Sur la côte du Queensland, au nord de Brisbane, Noosa, petite ville balnéaire, a tout d’une station branchée - DR : J.-F.R.
Noosa, un matin de mars.
Sur le Coastal Track qui longe la côte depuis le point d’information du Parc national, les mines croisées dès potron-minet à Delphin Point et à Winch Cove ne sont pas celles de noctambules fatigués, plutôt de sportifs éveillés.
Des joggeuses lookées à casquette et queue de cheval battante, smartphones strappés au bras ; des surfeurs pieds nus planches sous le bras… hommes, femmes, jeunes, vieux, tous ou presque corps brunis, muscles toniques, tignasses décolorées et regards brillants, communient dans une même ferveur pour la nature et l’effort physique.
Une part de l’ADN australien est ici, dans ce Saint-Trop’ des antipodes. « Enjoy, it’s fantastic », entend-on ainsi un surfeur dire à un autre.
Sur le Coastal Track qui longe la côte depuis le point d’information du Parc national, les mines croisées dès potron-minet à Delphin Point et à Winch Cove ne sont pas celles de noctambules fatigués, plutôt de sportifs éveillés.
Des joggeuses lookées à casquette et queue de cheval battante, smartphones strappés au bras ; des surfeurs pieds nus planches sous le bras… hommes, femmes, jeunes, vieux, tous ou presque corps brunis, muscles toniques, tignasses décolorées et regards brillants, communient dans une même ferveur pour la nature et l’effort physique.
Une part de l’ADN australien est ici, dans ce Saint-Trop’ des antipodes. « Enjoy, it’s fantastic », entend-on ainsi un surfeur dire à un autre.
Billabong, Hugo Boss…
La comparaison avec Saint-Tropez aurait pu faire long feu, pourtant la balade dans downtown, du moins ce qui en tient lieu - soit une avenue unique nommée Hastings Street - rappelle le consumérisme à la mode tropézienne.
A peine 500 m de long pour découvrir au pied de petits immeubles résidentiels à balcons de verre, une noria de commerces 100% fashion.
Billabong, Hugo Boss, juice bars, boutiques de créateurs et de déco, restaurants fusion… les marques et les designers ont ici pignon sur rue, au grand plaisir, semble-t-il, d’une clientèle anglo-saxonne glamour hédoniste et dépensière - les Français, eux, sont assez rares dans le coin.
Les hébergements possèdent ce luxe ultra design qui plait aux beautiful people, fans de bien-être chic et contemporain.
Témoin, les Viridian Noosa Residences, des appartements-duplex de grand standing au mobilier racé et à grandes baies vitrées, un confort high tech et cosy sur Noosa Hill, face au Pacifique.
A peine 500 m de long pour découvrir au pied de petits immeubles résidentiels à balcons de verre, une noria de commerces 100% fashion.
Billabong, Hugo Boss, juice bars, boutiques de créateurs et de déco, restaurants fusion… les marques et les designers ont ici pignon sur rue, au grand plaisir, semble-t-il, d’une clientèle anglo-saxonne glamour hédoniste et dépensière - les Français, eux, sont assez rares dans le coin.
Les hébergements possèdent ce luxe ultra design qui plait aux beautiful people, fans de bien-être chic et contemporain.
Témoin, les Viridian Noosa Residences, des appartements-duplex de grand standing au mobilier racé et à grandes baies vitrées, un confort high tech et cosy sur Noosa Hill, face au Pacifique.
Noosa National Park
Mais que faire à Noosa si l’on n’est ni surfeur, ni fashion addict ?
Et bien marcher.
Cinq itinéraires de randonnées ont été tracés au sein du Noosa National Park, où il est possible d’observer des koalas.
Ou s’échapper au nord et en 4x4 sur l’immense Rainbow Beach, des kilomètres de sable au bord duquel des cow-boys australiens plantent leur tente pour un jour, une semaine ou un mois, loin des contraintes du temps moderne, les canettes de bière toujours à portée de main.
Surtout, il est recommandé de s’évader par beau temps au cœur des Noosa Everglades, un univers aquatique qui n’est pas sans rappeler - les alligators en moins ! - celui des marais de Floride.
Plusieurs compagnies de bateaux assurent l’excursion à la journée, tel The Discovery Group.
Une fois passées les dernières villas so chic à pontons - dont celle de Richard Branson himself -, plus aucun habitant, encore moins de shopping centers.
Une mangrove peuplée d’aigles de mer, de cacatoès et de reptiles… Noosa, où les surprenantes contradictions d’une station chic et cool.
Et bien marcher.
Cinq itinéraires de randonnées ont été tracés au sein du Noosa National Park, où il est possible d’observer des koalas.
Ou s’échapper au nord et en 4x4 sur l’immense Rainbow Beach, des kilomètres de sable au bord duquel des cow-boys australiens plantent leur tente pour un jour, une semaine ou un mois, loin des contraintes du temps moderne, les canettes de bière toujours à portée de main.
Surtout, il est recommandé de s’évader par beau temps au cœur des Noosa Everglades, un univers aquatique qui n’est pas sans rappeler - les alligators en moins ! - celui des marais de Floride.
Plusieurs compagnies de bateaux assurent l’excursion à la journée, tel The Discovery Group.
Une fois passées les dernières villas so chic à pontons - dont celle de Richard Branson himself -, plus aucun habitant, encore moins de shopping centers.
Une mangrove peuplée d’aigles de mer, de cacatoès et de reptiles… Noosa, où les surprenantes contradictions d’une station chic et cool.
Fraser Island, plage sans limite…
On vient à Fraser Island pour apprécier l’environnement unique de cette île « hors du monde », jetée à la face d’un Pacifique rugissant - DR : J.-F.R.
Deux fois plus étendue que le territoire de Singapour, Fraser Island est une île à records : c’est la plus grande étendue de sable au monde (1 850 km²), c’est aussi celle qui abrite la plus pure colonie de dingos d’Australie, de ceux qui n’ont jamais été croisés avec des spécimens du continent.
Ces chiens sauvages, à l’occasion agressifs, seraient arrivés ici il y a des milliers d’années, dans le sillage des premiers aborigènes du secteur, les Butchulla.
Une centaine d’individus se balade en liberté sur Fraser, croisant les touristes sur les plages et parfois… aux terrasses des hôtels.
C’est d’ailleurs l’une des premières recommandations que les visiteurs reçoivent en arrivant au Kingfisher Bay Resort - un hôtel du groupe Accor noyé dans le maquis tropical -, le plus grand des hébergements de l’île.
A peine débarqué du ferry qui fait la liaison 4 fois par jour en moins d’une heure avec le continent, le personnel vous prévient : en cas de rencontre avec des dingos, ne pas s’avancer vers eux, ne pas leur tourner le dos, ne rien leur donner à manger… Rester posté ou reculer prudemment. L’animal peut être imprévisible. Quelques drames retentissants sont restés dans les mémoires…
Rodéo-bus
Mais on ne vient pas à Fraser Island, morceau de côte détaché du Queensland prolongeant la Grande Barrière de Corail (200 km au nord de Brisbane), pour se faire peur !
Plutôt pour apprécier l’environnement unique de cette île « hors du monde », jetée à la face d’un Pacifique rugissant.
Le rodéo-bus organisé par Fraser Explorer Tours ressemble au mieux à un gymkhana amusant, au pire à un circuit contraint où, 100% embedded, les touristes sont invités à photographier ici et pas là, à ne s’aventurer que dans les espaces délimités, à écouter sans broncher les commentaires monocordes du guide-chauffeur.
Trop anglo-saxon, pas assez latin, çà ! Mieux vaut visiter Fraser Island en 4x4 de location et gérer son temps comme bon vous semble.
Ainsi s’offre la liberté de savourer cette île unique. Et les spots à voir sont nombreux.
Une fois rejointe la côte Est par un chemin bosselé sablonneux, voici « 75 Mile Beach », 120 km ininterrompus de plage rectiligne, bordée de rares maisons d’hôtes, isolées face à l’océan.
Une piste tellement longue que de loin en loin, des prestataires aériens proposent des survols de l’île en petit coucou, à 80 AUD les 15 mn (environ 60 €).
« 75 Mile Beach »
« 75 Mile Beach » est aussi un rêve australien. A Cathedral Beach, à Sandy Cape, des pêcheurs-campeurs passent des jours à harponner carangues dorés, bluefishs et sands whitings.
D’août à octobre, des visiteurs plus pacifistes, eux, se régalent de l’observation des baleines, lors de leur halte migratoire vers Hervey Bay.
Fraser Island offre aussi autre chose. Plus grande île de sable au monde, certes, mais pas seulement. Pour preuves : l’épave du Maheno, un vieux liner rouillé échoué en 1935 ; les Pinnacles, des concrétions semi-rocheuses en forme de termitières ; Eli Creek, charmante rivière côtière dans laquelle on se baigne ; et un lac d’eau douce, Mc Kenzie, idéal pour se détendre en fin de journée lorsque le soleil décline.
Mais le meilleur trésor caché de Fraser Island est à venir. Il s’agit de la balade à pied rafraîchissante dans la rainforest, le long de la Wanggoolba Creek.
Sous la canopée, du vert, du vert et encore du vert, à travers lequel s’insinue la lumière tropicale. Hyper exotique, reposant et charmant. A l’image de cette île inimitable de l’hémisphère sud.
Ces chiens sauvages, à l’occasion agressifs, seraient arrivés ici il y a des milliers d’années, dans le sillage des premiers aborigènes du secteur, les Butchulla.
Une centaine d’individus se balade en liberté sur Fraser, croisant les touristes sur les plages et parfois… aux terrasses des hôtels.
C’est d’ailleurs l’une des premières recommandations que les visiteurs reçoivent en arrivant au Kingfisher Bay Resort - un hôtel du groupe Accor noyé dans le maquis tropical -, le plus grand des hébergements de l’île.
A peine débarqué du ferry qui fait la liaison 4 fois par jour en moins d’une heure avec le continent, le personnel vous prévient : en cas de rencontre avec des dingos, ne pas s’avancer vers eux, ne pas leur tourner le dos, ne rien leur donner à manger… Rester posté ou reculer prudemment. L’animal peut être imprévisible. Quelques drames retentissants sont restés dans les mémoires…
Rodéo-bus
Mais on ne vient pas à Fraser Island, morceau de côte détaché du Queensland prolongeant la Grande Barrière de Corail (200 km au nord de Brisbane), pour se faire peur !
Plutôt pour apprécier l’environnement unique de cette île « hors du monde », jetée à la face d’un Pacifique rugissant.
Le rodéo-bus organisé par Fraser Explorer Tours ressemble au mieux à un gymkhana amusant, au pire à un circuit contraint où, 100% embedded, les touristes sont invités à photographier ici et pas là, à ne s’aventurer que dans les espaces délimités, à écouter sans broncher les commentaires monocordes du guide-chauffeur.
Trop anglo-saxon, pas assez latin, çà ! Mieux vaut visiter Fraser Island en 4x4 de location et gérer son temps comme bon vous semble.
Ainsi s’offre la liberté de savourer cette île unique. Et les spots à voir sont nombreux.
Une fois rejointe la côte Est par un chemin bosselé sablonneux, voici « 75 Mile Beach », 120 km ininterrompus de plage rectiligne, bordée de rares maisons d’hôtes, isolées face à l’océan.
Une piste tellement longue que de loin en loin, des prestataires aériens proposent des survols de l’île en petit coucou, à 80 AUD les 15 mn (environ 60 €).
« 75 Mile Beach »
« 75 Mile Beach » est aussi un rêve australien. A Cathedral Beach, à Sandy Cape, des pêcheurs-campeurs passent des jours à harponner carangues dorés, bluefishs et sands whitings.
D’août à octobre, des visiteurs plus pacifistes, eux, se régalent de l’observation des baleines, lors de leur halte migratoire vers Hervey Bay.
Fraser Island offre aussi autre chose. Plus grande île de sable au monde, certes, mais pas seulement. Pour preuves : l’épave du Maheno, un vieux liner rouillé échoué en 1935 ; les Pinnacles, des concrétions semi-rocheuses en forme de termitières ; Eli Creek, charmante rivière côtière dans laquelle on se baigne ; et un lac d’eau douce, Mc Kenzie, idéal pour se détendre en fin de journée lorsque le soleil décline.
Mais le meilleur trésor caché de Fraser Island est à venir. Il s’agit de la balade à pied rafraîchissante dans la rainforest, le long de la Wanggoolba Creek.
Sous la canopée, du vert, du vert et encore du vert, à travers lequel s’insinue la lumière tropicale. Hyper exotique, reposant et charmant. A l’image de cette île inimitable de l’hémisphère sud.