Elle a vu le jour en juillet dernier et se construit peu à peu...
L'association GREAT France entend fédérer les entreprises organisatrices d’activités de tourisme (agences réceptives, voyagistes, activités récréatives et de loisirs, gestion de sites et d’attractions touristiques, transporteurs touristiques, écotourisme, œnotourisme, etc.).
C'est en pleine crise économique, liée à la pandémie de Covid-19 que l'idée a germé, parmi des opérateurs qui ont constaté le peu d'attention portée à leur secteur. "C'est un secteur assez peu connu, explique Pierre-Jean Romatet, le président de GREAT et patron de l'agence A La Française.
Dans les médias, nous entendons toujours parler du secteur aérien, du train, du co-voiturage, de l'hôtellerie/restauration, grâce à leurs instances professionnelles, mais pas des agences réceptives et des activités de tourisme, alors que nous sommes la vitrine du tourisme français. Nous ne sommes pas fédérés et par conséquent, nous ne sommes pas entendus".
L'association GREAT France entend fédérer les entreprises organisatrices d’activités de tourisme (agences réceptives, voyagistes, activités récréatives et de loisirs, gestion de sites et d’attractions touristiques, transporteurs touristiques, écotourisme, œnotourisme, etc.).
C'est en pleine crise économique, liée à la pandémie de Covid-19 que l'idée a germé, parmi des opérateurs qui ont constaté le peu d'attention portée à leur secteur. "C'est un secteur assez peu connu, explique Pierre-Jean Romatet, le président de GREAT et patron de l'agence A La Française.
Dans les médias, nous entendons toujours parler du secteur aérien, du train, du co-voiturage, de l'hôtellerie/restauration, grâce à leurs instances professionnelles, mais pas des agences réceptives et des activités de tourisme, alors que nous sommes la vitrine du tourisme français. Nous ne sommes pas fédérés et par conséquent, nous ne sommes pas entendus".
Prendre part aux combats communs de la profession
Avec son bureau - Florent Dargnies (4 roues sous un parapluie) est Secrétaire et Arnaud Barre (Paris Trip) Trésorier - il s'est fixé plusieurs missions, à la fois conjoncturelles et structurelles.
Tout d'abord structurer le secteur des activités de tourisme et fédérer des centaines d’acteurs, représentant des milliers d’emplois sur tout le territoire français.
Actuellement, l'association compte près de 50 membres et ils devraient être une centaine d'ici la fin du mois d'octobre.
L'objectif ? Faire valoir les intérêts du secteur et peser auprès des pouvoirs publics. "Nous avons rencontré des responsables chez Atout France, notamment Caroline Leboucher et Christian Mantei, mais aussi Nicolas Dupas, directeur du pôle tourisme de la direction générale des entreprises (DGE), des Offices du tourisme, dont celui de Paris et nous attendons un retour du cabinet de Jean-Baptiste Lemoyne pour avoir un rendez-vous dans le courant du mois", poursuit Pierre-Jean Romatet.
A travers ces échanges, GREAT espère se faire connaitre mais aussi intégrer le comité de filière tourisme, réuni autour du Secrétaire d'Etat au tourisme.
L'association souhaite prendre part à des combats communs avec les professionnels du tourisme, comme la prolongation du chômage partiel jusqu'au printemps 2021, "car il est aujourd'hui très difficile de piloter nos entreprises de deux mois en deux mois au gré des annonces gouvernementales, nous manquons de visibilité sur les mesures, indique le président de GREAT.
Nous aimerions aussi que tout ou partie des Prêts garantis par l'Etat (PGE) soient transformés en fonds propres, de manière à ce que nos entreprises ne voient pas leurs fonds propres fondre comme neige au soleil car nous allons avoir des bilans très déficitaires cette année et des fonds propres qui vont baisser".
Pierre-Jean Romatet évoque également des discussions en cours sur les fonds de solidarité et les garanties financières.
Tout d'abord structurer le secteur des activités de tourisme et fédérer des centaines d’acteurs, représentant des milliers d’emplois sur tout le territoire français.
Actuellement, l'association compte près de 50 membres et ils devraient être une centaine d'ici la fin du mois d'octobre.
L'objectif ? Faire valoir les intérêts du secteur et peser auprès des pouvoirs publics. "Nous avons rencontré des responsables chez Atout France, notamment Caroline Leboucher et Christian Mantei, mais aussi Nicolas Dupas, directeur du pôle tourisme de la direction générale des entreprises (DGE), des Offices du tourisme, dont celui de Paris et nous attendons un retour du cabinet de Jean-Baptiste Lemoyne pour avoir un rendez-vous dans le courant du mois", poursuit Pierre-Jean Romatet.
A travers ces échanges, GREAT espère se faire connaitre mais aussi intégrer le comité de filière tourisme, réuni autour du Secrétaire d'Etat au tourisme.
L'association souhaite prendre part à des combats communs avec les professionnels du tourisme, comme la prolongation du chômage partiel jusqu'au printemps 2021, "car il est aujourd'hui très difficile de piloter nos entreprises de deux mois en deux mois au gré des annonces gouvernementales, nous manquons de visibilité sur les mesures, indique le président de GREAT.
Nous aimerions aussi que tout ou partie des Prêts garantis par l'Etat (PGE) soient transformés en fonds propres, de manière à ce que nos entreprises ne voient pas leurs fonds propres fondre comme neige au soleil car nous allons avoir des bilans très déficitaires cette année et des fonds propres qui vont baisser".
Pierre-Jean Romatet évoque également des discussions en cours sur les fonds de solidarité et les garanties financières.
Donner une réalité statistique au secteur
L'association souhaite aussi accompagner ses adhérents sur le passage du cap post COVID-19.
"C'est un secteur qui souffre plus que d'autres qui sont plus médiatisés, comme par exemple l'hôtellerie/restauration. En effet, nous n'avons pas formellement d'interdiction d'opérer, nous pouvons assurer des excursions, mais avec des contraintes sanitaires très fortes. Seulement, nous n'avons pas les clients, donc nous ne pouvons pas opérer dans la pratique", ajoute le président de GREAT.
En effet, la majorité des entreprises membres travaillent avec des clientèles étrangères. "Nous avons zéro visibilité sur la réouverture des frontières, l'arrivée d'un vaccin, d'un traitement, sur le retour possible des clients en 2021. Et nous redoutons une série de défaillances d'entreprises en mars/avril 2021, lorsque il y aura eu un an d'inactivité derrière nous.
Toutes ces entreprises qui n'ont pas rentré de trésorerie pendant la haute saison et qui sont exsangues doivent maintenant passer l'hiver sans aucune garantie de reprise au printemps..." poursuit-il.
L'autre objectif de GREAT est de donner une réalité statistique au secteur.
"C'est un secteur qui pèse lourd et nous sommes en train de travailler à le chiffrer avec l'INSEE, la Banque de France pour cerner le nombre d'entreprises, le nombre d'emplois et le chiffre d'affaires qui sont concernés, qu'il s'agisse de réceptifs, d'activités de loisirs ou sportives, de sites, d'excursions. Toutes ces personnes n'ont pas les mêmes statuts mais partagent les mêmes clients, la même saisonnalité et les mêmes problématiques commerciales," ajoute Pierre-Jean Romatet.
"C'est un secteur qui souffre plus que d'autres qui sont plus médiatisés, comme par exemple l'hôtellerie/restauration. En effet, nous n'avons pas formellement d'interdiction d'opérer, nous pouvons assurer des excursions, mais avec des contraintes sanitaires très fortes. Seulement, nous n'avons pas les clients, donc nous ne pouvons pas opérer dans la pratique", ajoute le président de GREAT.
En effet, la majorité des entreprises membres travaillent avec des clientèles étrangères. "Nous avons zéro visibilité sur la réouverture des frontières, l'arrivée d'un vaccin, d'un traitement, sur le retour possible des clients en 2021. Et nous redoutons une série de défaillances d'entreprises en mars/avril 2021, lorsque il y aura eu un an d'inactivité derrière nous.
Toutes ces entreprises qui n'ont pas rentré de trésorerie pendant la haute saison et qui sont exsangues doivent maintenant passer l'hiver sans aucune garantie de reprise au printemps..." poursuit-il.
L'autre objectif de GREAT est de donner une réalité statistique au secteur.
"C'est un secteur qui pèse lourd et nous sommes en train de travailler à le chiffrer avec l'INSEE, la Banque de France pour cerner le nombre d'entreprises, le nombre d'emplois et le chiffre d'affaires qui sont concernés, qu'il s'agisse de réceptifs, d'activités de loisirs ou sportives, de sites, d'excursions. Toutes ces personnes n'ont pas les mêmes statuts mais partagent les mêmes clients, la même saisonnalité et les mêmes problématiques commerciales," ajoute Pierre-Jean Romatet.
Echanger sur des problématiques communes
Car, en parallèle de la défense des intérêts du métier, GREAT entend travailler également sur des sujets de fond, comme la promotion de l’hospitalité à la française, ou des solutions mutualisées sur les enjeux majeurs de la profession: digital, juridique, développement commercial, accueil des visiteurs, valorisation de l’offre, etc.
Il s'agit là de l'essence même de ce regroupement, à savoir permettre aux adhérents d'échanger sur des problématiques communes : la saisonnalité et la forte concentration de leur chiffre d'affaires entre mai et septembre ; l'importante proportion de clientèles étrangères ; ou encore la distribution fortement intermédiée, par le biais des tour- operateurs et des agences de voyages.
"Nous voulons être une association professionnelle reconnue, avec un état d'esprit revendicatif, mais aussi positif et constructif.
Les entreprises d'activités de tourisme sont le dernier maillon de la chaîne touristique, nous accueillons les clients et leur fabriquons leurs souvenirs à travers les activités que nous leur proposons, avec une forte notion d'accueil à la française et d'hospitalité.
Et nous souhaitons que la réalité de nos entreprises - l'accueil, l'hospitalité, le partage - rejaillissent et soient à l'image de l'association qui nous fédère", conclut Pierre-Jean Romatet.
Il s'agit là de l'essence même de ce regroupement, à savoir permettre aux adhérents d'échanger sur des problématiques communes : la saisonnalité et la forte concentration de leur chiffre d'affaires entre mai et septembre ; l'importante proportion de clientèles étrangères ; ou encore la distribution fortement intermédiée, par le biais des tour- operateurs et des agences de voyages.
"Nous voulons être une association professionnelle reconnue, avec un état d'esprit revendicatif, mais aussi positif et constructif.
Les entreprises d'activités de tourisme sont le dernier maillon de la chaîne touristique, nous accueillons les clients et leur fabriquons leurs souvenirs à travers les activités que nous leur proposons, avec une forte notion d'accueil à la française et d'hospitalité.
Et nous souhaitons que la réalité de nos entreprises - l'accueil, l'hospitalité, le partage - rejaillissent et soient à l'image de l'association qui nous fédère", conclut Pierre-Jean Romatet.