Pierre-Jean Romatet, président de GREAT France, en compagnie de Frédéric Bourgeois, délégué général. ©David Savary
Le poids des activités du tourisme - le réceptif pour faire simple - ne cesse d’augmenter année après année. C’est le constat dressé par Pierre-Jean Romatet (À la Française avec son siège à Bordeaux), président de GREAT France, qui justifie cet essor par la quête de sens des voyageurs qui éprouvent de plus en plus le besoin de vivre des expériences.
« Dans leur arbitrage budgétaire, ils sont prêts à mettre un peu plus d’argent dans la pratique d’activités plutôt que dans une belle chambre d’hôtel » complète le dirigeant. En résumé, « les voyageurs choisissent aujourd’hui leur destination en fonction des activités qu’ils vont pouvoir y faire ». Un nouveau paradigme donc.
« Dans leur arbitrage budgétaire, ils sont prêts à mettre un peu plus d’argent dans la pratique d’activités plutôt que dans une belle chambre d’hôtel » complète le dirigeant. En résumé, « les voyageurs choisissent aujourd’hui leur destination en fonction des activités qu’ils vont pouvoir y faire ». Un nouveau paradigme donc.
Le voyageur privilégie la pratique d’activités à une belle chambre d’hôtel
45% des 130 membres de GREAT France sont basés en Ile-de-France. Parmi ceux-là quelques gros porteurs comme Paris City Vision, France Tourisme ou Cultival.
Cette composante de l’industrie du tourisme est en réalité constituée de milliers d’entreprises, de très petites tailles pour la plupart, et qui touchent à des domaines aussi variés que la culture, le sport, les loisirs, le transport...
« L’an prochain, le pont du Gard va nous rejoindre » précise Frédéric Bourgeois (The Ways Beyond à Paris), délégué général de l’association qui a vu le jour en 2020, et qui recense aussi quelques sites historico-touristiques comme l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, le Clos Lucé à Amboise, le château de Chambord ou la Maison Rosa Bonheur en Seine-et-Marne.
Cette composante de l’industrie du tourisme est en réalité constituée de milliers d’entreprises, de très petites tailles pour la plupart, et qui touchent à des domaines aussi variés que la culture, le sport, les loisirs, le transport...
« L’an prochain, le pont du Gard va nous rejoindre » précise Frédéric Bourgeois (The Ways Beyond à Paris), délégué général de l’association qui a vu le jour en 2020, et qui recense aussi quelques sites historico-touristiques comme l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, le Clos Lucé à Amboise, le château de Chambord ou la Maison Rosa Bonheur en Seine-et-Marne.
Des échanges enrichissants et constructifs sur des dossiers concrets
« Nous accueillons les entreprises, quel que soit leur statut, qui sont dans une problématique de réception de touristes » affirme Pierre-Jean Romatet. Cela concerne aussi bien les sites touristiques qui reçoivent du public, les sociétés qui proposent des visites itinérantes, que les agences réceptives ou les transporteurs…
« Dans notre association, beaucoup d’adhérents apprécient de pouvoir échanger avec des personnes qui sont dans un secteur complémentaire au leur et avec qui ils vont pouvoir travailler » ajoute Frédéric Bourgeois.
Côté cotisation, il faut compter 290 euros pour une entreprise ayant moins de dix salariés, 390 euros pour une entreprise de plus de dix salariés.
GREAT France développe aussi le concept de « super adhérent », avec une cotisation plus importante. Le SNPTRT (Syndicat National des Petits Trains Routiers Touristiques) est le premier à adhérer à ce club. « L’idée est de faire venir des personnes morales qui représentent une réalité, un pan des activités du tourisme pour que tous ensemble on pèse plus, notamment vis-à-vis des pouvoirs publics » déclare Pierre-Jean Romatet.
« Dans notre association, beaucoup d’adhérents apprécient de pouvoir échanger avec des personnes qui sont dans un secteur complémentaire au leur et avec qui ils vont pouvoir travailler » ajoute Frédéric Bourgeois.
Côté cotisation, il faut compter 290 euros pour une entreprise ayant moins de dix salariés, 390 euros pour une entreprise de plus de dix salariés.
GREAT France développe aussi le concept de « super adhérent », avec une cotisation plus importante. Le SNPTRT (Syndicat National des Petits Trains Routiers Touristiques) est le premier à adhérer à ce club. « L’idée est de faire venir des personnes morales qui représentent une réalité, un pan des activités du tourisme pour que tous ensemble on pèse plus, notamment vis-à-vis des pouvoirs publics » déclare Pierre-Jean Romatet.
Great France : les adhérents veulent « qu’on obtienne des choses pour eux »
Poursuivant sa quête de reconnaissance et de légitimité, GREAT France aborde aussi lors de ses réunions - une par mois en visio-conférence - des sujets concrets comme l’harmonisation des taux de TVA , « un cauchemar dans le mode du réceptif », l’abolition de la parité tarifaire face notamment aux OTA, la simplification de la réglementation dans les transports…
Autant de dossiers techniques réclamés par les membres de l’association qui veulent « qu’on obtienne des choses pour eux ». Comme par exemple aussi « un accompagnement pour savoir défricher les aides publiques en provenance de l’Etat ou de l’Europe » souligne le président.
Renouvelant son bureau - un président, un secrétaire, un trésorier -, GREAT France s’entoure en plus d’un secrétaire général adjoint. La preuve aussi de son bon développement. « Nous sommes dans un fonctionnement très ouvert, très participatif. Il y a beaucoup d’interaction et d’intensité dans nos échanges. C’est l’une de nos forces » indique Pierre-Jean Romatet. Par ailleurs trois délégués régionaux sont nommés en Ile-de-France, en PACA et en Aquitaine.
A lire aussi : GREAT France : "Nous voulons porter une voix collective auprès des institutionnels" 🔑
Parce qu’elle « comble un vide », l’association GREAT France « répond à une vraie nécessité de fédérer et représenter un secteur qui prend une part - 10 à 15% - de plus en plus importante dans l’industrie du tourisme ».
Le réceptif, ce secteur « souvent mal compris par les institutionnels, les médias et l’ensemble des maillons de la chaine » juge Pierre-Jean Romatet.
Une meilleure prise en considération des entreprises liées aux activités du tourisme serait opportune parce que celles-ci deviennent « les ambassadrices de la réputation d’une destination car elles sont dépositaires de l’accueil et de l’hospitalité » conclut le président de GREAT France.
Autant de dossiers techniques réclamés par les membres de l’association qui veulent « qu’on obtienne des choses pour eux ». Comme par exemple aussi « un accompagnement pour savoir défricher les aides publiques en provenance de l’Etat ou de l’Europe » souligne le président.
Renouvelant son bureau - un président, un secrétaire, un trésorier -, GREAT France s’entoure en plus d’un secrétaire général adjoint. La preuve aussi de son bon développement. « Nous sommes dans un fonctionnement très ouvert, très participatif. Il y a beaucoup d’interaction et d’intensité dans nos échanges. C’est l’une de nos forces » indique Pierre-Jean Romatet. Par ailleurs trois délégués régionaux sont nommés en Ile-de-France, en PACA et en Aquitaine.
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Le réceptif, ce secteur « souvent mal compris par les institutionnels, les médias et l’ensemble des maillons de la chaine » juge Pierre-Jean Romatet.
Une meilleure prise en considération des entreprises liées aux activités du tourisme serait opportune parce que celles-ci deviennent « les ambassadrices de la réputation d’une destination car elles sont dépositaires de l’accueil et de l’hospitalité » conclut le président de GREAT France.