TourMaG.com - Rappelez-nous ce qu’est GREAT France ?
Pierre-Jean Romatet : GREAT correspond à un vrai besoin de représentation des entreprises des activités du tourisme en France.
Notre ambition est de faire remonter la voix de nos membres auprès des pouvoirs publics et d’autres associations professionnelles, du Comité Filière Tourisme, de tisser des relations avec les cabinets ministériels, les administrations, la DGE, Atout France, etc. C’est un travail au long cours.
Nous avons encore besoin d’expliquer la réalité de notre secteur, de faire grossir notre association, notre réseau et de gagner en crédibilité.
TourMaG.com - Comment se porte GREAT justement ?
P.-J. R. : Le bilan de 2021 est positif. Nous avons clos notre premier exercice. Pour rappel, l’association a été créée en juillet 2020.
Aujourd’hui, nous comptons 91 membres, notre objectif est d’atteindre le nombre de 150 en 2022 et 400 en 2023. Pour peser, nous devons être nombreux.
On peut être concurrents parfois, ou confrères, mais GREAT a également la capacité à créer du lien entre ses membres, discuter bonnes pratiques, voire développement du chiffre d’affaires.
D’ailleurs, nous avons lancé en février 2021 un catalogue d'offres pour booster la vente de la France en B2B, avec le Collectif de Défense des Métiers du Voyage (CDMV).
Le résultat est mitigé, car les agents de voyages français ne sont pas habitués à la clientèle locale. Mais nous n’en resterons pas là, mettre en commun nos offres, développer du business ensemble, du relationnel, du réseau, au-delà de défendre notre métier, ça donne de bonnes idées, ça fait évoluer.
Nous allons l’amplifier et l’utiliser pour nos marchés d’origine, notamment au cours de salons et d’actions commerciales communes.
Pierre-Jean Romatet : GREAT correspond à un vrai besoin de représentation des entreprises des activités du tourisme en France.
Notre ambition est de faire remonter la voix de nos membres auprès des pouvoirs publics et d’autres associations professionnelles, du Comité Filière Tourisme, de tisser des relations avec les cabinets ministériels, les administrations, la DGE, Atout France, etc. C’est un travail au long cours.
Nous avons encore besoin d’expliquer la réalité de notre secteur, de faire grossir notre association, notre réseau et de gagner en crédibilité.
TourMaG.com - Comment se porte GREAT justement ?
P.-J. R. : Le bilan de 2021 est positif. Nous avons clos notre premier exercice. Pour rappel, l’association a été créée en juillet 2020.
Aujourd’hui, nous comptons 91 membres, notre objectif est d’atteindre le nombre de 150 en 2022 et 400 en 2023. Pour peser, nous devons être nombreux.
On peut être concurrents parfois, ou confrères, mais GREAT a également la capacité à créer du lien entre ses membres, discuter bonnes pratiques, voire développement du chiffre d’affaires.
D’ailleurs, nous avons lancé en février 2021 un catalogue d'offres pour booster la vente de la France en B2B, avec le Collectif de Défense des Métiers du Voyage (CDMV).
Le résultat est mitigé, car les agents de voyages français ne sont pas habitués à la clientèle locale. Mais nous n’en resterons pas là, mettre en commun nos offres, développer du business ensemble, du relationnel, du réseau, au-delà de défendre notre métier, ça donne de bonnes idées, ça fait évoluer.
Nous allons l’amplifier et l’utiliser pour nos marchés d’origine, notamment au cours de salons et d’actions commerciales communes.
"S’imposer comme le représentant du secteur (...) au même titre que l’UMIH pour l’hôtellerie/restauration'
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TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions ?
P.-J. R. : L’ambition de GREAT est de s’imposer comme le représentant du secteur des activités en France, au même titre que l’UMIH pour l’hôtellerie/restauration, afin de représenter et de défendre les activités du tourisme en France.
Les activités du tourisme jusqu’à maintenant étaient peu ou pas représentées, peu ou mal comprises par les autorités.
Au début de la crise sanitaire, on parlait beaucoup du tourisme dans les médias et du point de vue des politiques, on ne parlait que du tourisme sous l’angle des hôtels et des restaurants. Or le tourisme, c’est beaucoup plus que cela et notamment des dizaines de milliers d’entreprises qui font vivre des expériences à leurs clients.
Ce troisième maillon était mal représenté. Il existait des petites associations professionnelles, mais pas de syndicat majeur qui donne de la voix. Il est important d’avoir une organisation qui regroupe tout le secteur des activités pour peser en termes d’emploi et de chiffre d’affaires.
TourMaG.com - Comment s’est passée l’année pour les membres de Great ?
P.-J. R. : Pour ceux dont l’activité est outdoor, je pense par exemple aux entreprises qui proposent des séjours à vélo, aux Châteaux de la Loire… l’année a été bonne, certains ont dépassé les chiffres de 2019.
En effet, la clientèle locale a pris le relais de la clientèle étrangère, les gens avaient envie d’être à la campagne. Et puis, il y a beaucoup moins d’enjeux liés aux barrières sanitaires.
A l’opposé, les entreprises positionnées sur le tourisme urbain ou à dimension culturelle tels que le guidage, excursions, visites de sites sont à la peine, notamment car d’abord cela ne correspond pas aux attentes de la clientèle locale et puis parce que nous avons manqué de visiteurs étrangers.
P.-J. R. : L’ambition de GREAT est de s’imposer comme le représentant du secteur des activités en France, au même titre que l’UMIH pour l’hôtellerie/restauration, afin de représenter et de défendre les activités du tourisme en France.
Les activités du tourisme jusqu’à maintenant étaient peu ou pas représentées, peu ou mal comprises par les autorités.
Au début de la crise sanitaire, on parlait beaucoup du tourisme dans les médias et du point de vue des politiques, on ne parlait que du tourisme sous l’angle des hôtels et des restaurants. Or le tourisme, c’est beaucoup plus que cela et notamment des dizaines de milliers d’entreprises qui font vivre des expériences à leurs clients.
Ce troisième maillon était mal représenté. Il existait des petites associations professionnelles, mais pas de syndicat majeur qui donne de la voix. Il est important d’avoir une organisation qui regroupe tout le secteur des activités pour peser en termes d’emploi et de chiffre d’affaires.
TourMaG.com - Comment s’est passée l’année pour les membres de Great ?
P.-J. R. : Pour ceux dont l’activité est outdoor, je pense par exemple aux entreprises qui proposent des séjours à vélo, aux Châteaux de la Loire… l’année a été bonne, certains ont dépassé les chiffres de 2019.
En effet, la clientèle locale a pris le relais de la clientèle étrangère, les gens avaient envie d’être à la campagne. Et puis, il y a beaucoup moins d’enjeux liés aux barrières sanitaires.
A l’opposé, les entreprises positionnées sur le tourisme urbain ou à dimension culturelle tels que le guidage, excursions, visites de sites sont à la peine, notamment car d’abord cela ne correspond pas aux attentes de la clientèle locale et puis parce que nous avons manqué de visiteurs étrangers.
"Si la France ne modifie pas ses mesures sanitaires (...) je pense que c’est gagné"
TourMaG.com - Quid des aides apportées au secteur ?
P.-J. R. : Le fonds de solidarité, c’est terminé. Les aides ont été salutaires en 2021. Sans ça, personnellement, je n’aurais pas tenu un an de plus et c’est le cas pour beaucoup d’autres. Nous avons eu des aides massives.
La crainte est le premier semestre 2022. Les discussions sont en cours sur la prolongation des aides, qui seront moins importantes. Malgré tout, je suis plutôt optimiste.
Il y a de moins en moins d’entreprises qui en ont besoin. Il faut continuer à les soutenir. Ce serait dommage de les laisser tomber maintenant.
TourMaG.com - Comment voyez-vous l’avenir ?
P.-J. R. : Les trois mois à venir vont être déterminants. Si la France ne modifie pas ses mesures sanitaires, c’est-à-dire, si elle ne confine pas à nouveau, n’impose pas de jauge ou couvre-feu ou autres restrictions, je pense que c’est gagné. Car les commandes sont là.
Si le public a la capacité de voyager à partir du printemps, on va faire une année correcte et aller vers un retour à la normale.
Ne pas confiner nous donnerait un avantage par rapport à d’autres pays européens qui ont fait ce choix. Les visiteurs se diront que la France est en capacité de stabiliser sa situation et de les accueillir en sécurité.
Nous n’aurons pas la clientèle asiatique, ça c’est sûr. Mais nous connaitrons le retour des Brésiliens, des Mexicains, des Américains, des Canadiens et espérons des Anglais.
P.-J. R. : Le fonds de solidarité, c’est terminé. Les aides ont été salutaires en 2021. Sans ça, personnellement, je n’aurais pas tenu un an de plus et c’est le cas pour beaucoup d’autres. Nous avons eu des aides massives.
La crainte est le premier semestre 2022. Les discussions sont en cours sur la prolongation des aides, qui seront moins importantes. Malgré tout, je suis plutôt optimiste.
Il y a de moins en moins d’entreprises qui en ont besoin. Il faut continuer à les soutenir. Ce serait dommage de les laisser tomber maintenant.
TourMaG.com - Comment voyez-vous l’avenir ?
P.-J. R. : Les trois mois à venir vont être déterminants. Si la France ne modifie pas ses mesures sanitaires, c’est-à-dire, si elle ne confine pas à nouveau, n’impose pas de jauge ou couvre-feu ou autres restrictions, je pense que c’est gagné. Car les commandes sont là.
Si le public a la capacité de voyager à partir du printemps, on va faire une année correcte et aller vers un retour à la normale.
Ne pas confiner nous donnerait un avantage par rapport à d’autres pays européens qui ont fait ce choix. Les visiteurs se diront que la France est en capacité de stabiliser sa situation et de les accueillir en sécurité.
Nous n’aurons pas la clientèle asiatique, ça c’est sûr. Mais nous connaitrons le retour des Brésiliens, des Mexicains, des Américains, des Canadiens et espérons des Anglais.
Le bureau réélu
Le bureau, constitué des fondateurs de l’association, a ainsi été réélu pour un mandat de deux ans, avec :
Pierre-Jean Romatet (A la Française) pour Président,
Florent Dargnies pour Secrétaire (fondateur de 4 roues sous 1 parapluie, société vendue en 2021)
Arnaud Barré (Paris TRIP) pour Trésorier,
et Frederic Bourgeois (TheWaysBeyond) comme Délégué général.
Pierre-Jean Romatet (A la Française) pour Président,
Florent Dargnies pour Secrétaire (fondateur de 4 roues sous 1 parapluie, société vendue en 2021)
Arnaud Barré (Paris TRIP) pour Trésorier,
et Frederic Bourgeois (TheWaysBeyond) comme Délégué général.