depuis plus de deux ans, a eu (entre autres) pour conséquence une augmentation importante du nombre, puis du cout des dossiers d’assistance médicale.
Bon nombre de prestataires locaux d’assistance ont revu leurs tarifs à la hausse, c’est pourquoi il faut veiller en préparant son voyage à être prudent et ne pas hésiter à souscrire des contrats à garanties élevées avec des plafonds suffisants pour parer à toutes les éventualités.
Sur le sinistre évoqué ci-dessus, le montant de garantie en Frais Médicaux était très largement insuffisant pour un voyage aux Etats-Unis.
Les rapatriements sont en frais réels et leurs couts sont souvent très élevés. (Exemple : un avion sanitaire en pleine brousse...)
Les frais de prolongation de séjour sont impératifs en cas de quarantaine. Pour rappel, certaines destinations exigent un test avant le retour, et s’il est positif, les autorités locales peuvent bloquer les voyageurs entre 7 et 14 jours.
Les frais médicaux des contrats d’assistance sont vitaux. Parfois, un hôpital local peut exiger une prise en charge ou une caution avant même de commencer les soins !
Dans notre société ou la santé est gratuite, cela pourrait paraitre inconcevable et serait perçu comme de la non-assistance à personne en danger…
La crise sanitaire que nous traversons tous depuis plus de deux ans, a eu (entre autres) pour conséquence une augmentation importante du nombre, puis du cout des dossiers d’assistance médicale.
Bon nombre de prestataires locaux d’assistance ont revu leurs tarifs à la hausse, c’est pourquoi il faut veiller en préparant son voyage à être prudent et ne pas hésiter à souscrire des contrats à garanties élevées avec des plafonds suffisants pour parer à toutes les éventualités.
Sur le sinistre évoqué ci-dessus, le montant de garantie en Frais Médicaux était très largement insuffisant pour un voyage aux Etats-Unis.
Vers une refonte des produits
De toute crise, naissent des innovations qui conduisent souvent à une refonte des produits d’assurance, avec une augmentation des plafonds, une prise en charge des frais de prolongation, ou encore la mise en place de nouvelles garanties, comme par exemple un soutien psychologique ou des aides en cas de retour impossible…
Les montants couverts pour les frais médicaux commencent aussi à évoluer, et la plupart des assureurs-assisteurs ont étoffé leurs garanties ou proposent désormais des options pour les destinations les plus à risques.
L'accès aux soins étant de plus de plus couteux dans le monde, il sera probablement nécessaire de payer le prix de la tranquillité.
Les montants couverts pour les frais médicaux commencent aussi à évoluer, et la plupart des assureurs-assisteurs ont étoffé leurs garanties ou proposent désormais des options pour les destinations les plus à risques.
L'accès aux soins étant de plus de plus couteux dans le monde, il sera probablement nécessaire de payer le prix de la tranquillité.